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samedi, juin 14, 2025
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Marche-en-Famenne : ils rappent et fument des pétards depuis leur cellule (+vidéo)

Quatre détenus de la prison de Marche-en-Famenne ont posté sur Facebook une vidéo d’eux en train de chanter un rap et fumer des pétards. La direction du centre pénitencier condamne les faits.

C’est une vidéo pour le moins déconcertante qui tourne actuellement sur Facebook. Visionnée plus de 6000 fois, on y observe quatre détenus de la prison de Marche-en-Famenne en train de s’adonner à une petite composition musicale, tout en fumant des pétards. La séquence dure plus de trois minutes, durant lesquelles le quatuor décrit en chanson ce qu’ils ont vécu avant d’être incarcérés. La musique provient quant à elle des deux ordinateurs installés dans la pièce, mais dépourvus d’une connexion Internet, comme le prévoit le règlement. À la fin de la vidéo, la fumée des joints envahit complètement la cellule.

Les autorités condamnent !

À l’heure d’écrire ses lignes, il est impossible de savoir comment la vidéo s’est retrouvé sur le net. Soit, le fichier vidéo a été transféré sur une petit carte SD et a ensuite été exfiltré de la prison par un complice pour le poster sur Internet. Soit, les quatre hommes ont réalisé un direct Facebook grâce à une connexion 4G

Informé des faits, le directeur de la prison de Marche Frédéric de Thier condamne bien évidemment ces dérives. « Il y a bien une ligne téléphonique dans chaque cellule, mais aucune connexion à internet. Diffuser ce genre de vidéo n’est donc pas toléré ! » a-t-il expliqué à nos confrères de La Meuse. Mais pour le directeur, les fouilles quotidiennes ne permettent pas de mettre la main sur tous les smartphones. « Tout le monde sait bien que malheureusement des GSM parviennent à rentrer dans les prisons. Cela peut arriver, on ne vit pas dans un monde parfait. M. Thier insiste toutefois en rappelant que « des contrôles sont réalisés. Si l’on en saisit un, le détenu concerné risque des sanctions comme prévues par la loi. Cela peut aller jusqu’à le placer en régime d’isolement pendant un certain temps ».

De son côté, la direction générale des établissements pénitentiaires (DGEPI) explique que les quatre détenus avaient le droit de se retrouver dans la même cellule car « le régime de détention à la prison de Marche est semi-communautaire ». Par contre, la DGEPI rappelle que la détention de GSM et la consommation de stupéfiants sont bien évidemment prohibés. « Les détenus qui commettent ces infractions sont sanctionnés disciplinairement et, en fonction des éléments découverts, dénoncés aux autorités judiciaires » a expliqué la direction générale, interrogée par un journaliste de La Meuse.

Découvrez le Village de Noël de Liège ! (+vidéo)

Le Village de Noël de la Cité Ardente a ouvert ses portes ce vendredi 30 novembre. Près de deux millions de visiteurs sont attendus d’ici le 30 décembre prochain pour découvrir la nouvelle capitale Européenne de Noël.

Les fête de fin d’année ne sont plus qu’à quelques encablures et les marchés de Noël battent leur plein. Parmi ceux-ci, celui de la ville de Liège est un incontournable. Il s’agit ni plus ni moins du plus grand et du plus ancien marché de Belgique. Cette année, plus de 200 chalets sont présents sur la place Saint-Lambert et du Marché, dont deux tiers consacrés à l’artisanat, aux produits de bouche ou aux idées cadeaux.

Outre les indémodables pistes de luge et la grande roue, la ville de Liège a mis les petits plats dans les grands pour renforcer l’aspect visuel de l’événement. Un budget de 300.000€ a été dégagé pour renouveler et amplifier les illuminations de la Cité. La décoration lumineuse du portique principal a également été renforcée et 24 grands panneaux comportant des illustrations de Tchantchès ceintureront tout le village. Pierre Luthers de l’ASBL Enjeu, l’organisateur du Village de Noël expliquait récemment :

« Nous avons travaillé surtout sur les illuminations du village, en décorant notre sapin géant avec une nouvelle illumination plus spectaculaire »

« Le second aspect, ce sera le travail sur le périmètre du village. Cette année, il y aura sur les barrières en bois de grands panneaux illustrés par des extraits de la bande dessinée que nous avions créée voici deux ans : ” Tchantchès a disparu “. Cette BD met en scène des personnages du Village de Noël ».

Capitale européenne de Noël !

Fidèle à la longue tradition germanique des marchés de Noël, le Village de Noël de Liège recrée au cœur de la ville l’esprit si particulier et plein de magie et de féérie des fêtes de Noël. Mais fidèle à son caractère latin, le Village de Noël a innové par une ambiance festive et conviviale, qui en fait sa spécificité principale en le démarquant de ses confrères germaniques et alsaciens. Un travail de fond qui porte ses fruits, puisque Liège vient de recevoir le titre de Capitale Européenne de Noël 2018. ” Nous avons répondu à un appel d’un organisme européen”, explique Maggy Yerna, l’échevine liégeoise du développement économique et territorial, “Nous avons rentré un dossier en expliquant qu’il y avait un concept qui fédérait un certain nombre d’activités, qu’il y a un cordon ombilical qui met la ville dans un écrin au niveau des illuminations. On leur a expliqué aussi que notre objectif était de faire bénéficier le commerce sédentaire de ces manifestations”.

Du côté des animations, les visiteurs ne seront pas en reste. Une patinoire de 500m² ravira les grands et les petits. Ouverte jusqu’au 6 janvier prochain sur la place de la Cathédrale, la patinoire accueillera aussi des soirées musicales avec des groupes de reprise. Pendant ce temps-là, l’European Circus Festival arpentera les rues avec un spectacle célébrant les 250 ans de la création du cirque moderne par Philip Astley. Il y en aura pour tous les goûts avec notamment une parade de gladiateurs, des acrobates, plusieurs écuyers ou encore des démonstrations avec les animaux de la ferme. Enfin, impossible de ne pas mentionner le spectacle de son et lumière Le Noël des Cathédrales, qui sera de retour à la Cathédrale Saint-Paul à partir du 26 décembre. Le spectacle de cette année s’intitule « Le Voyage des Mages » et raconte l’histoire de trois bonhommes à la recherche du sens de la vie et de l’espérance.

Les photos de l’édition 2018 !

En 31 ans d’existence, le Village de Noël de Liège est devenu, par sa taille, sa durée et son esprit, le plus important marché de Noël de Belgique. Chaque année, il draine à Liège un public que l’on estime à près de deux millions de personnes, attirant des visiteurs étrangers de plus en plus nombreux.

Pour vous plonger dans les féeries de Noël, Shootlux vous propose une petite balade au cœur du Village de Noël de Liège grâce à des clichés pris lors de l’ouverture. Petit tour d’horizon !

 

Arlon : ils mangent des hérissons…

C’est une affaire pour le moins déconcertante qui s’est déroulée au Tribunal correctionnel d’Arlon, ce mercredi matin. Deux frères sont accusés d’avoir chassé des hérissons … pour les manger !

Le président du tribunal Luc Poncelet risque bien de se souvenir de cette affaire pendant longtemps. Il recevait ce mercredi 5 décembre deux prévenus accusés de ne pas avoir respecté la loi sur la protection de la nature et le décret wallon sur l’environnement. Et pour cause : Franck et Mike chassaient les hérissons à la main ou avec des chiens pour les manger, malgré que le petit mammifère soit classé parmi les espèces protégées dans nos contrées.

Durant les auditions, les deux frères ont directement admis les faits, commis entre 2015 et 2016. Mais ils ont fait part de leur surprise. « Je ne savais pas que c’était interdit de les chasser. Je croyais que c’était autorisé comme pour les lapins  ! » a expliqué Franck. De son côté, Mike a déclaré qu’il n’aimait pas les chasser dans les champs mais qu’il adorait les manger.

Devant une assistance médusée, le président Poncelet a en outre expliqué que « chez vous, votre intérieur est entièrement dédié aux hérissons ! Il y en a partout  ». « Oui, j’aime ça  ! » a répondu d’emblée Franck. Mike a surenchéri : « On a toujours aimé ça dans la famille ! C’est vraiment une tradition chez les gens du voyage aussi bien en Belgique, qu’en France ou en Espagne ! Vous pouvez vous renseigner  ! », selon des propos rapportés par nos confrères de Sudpresse

Coincés sur Facebook !

Les deux frères affirment aujourd’hui avoir mis fin à leur pratique et ne plus embêter les petits bêtes des bois. « J’ai donné mes chiens et j’ai tout arrêté depuis que j’ai été poursuivi » explique Franck. Mais interrogé par nos confrères de La Meuse à la sortie de l’audience, le jeune homme n’avait pas changé d’avis par rapport aux hérissons.

« Les hérissons ? C’est meilleur qu’un steak ! Plus fin que du chevreuil ! Il faut les préparer à l’ail »

Les deux amateurs de hérissons se sont fait coincer après avoir publié des photos et des recettes de cuisine sur leurs comptes Facebook. Plusieurs responsables du Département de la Nature et Forêt (DNF) ont reçu des courriers anonymes, captures d’écrans à l’appui, dénonçant les pratiques de Frank et Mike.

L’affaire sera reprise le 23 janvier prochain. Les deux hommes risquent des peines d’emprisonnement pouvant aller de 6 mois à 5 ans (peut-être avec sursis) à et/ou une amende entre 26 à 50.000 €.

Pour rappel, les hérissons sont des animaux en voie de disparation. Les experts estiment que la population a chuté de 70% lors des vingt dernières années, et que celle-ci pourrait s’éteindre d’ici 2025. En Europe, l’animal est protégé par la Convention de Berne. Si vous trouvez un hérisson blessé sur votre passage, veuillez prendre contact avec le Centre de Revalidation des espèces animales vivant à l’état sauvage (CREAVES).

Messancy : un énorme sapin de Noël !

Le Shopping Cora Messancy lance ses activités pour les fêtes de fin d’année ce samedi. Le centre commercial en profite pour moderniser son image avec une nouvelle entrée !

Le samedi 8 décembre prochain, le Shopping Cora Messancy se métamorphosera.  À l’approche des fêtes de fin d’année, le centre commercial revêtira ses plus beaux costumes de Noël et accueillera diverses activités tout au long de la journée pour divertir les clients qui passeront dans allées.

Cette journée particulière débutera dès 11h avec un atelier créatif de l’artiste aubangeoise TibOdega. Férue d’art, Gaëlle Masset apprend aux enfants différentes techniques telles que l’aquarelle, la gouache, les pastels. Ils auront aussi la possibilité de s’initier aux matériaux de récupération en réalisant de sublimes pièces en papier, terre ou même béton. L’atelier est adapté à chaque tranche d’âge et l’objectif est de laisser libre cours à leur imagination et leur créativité. « Respectueux envers la nature, nous l’utiliserons pour créer nos couleurs et prendrons l’habitude de composer avec les “choses” qui nous entourent » indique l’artiste sur son site Internet. L’atelier sera accessible jusqu’à 19h.

À 15h15 précise, l’énorme sapin de Noël du Shopping Cora sera inauguré par un enfant de la région. L’heureux élu aura la lourde tâche d’allumer les milles et unes guirlandes et décorations lumineuses qui orneront le majestueux épicéa.

Une nouvelle entrée !

Dès 15h30 et jusqu’à 16h, le groupe O ! Boy animera la galerie avec un concert a capella. Originaire de France, O ! Boy est groupe de musique composé de quatre hommes qui chantent, a cappella, l’amour, la vie et le plaisir d’être au monde. Ils vous invitent au voyage, aux couleurs du barbershop, style joyeux et romantique, originaire des USA du début du XXème siècle. David, Leander, Emmanuel et François promettent déjà un concert où leurs personnalités et leurs timbres de voix se mêlent à la perfection. Les petits plats seront mis dans les grands, car dès 16h30 le groupe offrira une déambulation musicale dans la galerie. Originalité garantie ! Notons également qu’un gouter caco et cougnou sera organisé dès 16h30. Une occasion comme une autre de clore cette journée pas vraiment comme les autres.
Enfin, l’autre événement de ce deuxième week-end de décembre sera l’inauguration officielle de la nouvelle entrée du centre commercial. Désireuse de se moderniser, les équipes du Cora ont entièrement revue la décoration de l’entrée principale. Outre les traditionnelles illuminations de Noël, qui seront présentes tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, le mobilier et les décorations près de l’entrée feront peau neuve pour continuer à surprendre la clientèle.

Toutes les informations en : CLIQUANT ICI

Arlon : Shoe Discount à l’hydrion, c’est fini !

La célèbre enseigne Shoe Discount a décidé de changer de nom et s’appelle désormais Bristol. À cette occasion, la boutique offre 25% de remise ce vendredi.

Vous avez peut-être été témoin d’un drôle de manège ce lundi matin dans les allées du centre commercial de l’Hydrion, à Arlon. La boutique Shoe Discount avait en effet réservé un camion-grue pour procéder à l’installation de sa toute nouvelle enseigne géante au-dessus de l’entrée du magasin. Et pour cause : depuis le 3 décembre, Shoe Discount s’appelle désormais Bristol. Une page d’histoire qui se tourne pour cette boutique présente dans le chef-lieu luxembourgeois depuis plus de 12 ans.

Derrière ce changement de nom se cache la volonté de l’entreprise familiale d’opter pour un nom de marque plus court, ancré dans l’air du temps, dynamique et davantage en phase avec l’offre disponible en magasin. « Tous les magasins de la chaine Shoe Discount changent de nom. C’est le cas pour les boutiques en province de Luxembourg, à Marche, Libramont, Bastogne, mais aussi pour le magasin au Grand-Duché à Sandweiller » nous explique Céline, la gérante de la boutique de l’Hydrion.

Si le nom change, le concept, lui, devrait rester identique. Ces derniers temps, Shoe Discount a considérablement élargi sa gamme de vêtements et d’accessoires. Le mot « Shoe », jugé trop restrictif face à l’évolution de l’offre devait par conséquent disparaître. « L’entreprise reste la même. Il n’y aucune conséquence par rapport au magasin d’Arlon ».

« La qualité des produits reste inchangée et les prix sont toujours les plus bas possibles »

25% de remise pour le changement de nom !

Les amateurs de Shoe Discount d’Arlon ne seront pas déstabilisés puisque le Bristol continuera de proposer la même sélection de produits. Une sélection qui s’est étendue au fil des années, avec des chaussures ou vêtements en cuir et l’arrivée de marques réputées dans les étals, comme avec Adidas et Pumas.

Dans les couloirs et aux caisses, les clients auront également le bonheur de reconnaitre les mêmes visages. Le magasin de chaussures et textiles à prix plancher en profite en effet pour repartir avec la même équipe. « Le personnel reste le même. Il n’y aucune perte d’emploi » nous rassure Céline. « Cela fait deux ans que le personnel est présent et nous sommes heureux de continuer notre chemin ensemble ».

La conversion des magasins Shoe Discount vers Bristol démontre aussi que l’entreprise belge a les reins solides. « La société se porte très bien et est très saine. Nous souhaitons grandir. Nous comptons 160 magasins en Belgique, mais nous souhaitons élargir notre présence.  Des ouvertures sont prévues, mais pas pour l’instant dans la province de Luxembourg » conclut la patronne.

Enfin, pour fêter le changement de nom et l’ouverture officielle du Bristol, sachez que les équipes organisent un Week-End Festif. Les clients bénéficieront de 25% de remise le vendredi 7 décembre entre 18h30 et 20h30, et de 20% de rabais sur toutes les collections le samedi 8 et dimanche 9 décembre. Des animations sont prévues en marge de cet événement, comme des ateliers de grimage, la présence d’un photomaton au beau milieu du magasin, une distribution de popcorn ou encore un verre de bienvenue pour les plus grands.

Rouvroy : 70 étudiants de l’HERS réinventent Pinocchio ! (+photos/vidéo)

Rouvroy : 70 étudiants de l'HERS réinventent Pinocchio

Le Hall Sportif et Culturel de Rouvroy accueillait hier soir un spectacle pour le moins original. Des étudiants ont remis au goût du jour Pinocchio.

C’est un spectacle particulier, drôle, émouvant et profondément marquant qui s’est déroulé hier soir sur les planches du Rox de Rouvroy. Au départ, un personnage : Pinocchio.  Bien connu pour ses mensonges, sa naïveté et sa prédisposition à s’attirer les ennuis, le célèbre personnage est inscrit dans l’imaginaire collectif. À l’arrivée, le spectacle « Pinocchio, un être en devenir », pensé, créé, mis en scène de toute pièce par des jeunes, futurs éducateurs spécialisés ou enfants hébergés à l’IMP de Ethe.

Ils ont voulu donner leur vision à eux de Pinocchio, évoluant dans un monde complexe, marqué par la pauvreté, monde dans lequel justement les tentations n’en sont que plus grandes. Diverses questions ont été abordées en filigrane de cette pièce : comment faire pour ne pas céder ? Qui croire ?  A qui donner sa confiance ?  Comment ne pas se laisser emporter par les beaux parleurs, les escrocs en tout genre et les invitations à la fête ?

Ce genre de projet s’appelle dans le jargon théâtral une création collective. Mise en place par 70 étudiants de la Haute École Robert Schuman en 3e année d’éducateurs spécialisés, et les enfants de l’atelier théâtre de l’IMP de Ethe, le spectacle est le fruit de plusieurs mois de travail acharné. La pièce fut écrite par les étudiants eux-mêmes, en s’inspirant de la version moderne de Pinocchio proposé par l’auteur français Joël Pommerat, qui s’est lui-même basé sur le texte original de Carlo Collodi. « Ils ont récrit ce texte en s’inspirant de Pommerat. Mais on est vraiment sur un Pinocchio contemporain. On essaye de toucher des thématiques de notre époque » nous explique Elise Sironval, professeur d’art plastique à l’HERS.

D’ailleurs, Elise n’en n’est pas à son coup d’essai en la matière. « Cela fait 10 ans qu’on travaille sur la création collective mais c’est la première fois qu’on sort de l’école. Auparavant, cela ressemblait davantage à un cabaret de fin d’année » nous explique-t-elle. « Aujourd’hui, on tourne autour d’un vrai texte et on collabore avec un metteur en scène. C’est la première fois qu’on fait ça de manière plus professionnel ».

Une dynamique de groupe qui créée des étincelles

Le début du processus de création remonte au mois de juin dernier, lorsque les étudiants participants au projet ont été invité à découvrir la version contemporaine de Pinocchio en lisant le bouquin de Pommerat. Dès le mois de septembre, les acteurs en herbe ont commencé à travailler les différentes scènes de leur future pièce de théâtre. « Ce sont eux qui proposaient les scènes. L’objectif était qu’ils expriment leur créativité ».

 

Elise et les élèves ont été accompagnés durant ce projet par Emilie Liégois, professeur de français. « Ensemble, on a essayé de travailler la créativité. Histoire d’essayer de retirer des choses intéressantes ».

Durant les trois jours qui ont précédé le spectacle au Rox, les étudiants se sont retrouvés en résidence en compagnie de Luc Jaminet, un metteur en scène professionnel. « On a travaillé avec un metteur en scène pendant trois journées entières pour peaufiner nos réalisations » nous confie une élève.

« Et honnêtement, ce qu’il s’est passé est assez fabuleux. On était dans l’énergie du groupe. Comme c’est une création collective, il y a tout le travail sur la dynamique de groupe et ce qu’il en ressort en fantastique »

Une pièce pour la bonne cause !

Au final, les spectateurs ont profité d’une pièce polyvalente et dynamique, faite de théâtre, mimes, jeux d’ombres, chants, danses, slams et autres intermèdes musicaux. Pour Elise Sironval, le spectacle était avant tout une formidable opportunité pour ses étudiants. « C’est un projet captivant pour mettre en avant la création. Et travailler avec un metteur en scène professionnel, qui connait les codes du théâtre, est d’autant plus intéressant lorsqu’on suit une formation d’éducateurs spécialisés »

 

Cerise sur le gâteau de cette soirée franchement pas comme les autres, les bénéfices du spectacle seront reversés à l’association Ensemble pour Calypso. Ce sont les élèves de 3e qui ont choisi de venir en aide à cette ASBL. Elle vient en aide à Calypso, une jeune fille de 15 ans diagnostiquée IMC (infirme moteur cérébrale). Dans
son cas, elle ne tient pas sa tête, ne tient pas assise et a un usage limité de ses bras et mains. Elle ne parle pas et présente des difficultés pour se nourrir. Scolarisée à l’IME de Chenières, elle est également suivie au quotidien par des kinés, ostéopathe, orthophoniste (logopède). Depuis sa naissance, sa famille se bat pour que Calypso puisse acquérir le maximum d’autonomie et pour l’aider à mieux vivre.

Depuis 2008, elle est suivie par l’équipe du Professeur Brucker, à l’hôpital de Miami. Elle y suit un traitement appelé Biofeedback. Il s’agit d’une méthode d’électro-stimulation. Ainsi, grâce à celle-ci, elle a déjà beaucoup progressé : meilleure motricité et meilleur tonus musculaire. Un prochain voyage aux Etats Unis est programmé pour 2019, et les fonds récoltés hier soir seront reversés aux parents pour financer le voyage.

Arlon : l’U.S. Coffee distribue des cafés suspendus aux démunis !

Le café américain du centre-ville d’Arlon fait bénéficier d’un café ou d’une soupe suspendu dans sa boutique depuis 2014.

Depuis qu’il s’est installé dans le cœur du chef-lieu, l’U.S. Coffee a trouvé ses afficionados. Il faut dire qu’il s’agit de l’un des seuls commerces de la région proposant des produits typiquement américains. Dans ce commerce de la rue du Marché-Aux-légumes, toutes les saveurs de l’Oncle Sam sont disponibles : milk-shakes, chocolats chauds, muffins, donuts, smoothies, bagels sucrés ou salés, soupes et café. Ces deux derniers produits sont d’ailleurs au cœur du principe de café suspendu, mis en place chez U.S. Coffee depuis l’ouverture en janvier 2014.

Un café ou une soupe chez U.S Coffee

Pour rappel, le concept du café suspendu consiste à commander un café et en payer deux. L’un pour vous, et l’autre pour un client démuni qui en fera la demande. Cette tradition de solidarité, tout droit venue de Naples en Italie, remonte à la Seconde Guerre Mondiale. Si la pratique s’est peu à peu perdue, elle a repris du poil de la bête depuis quelques années. La formule séduit de plus en plus les commerces de l’Horeca et les patrons acceptent volontiers de devenir les intermédiaires de la solidarité. Preuve du succès, le 10 décembre a même été instaurée la Giornata del Caffè Sospeso (« journée du café suspendu »).

Du côté d’Arlon, Edwig Gilissen, le gérant de l’U.S Coffee, a mis en place ce concept de solidarité dans son commerce. « Les personnes dans le besoin peuvent venir chercher un café suspendu ou une soupe à emporter » nous explique-t-il. « Les donateurs peuvent eux payer une soupe ou un café lorsqu’ils viennent. Ils s’ajouteront à la liste des cafés suspendus ».
Les cafés et les soupes sont disponibles durant toute l’année, tant qu’il y a des donateurs pour faire preuve de générosité. Ce qui semble être la principale difficulté.

“Nous avons beaucoup de demandeurs, mais très peu de donateurs.»

«Il y en a évidemment, et je les remercie. Mais pas suffisamment pour faire face à la demande des plus démunis” conclut le gérant.

Attert : une ASBL à la recherche de fonds pour les enfants

Le restaurant Enzo Milano lance une opération de parrainage pour l”association “Les Petits Nicolas”. Les généreux donateurs sont libres de verser la somme de leur choix, avec un minium de 5€.

La Maison d’Enfants Les Petits Nicolas, situé rue de la Lorraine à Attert, est à la recherche de fonds. Agréée par l’Office Nationale de l’Enfance (ONE), la maison accueille chaque jour des enfants âgés de 0 à 6 ans, porteur d’un handicap ou non. Mais les coûts de fonctionnement sont élevés et les dons des particuliers permettent souvent de maintenir le paquebot à flot. Dans ce cadre, le restaurant Enzo Milano déploie une grande action caritative en faveurs de l’ASBL. Tout un chacun est invité à participer à cette action de parrainage.

Les différences qui font nos chances

En arrivant chez les Petits Nicolas, chaque enfant apporte son trésor. En semant un peu de patience, une poignée d’attention, beaucoup d’observation, les éducateurs spécialisés aident les chérubins à ouvrir leur malle. L’objectif est de faire grandir leur spontanéité, d’élargir leur horizon et d’aller à la rencontre des autres et de leurs différences. L’ASBL se décrit comme un lieu où il fait bon vivre et apprendre entouré par du personnel expérimenté et pluridisciplinaire pour que chaque instant passé ensemble soit source de découverte et de bonheur.

Finalement, les différences entre les enfants se révèlent être une chance et ensemble, ils partagent une autonomie commune.

Si vous souhaitez aider cette association de la province de Luxembourg, vous pouvez participer à leur action de parrainage en versant un montant d’un minimum de 5€ sur le compte BE65 1096 5322 3196 – BIC BKCPBEB1BKB avec la communication “Enzo pour Les Petits Nicolas”.

Pour toutes demandes de renseignements, veuillez prendre contact avec l’association par téléphone au 063/44.56.04, ou au 0471/45.62.02. Un site Internet est également à votre disposition pour en savoir plus en cliquant ici.

Arlon : La Fromagerie vous donne ses conseils pour réussir votre raclette !

La Fromagerie est une institution dans le centre-ville d’Arlon. À l’approche des fêtes de fin d’année et en pleine saison des raclettes, nous sommes allés à la rencontre de Benjamin Sigard, le maitre des lieux.

Il existe des commerces dont on a l’impression qu’ils ont toujours fait partie du paysage de la ville. La Fromagerie est l’un d’entre eux. Présent dans la Grand Rue depuis des décennies, la boutique a été reprise il y a quelques années par Benjamin Sigard et son épouse Christelle Parent, qui tient également une fromagerie dans le centre de Bastogne. Une volonté de reconversion professionnelle qui était présente depuis de nombreuses années, mais qui ne s’est pas faite en un claquement de doigt. « Nous étions dans l’horeca mon épouse et moi-même. L’envie de nous lancer était bien présente mais avec nos quatre enfants qui étaient encore petits à l’époque, c’était un peu compliqué » nous explique Benjamin Sigard, le gérant de la boutique.

Benjamin de la Fromagerie à Arlon

« Puis un jour, La Fromagerie d’Arlon était à remettre suite à des soucis de santé. L’occasion était trop belle pour nous car j’ai toujours aimé cette boutique. De par notre formation en hôtellerie, nous avions déjà une bonne base. La suite s’est fait « sur le terrain ».

Retour vers le terroir ?

Celui qui préfère se décrire comme un crémier et non un fromager, car il « ne fabrique pas » de fromages, explique que son rôle au quotidien consiste à toujours avoir « un comptoir bien achalandé avec des produits classiques et originaux, que je connais et donc que je peux vendre et conseiller avec facilité ». En professionnel aguerri, Benjamin Sigard remarque également des changements dans les modes de consommation. Les Gouda, Comté et Orval restent des valeurs sûres et sont indétrônables sur le podium des fromages préférés des belges, mais il observe une demande de plus en plus importante pour les fromages sans lactose. Ce qui ne pose aucun problème au maitre des lieux, qui dispose de plusieurs alternatives aux fromages traditionnels.

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le secteur du fromage suit des tendances. Et force est de constater que les consommateurs tendent à opérer un retour aux sources, selon le crémier.

« Les gens sont de plus en plus demandeurs de produits fermiers et artisanaux. Les fromagers industriels sont un peu en perte de vitesse, me semble-t-il »

« Je ne peux pas me permettre de juger les fromages industriels ou du supermarché. Mais je suis toujours surpris du nombre de personnes qui me disent qu’ils goûtent la différence entre un fromage coupé minute devant lui et celui en barquette coupé depuis longtemps ».

D’ailleurs, chez les Sigard-Parent, les fromages locaux ont la part belle. « Le fromage que nous avons toujours sur notre plateau à la maison est le Petit Metzertois. Un fromage fermier de la région qui n’est ni trop fort ni trop neutre. Il plaît à toute la famille » nous dit Benjamin.

Comment réussir sa raclette ?

Les soirées sont longues, les températures dégringolent, les plaids sont de sortis et les fêtes de fin d’année approchent à grands pas : bref, la saison des raclettes bat son plein ! Derrière les étals de La Fromagerie, cinq fromages sont les stars incontestées de la raclette : le Suisse, le Français, au poivre, fumée ou au brebis. Mais le crémier nous le glisse à l’oreille, « la raclette Suisse du Valais reste la plus gouteuse ».

 

Benjamin nous explique aussi qu’il est tout à fait envisageable de réaliser une raclette avec certains fromages belges. Tous ne conviennent pas, mais certaines pièces de caractère révèlent de jolies surprises à la dégustation. Quel que soit le fromage que vous choisissez, la secret d’une raclette réussie réside dans la délicatesse avec laquelle vous traiterez le fromage.

« Mon conseil simple pour bien déguster le fromage à raclette est de ne pas trop le chauffer. Il faut le laisser simplement fondre pour qu’il ne se dissocie pas. Cela permettra de ne pas avoir cette impression de graisse qui coule dans votre assiette »

« Le fromage est généralement coupé en tranches pour les appareils classiques. Cependant nous proposons en location des appareils « comme à la montagne » pour mettre des ¼ ou ½ roue de fromages »

Enfin, le plus célèbre crémier du chef-lieu nous conseille d’accompagner ce plat d’hiver d’un Apremont de Savoie. « C’est un vin blanc sec et léger qui passe très bien avec un fromage chaud qui lui sera plus lourd. Mais nous avons d’excellent cavistes dans la région qui proposent d’autre vins surprenants et qui pourront accompagner la raclette » conclut-il.

La Fromagerie                                                                                                               38, Grand Rue
6700 Arlon

Renseignements sur le site web en cliquant ici ou au 063/21.79.69

Ouvert le mardi et le mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, ainsi que le jeudi, vendredi et samedi de 9h à 18h non-stop.

Découvrez les plus beaux marchés de Noël en Belgique (+photos)

Les fêtes de fin d’années approchent à grands pas et avec elles, les traditionnels marchés de Noël. Petit tour d’horizon des plus beaux marchés de Belgique.

Vin chaud, décorations lumineuses, chants classiques, spécialités locales, artisans : la magie de Noël sera une nouvelle fois au rendez-vous cet hiver. Et rien de telle qu’une petite balade au cœur des plus beaux marchés de Noël pour entamer la période des fêtes de fin d’année dans une ambiance féérique. Shootlux vous propose un petit tour d’horizon des marchés immanquables dans le plat pays. Suivez le guide et laissez-vous emporter.

  1. Les Plaisirs d’Hiver, Bruxelles

C’est le marché de Noël le plus célèbre de Belgique. Les Plaisirs d’Hiver envahissent le centre-ville de la capitale avec 200 chalets, des manèges, une patinoire géante et l’incontournable grande roue. Ouvert du 30 novembre au 6 janvier 2019, le marché propose des spectacles de sons et lumières sur la Grand Place, un sapin géant et des tonnes de cadeaux et gourmandises auprès des différents artisans. L’immanquable des Plaisirs d’Hiver reste bien entendu les cortèges de lumière qui défilent dans la ville chaque samedi entre 18h et 20h.

Plusieurs endroits seront réquisitionnés pour accueillir les fééries de Noël, comme la Grand Place, la Place de la Monnaie, la place Sainte-Catherine ou encore la Place du Marché aux poissons. Une occasion magique de découvrir ou redécouvrir les beautés de la capitale de l’Europe sous les illuminations de Noël.

Informations en cliquant ici

  1. Le Village de Noël, Liège

La ville de Liège peut se targuer d’avoir le plus grand et le plus ancien village de Noël de Belgique. Depuis les années 1986, la cité ardente se métamorphose à l’occasion des fêtes de fin d’année. Il est devenu, de par sa taille, sa durée et son esprit, un marché incontournable en Europe, avec près de deux millions de visiteurs chaque année.

Plusieurs centaines de chalets s’installent dans le cœur de la ville et de nombreuses festivités rythment la visite des visiteurs venus de tous les horizons. La piste de luge devant le Palais des Princes Évêques, la grande roue et la patinoire géante devraient ravir les petits. Les grands, eux, pourront compter sur la présence des commerçants  pour déguster les nombreux produits de bouche ou un bon vin chaud.

Particularité du marché à Liège, le Village de Noël fonctionne comme une véritable ville. Un bourgmestre, des conseillers et des échevins sont chargés de l’animation folklorique pendant un mois, du 30 novembre au 30 décembre. Un fonctionnement insolite, qui rend l’événement d’autant plus unique en Belgique.

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  1. Les Gentse Winterfeesten, Gand

Moins connu du côté francophone, les Gentse Winterfeesten n’en sont pas moins un événement immanquable pour les férus des marchés de Noël. Le centre-ville pittoresque d’une des plus belles villes du pays se voit envahir par environ 150 chalets en bois, entre la Sint-Baafsplein et le Korenmarkt.

Les étals des artisans s’étirent sur des centaines de mètres et proposent des idées cadeaux originales pour les grands comme les petits. Entre les pins et sapins, un parfum de résine et de vin chaud enivre les passants et les plonge dans le monde merveilleux de Noël. Les spécialités culinaires locales sont un passage obligé pour les gourmets, avec notamment les célèbres gaufres et crêpes.

Un moment d’émerveillement garantit, tant la ville de Gand est réputée pour la qualité de ses animations. L’ensemble de la ville enfile ses atouts de Noël du 7 décembre au 6 janvier 2019.

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  1. Le marché de Noël, Bruges

Du 23 novembre au jour de l’an, la Grand Place et la Place Simon Stevin seront transformées en d’agréables marchés de Noël. Réputée pour ses lumières scintillantes et ses décorations digne des milles et une nuits, Bruges propose un marché et un village de Noël de toute beauté. Le centre des festivités aura lieu sur le Markt, où se dressera notamment la patinoire.

Un second marché de Noël s’érigera Place Simon Stevin. Un marché organisé en toute convivialité pour faire le plein de cadeaux et partir à la rencontre des artisans. Les échoppes de ceux-ci proposeront tant des produits de bouche, que des petits objets fabriqués à la main.

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  1. Cœur en Neige, Mons

La capitale de la Culture 2017 organise incontestablement l’un des plus jolis marchés de Noël en Belgique. Cœur en Neige combine chalets traditionnels, spectacles de rue et animations. La patinoire de 900m² est inratable mais la crèche et la maison du père Noël vaut le détour. Un chemin de glace, un village d’artisans, une piste de luge et les balades des échassiers montois dans les rues, constituent les autres animations qui ont fait la réputation du marché.

L’événement est si important qu’il se déroule sur cinq semaines et rassemble plus d’une cinquantaine de chalets. L’apogée de Cœur en Neige a lieu le samedi et le dimanche qui précède Noël avec la parade féérique. Cerise sur le gâteau, les animations féériques sont pour la plupart gratuites en centre-ville.

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