Dans quelques semaines, nos chères petites têtes blondes vont aborder leurs vacances d’été. Avec le nouveau rythme scolaire, ce seront cette fois non pas huit mais bien sept semaines où il faudra s’occuper d’eux. Un casse-tête pour les parents ? BDK Stages, l’un des organisateurs de stages les plus réputés de la région, a accepté de répondre à nos questions. 

Les congés professionnels n’étant pas à rallonger, il faut parfois trouver des solutions alternatives. Les grands-parents, les camps pour les scouts ou les patros mais également les stages. L’offre est de plus en plus importante à ce niveau et les structures professionnelles doivent se renouveler pour offrir un panel qui intéresse un maximum d’enfants.

C’est le cas chez BDK Stages et Séjours où l’on est actif depuis maintenant 35 ans dans ce type d’offres. “Pas mal de choses ont évoluées au fil de toutes ces années mais les derniers temps ont été particulièrement compliqués à gérer. Le Covid et la difficulté d’organiser des stages, la crise de l’énergie qui a entraîné une augmentation des coûts et récemment, le changement des rythmes scolaires » explique Dominique Gardeur, le fondateur de BDK.

“On a donc dû se réinventer pour nous permettre de rester attractif malgré la profusion de stages dans chaque commune. Pour cela, nous avons augmenté notre offre en la diversifiant et aussi, en offrant un prix toujours accessible malgré la concurrence qui peut, elle, bénéficier de location bien moins onéreuse. Notre action la plus importante cet été est d’offrir un stage gratuit si l’on en réserve au moins trois autres. On n’aurait jamais cru devoir en arriver là mais la situation nous y pousse.”

Paradoxe d’une situation où de nombreux opérateurs évoquent une baisse pouvant aller jusqu’à 50%, les stages à l’étranger ne se sont jamais aussi bien portés. Pour preuve, l’offre sur l’Espagne qui explose littéralement chez BDK. “On a non seulement atteint des meilleurs chiffres avant le Covid mais là, on les dépasse déjà largement” continue le directeur. “Une situation que l’on peut notamment expliqué par notre notoriété mais aussi par l’envie des jeunes qui ont été bloqué durant le Covid de retrouver le plaisir d’aller en vacances.”

Le chèque-cadeau, un petit coup de pouce ?

Chaque année, une famille dépense en moyenne 359 euros par enfants pour leurs stages. Beaucoup de trop pour la Ligue des familles qui réclame l’instauration d’un chèque-stage. Celui aurait deux objectifs, diminuer la note finale dépensée par les parents mais aussi d’assurer que tous les enfants puissent participer à ces différents stages.

Actuellement, un enfant sur quatre ne peut participer à des stages et ce rapport pourrait passer à un sur deux dans les prochains mois. Dans son dernier rapport, la même Ligue des familles évoque une famille de trois enfants qui s’est retrouvée avec un montant entre 1000 et 1500 euros sorti de leur poche pour les stages estivaux.

Des cas qui ne sont pas rares et qui tentent à se multiplier avec l’arrivée du nouveau rythme scolaire. Autant dire que ce petit coup de pouce serait une belle bulle d’oxygène pour les familles mais aussi pour les organisateurs de stages.

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