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vendredi, juin 13, 2025
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Messancy : un marché bio tous les vendredis !

Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy

Un petit marché bio se tient tous les vendredis dans une ferme d’Habergy. Une occasion en or pour les habitants qui désirent se fournir en produits frais et sains. 

Luc Koedinger et Natalia Costea sont des patronymes qui ne vous disent peut être rien. Pourtant, ils font le bonheur de dizaines d’habitants de la région avec leurs produits frais et bio. Les deux acolytes gèrent en effet ensemble une coopérative agricole baptisée Lumbrikina, en hommage à leur premier collaborateur au jardin, le lombric.

Depuis la mi-juin 2018, Luc et Natalia ont ouvert les portes du P’tit marché bio d’Habergy dans un bâtiment de l’exploitation agricole. On y trouve des fruits et légumes de saison, cueillis le matin et vendus le soir même, des œufs bio, des produits transformés en hiver, des confitures et du pain maison au levain 100% blés anciens. Le marché est accessible tous les vendredis de 16h à 19h, et le magasin de la ferme les samedis de 9h à 12h.

Coopérateurs de Climax Perma-coop, le maraichage et l’arboriculture fruitière sont les deux activités principales des fermiers. “Nous exploitons sur une dizaine d’hectares plus de 200 variétés d’arbres fruitiers différents. Des noix, noisettes, poires, pommes, mirabelles et bien d’autres variétés actuelles et anciennes” soulignait récemment Luc à nos confrères de l’Avenir.

Derrière cette activité se cache avant tout la volonté de respecter la nature et de profiter de l’incroyable écosystème qu’elle nous offre. “La permaculture et l’agroécologie inspirent notre philosophie et nos méthodes de travail” expliquent Luc et Natalia. “Nous visons l’agradation des sols, c’est-à-dire enrichir les terres de culture en culture, de saison en saison grâce à une vie du sol diversifiée car respectée. En pratique, le sol n’est jamais laissé nu, il a en permanence une couverture végétale. Il s’agit de copier un modèle qui fonctionne à merveille… la forêt.

Désireux de préserver la santé des habitants et l’environnement qui les entourent, celui qui aime se décrire comme un jardinier-altermondialiste explique que “la présence de végétaux comme les arbres et les arbustes des haies nous aide à garder de l’humidité au sol tout en évitant l’érosion, de l’abriter du vent et du trop de soleil. Ils enrichissent la terre par leur feuillage tombé et par leurs longues racines qui remontent des minéraux des profondeurs… et en cadeau ils nous stockent du carbone”. 

Aucun produit chimique !

Dans la ferme et au sein des cultures, les produits chimiques sont bannis sans aucune forme de ménagement. “Il va sans dire que les produits de synthèse n’ont pas leurs places dans nos cultures, sur nos sols, n’y le cuivre qui est pourtant encore accepté dans le cahier de charge biologique” nous informe Luc.

En réalité, Lumbrikina n’a pas besoin d’avoir recours aux pesticides. Spécialistes de la nature, les deux exploitants connaissent parfaitement son fonctionnement et savent que de tels produits sont tout simplement inutiles. “Nous privilégions collaborer avec notre environnement, c’est-à-dire profiter de l’appétit des insectes auxiliaires qui nous dévorent les nuisibles et des bienfaits de végétaux qui par leur parfums camouflent la présence de certains légumes aux ravageurs”.

A terme, les deux éleveurs désirent réaliser une production végétale et par la suite animale de qualité et cela pour respecter les terres et les habitants de la région. “Notre objectif et de nourrir les habitants de notre village Habergy et des alentours. Par notre projet, nous aimerions également créer de liens de solidarité et contribuer à ressouder la communauté localement”.

“Le circuit-très-court est notre ambition, puis éviter les emballages, recycler ce qui est possible : des petits pas dans une transition nécessaire”

 

Au printemps 2019, Natalia espère pouvoir proposer des paniers de légumes. La diplômée en maraîchage biologique contribue pour cela à créer un potager au verger en améliorant la vie du sol. Depuis cet autonome, elle concocte un plan de culture diversifié pour la saison prochaine. De son côté, Luc continue de s’intéresser aux arbres fruitiers, aux arbres têtards et aux haies. Il a conçu et planté le verger variétal de la coopérative en créant un biotope où grouille la vie et qui accueille depuis cette année les planches de maraîchage. L’automne arrivé, Luc part tailler et soigner les vergers et jardins fruitiers dans la grande région. A partir de la rentrée Luc va enseigner le maraîchage biologique à l’IFAPME de Libramont.

A noter également que Lubrikina met en vente des sapins de Noël Nordmann tous les vendredis de 16h à 19h et samedi de 9h à 12h. Cultivés à Habergy-Guelf sans produits chimique, ils sont proposés à des prix défiants toute concurrence : les abres de moins de 2 mètres sont à 20€, les sapins de 2,5m sont à 25€ et les grands sujets de 3,5 à 5m sont à 30€.

Le ptit marché bio                                                                                                         4, Rue Jacques                                                                                                          6780 Habergy

Informations pratiques au 0471/44.03.40 ou sur le page Facebook en cliquant ici.

 

Arlon : ouverture d’un Escape Room !

Évocation du thème The White Dream, de l'Escape Room Arlon

Le deuxième Escape Room de la province de Luxembourg ouvrira ses portes ce dimanche 16 décembre à Arlon. Deux histoires seront à disposition des joueurs.

Le succès des Escape Room ne se dément pas. Issu de l’univers des jeux vidéo, l’Escape Room est un jeu d’évasion grandeur nature qui consiste à s’échapper d’une pièce dans laquelle vous êtes enfermés. Les joueurs, généralement en groupe de deux à dix participants, doivent chercher des indices disséminés dans la pièce puis les combiner pour résoudre des énigmes. Dans la plupart des cas, les joueurs disposent d’une heure pour parvenir à prendre la poudre d’escampette.

L’essor de ce type de jeu est si fulgurant qu’un Escape Room va ouvrir ses portes dans le chef-lieu luxembourgeois dès ce dimanche 16 décembre. Situé en bas de la rue de Neufchâteau juste en face de la grande pharmacie Denis, l’établissement ludique promet déjà de mettre vos méninges à rude épreuve.

Les épreuves dureront maximum une heure et sont accessibles à tout le monde. Les défis ont été confectionnés de la manière à ce que la réflexion et la stratégie soit vos meilleurs alliés. Les responsables promettent également que les émotions seront bel et bien au rendez-vous : stress, joie, euphorie, déception et peur !

L’arrivée de l’Escape Room Arlon est une excellente nouvelle pour les habitants du Sud-Luxembourg. Jusqu’ici, la seule enseigne similaire dans la province se trouvait à Durbuy, dans le nord. Du côté du Grand-Duché, les joueurs devaient rejoindre Dudelange ou Luxembourg-Ville pour s’adonner à une partie de ce jeu original.

Selon les spécialistes du secteur, le concept est promis à un bel avenir. Comme le marché du jeu d’évasion grandeur nature est jeune, les concepts continuent d’évoluer. Les décors sont de plus en plus immersifs et rappellent l’univers du cinéma. Ainsi, certaines salles de jeux se spécialisent dans un domaine de prédilection, comme les thrillers, la science-fiction ou l’horreur. Les dernières tendances en date sont l’intervention d’acteurs au beau milieu du jeu ou l’implantation de scénario dans des lieux atypiques ou chargés d’histoire

Deux histoires

Du côté d’Arlon, les joueurs pourront choisir entre deux histoires. La première est baptisée The White Dream et vous fait voyager dans l’univers des rêves : les rêves sont toujours beaux et délicieux. Mais pas ce soir, car ce soir ton pire cauchemar est devenu réalité. Vous êtes coincé dans un rêve ! Un rêve dans lequel vous préfériez ne pas être. Pour une raison étrange, vous vous retrouvez dans le rêve d’une fille nommée Agatha. Vous devez absolument sortir de là car dans une heure exactement, la jeune Agatha se réveillera et quand elle le fera, il n’y aura plus de retour pour vous. Vous serez coincé dans ses rêves pour toujours.

Évocation du thème The White Dream, de l’Escape Room Arlon

La seconde histoire vous plonge dans la vie torturée et effrayante du Dr. Jackson. Vous êtes enfermés dans le bureau caché du docteur Jackson, qui aime expérimenter et provoquer une certaine agitation dans le monde médical. La légende raconte que les méthodes préférées de ce médecin sont la diathermie ou même la lobotomie. Ces pratiques sont interdites depuis longtemps, mais vous ne souhaitez pas prendre de risque. Pourtant, Jackson commencera son opération dans exactement 1 heure. Un seul mot d’ordre : fuir !

Le mystérieux Dr. Jackson, de l’Escape Room Arlon

L’Escape Room d’Arlon est accessible par groupe entre deux et six joueurs. Les prix sont dégressifs selon le nombre de participant. 30€ par personne pour deux joueurs, 26€/pp pour trois joueurs, 24€/pp pour quatre joueurs, 22€/pp pour cinq joueurs et 20€/pp pour six personnes. Pour les groupes qui comportent plus de six personnes, veuillez prendre contact avec la salle de jeu.

A noter que les enfants sont les bienvenus : les responsables ont mis en place une version enfant du thème The White Dream. Histoire qu’ils s’amusent aussi pendant que les grands s’essayent à la version adulte.

Toutes les informations pratiques et le module de réservation sur le site officielle en cliquant ici ! Une page Facebook est aussi à votre disposition en cliquant ici.

L’International Motor Show aura lieu ce week-end !

La 21e édition de l’International Motor Show Luxembourg se tiendra le week-end du 14 au 16 décembre prochain. La richesse des collections présentées devraient plaire aux amoureux des belles mécaniques.

Traditionnellement, l’International Motor Show de Luxembourg clôture de belle façon l’année automobile et la saison de sports moteurs. Voitures et motos d’exception, GT, modèles sportifs ou de prestige, véhicules transformées, F1, WRC, MotoGP : le salon consacré à l’automobile et aux motos est de retour pour la vingt et unième fois au Luxembourg. Il ouvrira ses portes le week-end des 14, 15 et 16 décembre dans les halls de LuxExpo/The Box, au sein du Kirchberg. Une nouvelle édition marquante à plus d’un titre avec quelques expositions dont la manifestation a le secret.

L’une des expositions marquantes de ce cru 2018 sera sans conteste celle réservée au 70e anniversaire de Lotus. Le légendaire Colin Chapman a construit sa première voiture en 1948. Sur une base d’Austin 7, il crée ainsi la Lotus MK1 et l’engage directement en compétition. On sait que s’en suivra une glorieuse épopée construite autour de nombreuses stars du volant. Le Motor Show reviendra en détail sur cette histoire et présentera quelques modèles d’exceptions.

Comme le veut la tradition, une large place est consacrée à la compétition au cœur même du salon. Cette 21ème édition permettra aux visiteurs d’approcher des voitures et des motos qui s’expriment habituellement sur les circuits, dans les rallyes, sur les tracés de courses de côte ou encore sur les pistes de Rallye Raid. Voici la liste non exhaustive des bolides exceptionnels qui seront présents sur place :

  • La Ford Fiesta WRC des Champions du Monde 2018 Ogier/Ingrassia sera bien en vue sur le stand du Garage Paul Wengler
  • La carrière de Bruno Thiry et de ses co-pilotes sera ainsi célébrée avec quelques-unes des voitures qu’ils ont conduites vers la victoire.
  • Dylan Pereira, le pilote luxembourgeois qui brille en Porsche Cup, accueillera ses fans auprès de sa voiture durant tout le week-end.
  • Le Fan Club Luxembourgeois de Walter Röhrl a rassemblé une nouvelle fois une belle collection de bolides ayant marqué la carrière du Champion Allemand.

Un événement familial !

Les motards ne seront pas laissés en reste. La salon consacrera une part importante de son espace à l’histoire des Classes Moyennes avec les Grands Prix en 250cc, 350cc et Moto 2. Les Grand-Prix de vitesse pure moto ont de tous temps rassemblé différentes catégories. Parmi celles-ci, les moyennes cylindrées ont écrit quelques pages d’histoires spectaculaires avec ses champions emblématiques et ses défis technologiques. Toutes les étapes importantes, de 1949 à 2018, seront évoquées à l’International Motor Show.

Pour les amateurs de deux roues, on notera également la présence d’une partie de la collection Thiry à Habay avec une dizaine  d’anciennes motos d’origine allemande de 1914 à 1968. Mais aussi la possibilité de partir à la rencontre de créateurs/transformateurs de motos qui vous feront découvrir leurs constructions originales dans le Hall7. Café-Racers, Custom et autres Choppers ne manqueront pas de vous interpeller.

À coté des ces présentations statiques, une importante place est consacrée aux animations… spectaculaires et bien entendu, entièrement tournée vers les sports moteurs sur deux et quatre roues… N’hésitez pas à parcourir la galerie photos pour en (sa)voir plus sur ces Rois de la dérive interminable et de la godasse de plomb ou sur les Kings de la poignée dans le coin et du freinage de trappeur.

L’une des particularités de ce week-end qui sent bon la passion est l’aspect familial de l’événement. Les petits et les grands enfants y trouvent leur bonheur, avec notamment les voitures électriques réservées aux plus petits, dans un espace sécurisé. À coté des ces présentations statiques, une importante place est consacrée aux animations. Ou encore grâce aux différents shows et baptèmes de Drift et leurs voitures de plus de 500cv. Mais aussi sur la piste de Trial XTrem audacieusement animé par l’Italien Samuele Zuccali. Un large espace est réservé aux modèles réduits et aux animations qui y sont attachées de même que des simulateurs de pilotage pour expérimenter vos talents.

Informations pratiques et achat des préventes en CLIQUANT ICI !

International Motor Show – Luxembourg
Plateau du Kirchberg – LuxExpo/The Box
14, 15 et 16 décembre 2018

Gaume : la peste porcine ne tue pas que les sangliers ! (+vidéo)

Exploitant forestier province du Luxembourg

Les exploitants forestiers de la province de Luxembourg tirent la sonnette d’alarme. Leurs entreprises pourraient bientôt mettre la clef sous le paillasson. En cause, la peste porcine et les ravages des scolytes.

Les bois et forêts de la province de Luxembourg représentent un milieu économique inestimable pour de nombreuses professions, dont les exploitants forestiers. Mais jusqu’à quand ? Depuis la crise de la peste porcine, les entreprises de bois se retrouvent dos au mur et ne parviennent plus à joindre les deux bouts.

Pour comprendre la situation, nous sommes allés à la rencontre de Jean-Louis Bodart, le directeur de Gaume Bois. Celui-ci nous a donné rendez-vous à Lahage, dans la commune de Tintigny, où sont situés les bois sur lesquels ils travaillent actuellement. Située à Lamorteau, dans la commune de Rouvroy, sa société avait les reins bien solides jusqu’au mois de septembre. Mais la détection de la peste porcine a tout remis en cause. « L’avenir de notre exploitation, qui représente une vingtaine de familles, dont la moitié en salarié et l’autre moitié en sous-traitants indépendants, est clairement mise en cause à cause de la peste porcine » nous explique Jean-Louis.

« Avant la peste porcine, la société était en très bonne santé financière. Maintenant, nous sommes en grande difficulté car entre le 14 septembre et le 15 octobre, nous n’avons pas pu travailler. Nous avons ensuite obtenu une dérogation pour reprendre notre activité, mais cela a été beaucoup de paperasse ».

Afin de subvenir aux besoins de trésorerie des exploitants forestiers, l’Office économique du Bois avait annoncé il y a quelques semaines qu’il interviendrait. Mais du côté de Gaume Bois, l’aide se fait toujours attendre. « On ne demande pas la lune : sur les deux millions d’euros de bois que l’on a acheté, on demande simplement une aide de 25%. On n’a pas touché le moindre euro. Or, nous avons des engagements financiers ».

Le chef d’entreprise ne veut pas pour autant lancer la pierre aux responsables politiques. « Les gens qui gèrent cette crise ont une réalité du terrain. Les décisions qui sont prises sont les bonnes. Par exemple, l’augmentation du quota de chasse des sangliers est une bonne idée car la population a augmentée de manière exponentielle. Les barrières autour de la zone contaminée ont aussi un impact mais les animaux ont un cerveau. Cela n’empêche pas tout » continue le responsable de Gaume Bois. « Le seul problème avec les responsables politiques, c’est qu’ils ne sont pas conscients des problèmes qu’ils créent avec leurs mesures. Depuis un mois et demi, on doit dépenser une énergie inimaginable.

« C’est une ouverture de parapluie en cascade : ce n’est la faute de personne »

Des enjeux financiers colossaux

Jean-Louis Bodart estime qu’un petit peu de bon sens pourrait permettre de débloquer une partie de la situation. Il reproche aux autorités de ne se baser que sur l’avis de 3 ou 4 experts européens, qui se sont occupés des cas de peste porcine en Tchéquie. Or, la maladie continue de se répandre dans toute l’Europe de l’est. Selon lui, ce comportement qui consiste à ne pas écouter les conseils des hommes de terrain pourrait avoir des conséquences fâcheuses.

Au printemps, les sangliers vont en effet avoir les premières portées et la maladie risque de se propager. Le temps presse et il est donc plus que temps de demander l’avis à ceux qui côtoient réellement les animaux. « Je ne suis pas un expert, je ne suis pas chasseur mais j’ai des connaissances. Il y a de nombreuses personnes qui ont l’expertise de la chasse et des idées qui ne sont pas mauvaises » détaille Jean-Louis, un peu résigné.

« La parole des experts font figure d’évangile. Or, les gens sur le terrain, comme les chasseurs, ont des solutions à proposer mais personne ne les écoute »

Si les responsables des entreprises de bois sont inquiets de la situation, c’est que les enjeux économiques sont énormes. « Si la maladie n’est pas éradiquée, cela peut mettre en péril notre activité mais aussi toute la filière porcine dans toute l’Europe. Les enjeux financiers sont tellement importants en cas de contamination que l’on doit prendre toutes les mesures. Comme nous sommes les seuls dans la région à travailler dans le bois, si la peste venait à se répandre, on pourrait être poursuivi pour propagation » avertit Jean-Louis.

Pour s’assurer que la peste porcine ne se répande pas dans les zones saines, la protection civile oblige désormais les exploitants forestiers à désinfecter leurs équipements et matériels. Une contrainte que Gaume Bois juge absolument nécessaire, mais dont il regrette la manière avec laquelle elle est imposée.  « On a suivi une formation d’une heure auprès de la protection civile pour apprendre comment désinfecter les machines. Mais ce n’est pas notre job ! Nos moyens pour nettoyer sont rudimentaires par rapport à ceux de la protection civile. Ce sont des heures que l’on va devoir passer à faire ça et pendant ce temps-là, on ne fait rien d’autre. Ce sont des dépenses financières supplémentaires dans une situation très difficile »

Pour Stéphane Bairin, chef d’unité adjoint à la protection civile, cette information et formation des exploitants forestiers est obligatoire. « C’est une mesure obligatoire car ils travaillent dans une zone tampon avec une dérogation. Donc ils sont susceptibles d’être présents dans des zones à risques. Ils doivent respecter des règles de bio-sécurité assez strictes » nous explique-t-il. « L’opération de désinfection est à réaliser quand ils quittent la zone pour aller dans une zone non contaminée ou dans une autre zone de la zone tampon assez distante. S’ils passent juste dans le bois à côté, ce n’est pas nécessaire ».

Exploitant forestier province du Luxembourg

Mais M. Bodart n’en démord pas. La désinfection dans les règles de l’art ne change rien à la donne en cas de contamination. « La DNF a des obligations de moyens mais pas de résultats ! Personne ne peut nous garantir à 100% que le virus ne sera plus sur nos machines et qu’on amènera pas la peste plus loin. Personne ne veut prendre la responsabilité de dire que les machines sont désinfectées » nous explique-t-il.

« Je ne suis donc pas très chaud pour déplacer les machines.  Avant que les machines ne quittent la zone, j’ai besoin de garanties solides car je ne veux pas être plus tard accusé d’être responsable ou co-responsable de la propagation de la maladie », continue Jean-Louis, qui doute fortement qu’une assurance prendra le risque d’assurer un cas comme le sien.

« Apparemment, les exploitants forestiers gaumais n’ont pas la même valeur qu’un autre habitant du pays. On doit se débrouiller tout seul alors qu’une des missions de la protection civile, c’est d’intervenir en cas de crise sanitaire »

La province de Luxembourg laissée pour compte ?

Lorsqu’on évoque l’avenir, l’exploitant forestier n’a pas beaucoup d’espoir. « Notre avenir est très incertain. On n’a aucune garantie de quand on touchera de l’argent. Et la maladie continue à se propager. Donc je suis inquiet face au phénomène. Et en plus, les scolytes (cet insecte dont les larves mangent le bois des épicéas) sont en train de bouffer tous les résineux en Gaume et si nous n’intervenons pas rapidement, cela va être la catastrophe au printemps. On parle beaucoup des paysages wallons, mais personne n’intervient pour les sauver ici en Gaume »

Une inquiétude bien légitime, puisque des sangliers contaminés ont été retrouvés à moins d’un 1km à vol d’oiseau des bois où travaillent actuellement Gaume Bois. La zone noyaux, où toute activité sont strictement interdite, risque donc d’être prochainement étendue jusqu’à cet endroit. « Et là, ce sera la fin des haricots car ça sera toute la zone ou j’ai mes 30.000m² de bois ».

Par rapport au virus, M. Bairin, l’agent de la protection civile, indique que le travail mené sur le terrain est pertinent et va dans le bon sens. « Le virus avance, c’est certain. Mais c’est prévu, il n’y a pas de surprises par rapport à ça. Mais toutes les mesures qui sont prises sont prises pour éviter que le virus continue de s’étendre. La destruction et le ramassage des carcasses est indispensable. Globalement, on arrive aux 500 carcasses ramassées. L’animal meurt rapidement, mais le virus reste actif plusieurs mois et peut contaminer d’autres animaux sains. C’est bien là tout le problème ».

« Bien avant l’arrivée de la peste porcine, il y avait une sensibilisation au DNF. Les vétérinaires étaient au courant. Il y avait une garde, une vigilance qui était en place. Une vigilance qui a permis de mettre en exergue la peste porcine. Donc tout est très bien organisé depuis très longtemps » conclut le responsable.

Et Jean-Louis Bodart de conclure :

« La Belgique, elle s’arrête à Gembloux. Ce qui est en-dessous, comme la province de Luxembourg, ça fait longtemps que ça représente très peu d’électeurs. On a toujours été laissé pour compte »

Province de Luxembourg : nos forêts en péril ?

Les épicéas des forêts belges sont attaqués par les scolytes. En province de Luxembourg, la situation est particulièrement alarmante.

La peste porcine n’est pas le seul phénomène qui sévit actuellement dans nos forêts. Depuis la sécheresse et les températures extrêmement élevées de l’été, des dizaines d’hectares de forêt sont frappés de plein fouet par la crise du scolyte. Une crise qui touche toute l’Europe, mais qui impacte particulièrement la province de Luxembourg. En effet, l’invasion des scolytes vient s’ajouter à la crise de la peste porcine et créée un effet boule de neige. Si la maladie des sangliers n’est pas éradiquée, et que les exploitants forestiers ne peuvent pas rentrer dans la zone, les insectes risquent de se multiplier et de causer de gros dégâts car les arbres malades n’auront pas été coupés.

Le scolyte est un insecte de la famille des coléoptère et mesure entre 2 et 6mm. De couleur noir, brun foncé ou rougeâtre, ces insectes sont xylophages, c’est-à-dire que leur alimentation est principalement composée de bois et d’aubier (la partie de l’arbre qui se situe entre le bois de cœur (duramen) et la seconde écorce). A l’état adulte, certains sont attirés par l’odeur du bois mort. D’autres scolytes sont, eux, attirés par certaines hormones de stress émises par des arbres malades ou déshydratés. Il n’est donc pas étonnant de constater une recrudescence de cet insecte quand les étés sont chauds et secs.

Le cauchemar des exploitants forestiers !

Si cet insecte est le plus craint tous les exploitants forestiers de Belgique, c’est que ses dégâts sont considérables pour la filière bois. Le scolyte creuse des galeries sous les écorces et pondent des larves, qui engendrent la destruction de tout le système vasculaire de l’arbre, qui finissent par le tuer.

En temps normal, la filière du bois transforme près de deux millions de m³ de résineux. Mais selon les premières estimations, ce sont près d’un million de m³ de bois atteint par les scolytes qui devrait être récolté. Dans le secteur, on craint des pertes financières importantes et que le marché soit inondé par l’offre. Le bois sain se vend entre 60 et 70€ du m³, tandis que les bois avec scolytes se vendent seulement entre 10 et 20€ du m³.

Une situation que connait bien Pierre Bodart, le responsable de Gaume Bois. “On a commencé la coupe des Douglas, avec un petit peu d’épicéas dans le lot. Et on s’est aperçu qu’il y avait une partie de bois atteint par les scolytes. Donc le propriétaire nous a demandé de couper les arbres pour que les insectes n’aillent pas dans les autres parcelles limitrophes”.

Pour rappel, le scolyte est un insecte qui peuple depuis toujours nos forêts de Wallonie. Mais c’est sa prolifération qui inquiète aujourd’hui. Selon Quentin Leroy, de l’Observatoire Wallon de la Santé de la Forêt, “le problème cette année est que nous sommes face à une surpopulation suite aux événements climatiques. De nombreux arbres sont tombés durant l’hiver, et puis on a eu des températures extrêmement élevé et un temps sec : tout ce qui est favorable au développement de l’insecte”. En effet, si le cycle de reproduction dure normalement 6 semaines, il se réduit à 4 semaines en cas de temps très chaud. Comme l’été fut caniculaire en Belgique, l’insecte s’est répandu à la vitesse grand V.

“Actuellement, nous avons des attaques très importantes qui vont tuer un volume d’arbre très élevé” continue Quentin Leroy au micro de nos confrères de la RTBF. “Notre rôle en tant que gestionnaire, c’est de réduire au maximum la population présente dans les arbres pour éviter que l’année prochaine les insectes ne créent encore plus de dégâts”

“Il n’y a pas de remède. On peut gérer la situation, mais pas l’annuler. La population est présente et le sera toujours”

Travaux E-411 Arlon-Sterpenich : deux bandes vers Luxembourg et fin des travaux vers Bruxelles

Deux voies de circulation seront à nouveau ouvertes à la circulation en direction du Luxembourg dès le jeudi 13 décembre. Vers Bruxelles, les travaux sont terminés.

Bonne nouvelle pour les usagers de l’autoroute E411 entre Arlon et Sterpenich. Comme précédemment annoncé, les conditions de circulation vont être fortement améliorées vers le Luxembourg durant l’hiver : deux voies seront disponibles avec une vitesse réduite à 90km/h dès le 13 décembre. Un changement de taille qui devrait apaiser la colère des milliers de frontaliers, bloqués quotidiennement dans des bouchons monstres.

Mais ce retour à une situation plus ou moins normale ne signifie pas pour autant que les travaux vers Luxembourg sont terminés. Pendant la période hivernale, le travail se poursuivra lorsque cela s’avère possible en réduisant la circulation à une seule voie vers le Luxembourg en dehors des heures de pointe. Les opérations porteront sur les zones de refuge, ainsi que sur les zones techniques. Le revêtement de la bande d’arrêt d’urgence sera démoli et préparé (drainage et renforcements locaux) par tronçon pour recevoir les nouvelles couches de revêtement dès le retour de conditions météorologiques favorables. Il n’était pas possible de travailler en bande d’arrêt d’urgence pendant les terrassements des zones de refuges.

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Fin des travaux vers Bruxelles

En 2019, au retour des conditions météorologiques favorable, la pose des couches de roulement devra avoir lieu sur toute la largeur de l’autoroute, depuis la voie rapide, jusqu’à la bande d’arrêt d’urgence et les zones de refuge. Les marquages devront aussi être réalisés. Ces opérations représentent environ un mois de travail continu qui devra avoir lieu au retour de conditions météorologiques favorables sur une période suffisante. Les conditions de circulation sont à l’étude pour assurer la meilleure mobilité pendant cette dernière phase sur autoroute.

Des fermetures ponctuelles d’échangeurs auront lieu en 2019 pour procéder à ces poses, elles seront communiquées notamment sur le terrain via des panneaux à messages variables. Des réunions auront lieu avec les commerçants situés à proximité de ces échangeurs.

« L’objectif est de clôturer l’entièreté du chantier dans le courant du mois d’avril 2019 »

Vers Bruxelles, les usagers n’ont plus d’inquiétudes à se faire. Il sera à nouveau possible de circuler selon des conditions habituelles dès le 16 décembre. Autrement dit, les automobilistes pourront à nouveau circuler à 120km/h. Les modifications des conditions de circulation seront effectuées de nuit.

L’autoroute qui n’avait plus été réhabilitée depuis 30 ans nécessitait un sérieux lifting. Le béton armé continu endommagé devait impérativement être remplacé. Cette portion d’autoroute est fréquentée chaque jour en moyenne par environ 40 000 véhicules dont 10 000 poids lourds dans chaque sens.

Découvrez cinq des plus beaux marchés de Noël en Europe !

Après avoir fait le tour des plus beaux marchés de Noël en province de Luxembourg et en Belgique, place aujourd’hui à notre sélection de cinq des plus beaux marchés de Noël en Europe.

Dans quelques semaines, la féérie de Noël envahira toutes les contrées d’Europe. Et à l’image de ce qui se déroule en Belgique, nos voisins organisent aussi de somptueux marchés de Noël. C’est souvent l’occasion de découvrir de nouvelles traditions et de tester des spécialités culinaires originales ou improbables. Alors pour ne rien rater des fêtes de fin d’année chez nos voisins, petit tour d’horizon des cinq plus beaux marchés de Noël sur le vieux continent.

  1. Le marché de Noël de Strasbourg

C’est un incontournable. Le marché de Noël de Strasbourg, le fameux marché de l’enfant Jésus, est l’un des plus vieux au monde. Réputé pour son atmosphère chaleureuse, il accueille chaque année plus de 300 chalets en bois répartis dans 11 villages différents ! Le marché principal, situé place de la Cathédrale, propose une gamme de produits si importante qu’il vous faudrait plusieurs jours pour tout tester. Les produits de bouche ne seront pas en reste au pays de la bonne chère. Le vin chaud sera bien évidemment à l’honneur, mais ce sera aussi le cas des biscuits de bredele, de la choucroute et du baeckeofe.

Comme chaque année, un pays est invité à partager ses traditions. Pour le cru 2018, c’est le Finlande qui aura le privilège de faire montre de ses charmes dans le village qui lui est réservé à la place Gutenberg. Les visiteurs pourront découvrir les traditions des Noëls finlandais. Pour les enfants, ce sera l’occasion de mieux connaitre le pays du Père Noël !

À ne pas rater du 23 novembre au 30 décembre.

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  1. Le marché de Noël de Colmar

Pourquoi quitter l’Alsace lorsqu’on s’y sent si bien ? Du 23 novembre au 30 décembre, la ville de Colmar, dans le Haut-Rhin, vous séduira avec ses six marchés de Noël. Décorée comme dans un conte de fées, la ville emmène le promeneur d’échoppe en échoppe dans un cadre idyllique. Les vitrines et les maisons sont décorées avec soin, les rues s’empreignent des odeurs de cannelle et le patrimoine exceptionnel de Colmar est sublimé par les illuminations qui brillent de mille feux.

Élue deuxième meilleur marché de Noël en Europe en 2017, la citée Alsacienne devrait une nouvelle fois attirer des milliers de visiteurs. Cerise sur le gâteau, de nombreux restaurants ouvriront leurs portes durant les fêtes de fin d’année pour accueillir les touristes du monde entier.

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  1. Le marché de Noël d’Aix-La-Chapelle

À deux pas de la frontière belge près de Liège, le marché de Noël d’Aix-la-Chapelle a été élu comme le 7e meilleur marché d’Europe en 2017. Une récompense méritée, tant il est impossible de ne pas tomber amoureux de cet endroit. Les illuminations sont sublimes et les rues autour de la cathédrale se transforment en un paradis coloré. Pendant environ quatre semaines, du 23 novembre au 23 décembre, la ville allemande se transforme en un véritable village festif.

Le marché mêle à merveille tradition et modernité et offre une ambiance familiale décontractée. Il plaira à coup sûr aux familles et aux jeunes enfants, qui désirent profiter des fééries de Noël sans se perdre dans une grande ville envahit par des millions de personnes. Le choix gargantuesque entre les produits de bouche et les créations authentiques réalisées par des artisans d’exception devraient achever de vous convaincre de traverser la frontière.

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  1. Le marché de Noël de Metz

On aurait presque tendance à l’oublier, mais la ville de Metz regorge de surprises. À une grosse demi-heure de Luxembourg-Ville et du Sud-Luxembourg, Metz dispose de l’un des plus beaux marchés de Noël de la Grande-Région. Les visiteurs mettent en avant le cadre chaleureux, l’esprit festif et la qualité des animations. Du 17 novembre au 30 décembre, le centre-ville historique revêtira ses plus beaux costumes pour accueillir pas moins de huit marchés différents, répartis sur les différentes places.

Désireux de se distinguer des autres marchés du même genre, Metz a mis sur pied des événements uniques en leur genre. Ainsi, la place de Chambre sera réservée à la gastronomie avec des stands qui proposeront tous les produits nobles de Noël : huitres, foie gras, escargots, champagne, etc. Du côté de la Place d’Armes, une grande roue de 60 mètres vous offrira une vue inédite sur la cathédrale adjacente.

Une fois n’est pas coutume, on notera que les marchés resteront ouverts jusque 21h tous les vendredis et samedis. Mieux, les commerçants de Metz seront ouverts les dimanches 2, 9, 16 et 23 décembre pour profiter de l’afflux de touriste.

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  1. Le marché de Noël d’Amiens

Comment terminer ce tour d’horizon des marchés de Noël sans citer celui d’Amiens ? Située en France à quelques minutes de la frontière belge, la ville d’Amiens gagne en popularité chaque année lors des fêtes de fin d’année. Près de 130 chalets en bois s’étalent sur deux kilomètres et offrent la panoplie complète de ce que l’on peut retrouver sur un marché de Noël.

Ouvert du 23 novembre au 31 décembre, l’événement est aussi réputé pour la qualité des animations et le savoir-faire des artisans qui sont présents. De nombreuses créations sont réalisées à la main et il se dégage de ce lieu un sentiment d’authenticité. Moins célèbre et moins fréquenté que les marchés concurrents, le marché d’Amiens n’en demeure pas moins une excellente destination pour profiter de la magie de Noël.

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Arlon : Berthe relance la frite suspendue !

Plusieurs friteries d’Arlon ont accepté de participer au concept de frite suspendue. L’initiative provient de Berthe Fauconnier, déjà derrière l’opération « Accroch’branches » en novembre.

Une nouvelle initiative qui fait chaud au cœur et qui vient en aide aux plus démunis a été mise en place dans le chef-lieu luxembourgeois. Il s’agit du concept de frite suspendue. Lancé grâce au dévouement de Berthe Fauconnier, une commerçante et bénévole bien connue à Arlon, le concept est semblable à celui d’un café suspendu. Berthe est revenue sur les détails de l’opération. « Le principe est on ne peut plus simple : lorsqu’un client vient acheter une frite, un cornet est à sa disposition où il peut déposer la somme de son choix. De cette manière, la cagnotte grimpe et la friterie peut offrir une frite et une boisson soft à une personne démunie ou un sans-abris qui en fait la demande” explique Berthe. “C’est très similaire au principe de café suspendu où les clients peuvent payer un café. Mais ici, on ne peut pas payer une frite en avance car les prix ne sont pas toujours équivalents selon la taille. À la place, les généreux gourmands peuvent faire un don dans la tirelire en forme de cornet !”, dit celle qui œuvre bénévolement à l’Abri de nuit d’Arlon.

Sept friteries participantes

Séduits par le concept, sept friteries du centre-ville ont accepté de jouer le jeu. « Il y aura près de sept friteries qui participeront. Depuis le lancement, cela marche vraiment très bien. De mon expérience personnelle, je n’ai pu que constater que de nombreuses personnes, qui ont pourtant un toit, sont obligées d’avoir recours à ce genre de services pour pouvoir s’offrir un repas » explique Berthe, au micro de La Meuse.

« J’ai compris qu’il ne suffit pas de grand-chose pour se retrouver à la rue du jour au lendemain. Et cela peut arriver à tout le monde. De plus, en trempant dans ce milieu, j’ai constaté que le phénomène est en augmentation à Arlon ».

La liste des friteries participantes :

  • Friterie de la Spetz
  • Le Duo, rue de la Semois
  • Chez Harry, avenue du général Patton
  • La Paluca, rue du Marché aux Légumes
  • Friterie du Cerf
  • Chez Mika et Sarah, route de Bastogne
  • Friterie de la place Hollenfeltz

Les friteries participantes arboreront un logo reconnaissable.

Arlon se mobilise !

Il s’agit de la deuxième opération caritative à Arlon en quelques jours. Mardi dernier, nous vous parlions du geste de l’U.S. Coffee et de son patron Edwig Gilissen, qui a mis en place le concept de café suspendu dans son commerce. À notre micro, il nous avait confié que la demande était très importante mais qu’il n’y avait pas suffisamment de donateurs.

Et en novembre, un autre mouvement en faveur des plus défavorisés avait vu le jour au Square Astrid : une opération Accroch’branches. L’opération, déjà l’initiative de Berthe Fauconnier, consistait à tricoter des écharpes, vestes, bonnets ou chaussettes pour les enrouler autour des arbres afin que les sans-abris puissent venir se servir en cas de besoin. Étant donné les intempéries qui s’abattent actuellement sur notre région, il est conseillé de mettre vos dons sous une housse en plastique.

La preuve s’il en est que la ville d’Arlon peut compter sur des citoyens au grand cœur et remplit de générosité.

Un nouveau Pall Center ouvrira ses portes en 2019 !

Un nouvel établissement Pall Center ouvrira ses portes à Steinfort avant l’été 2019. Une nouvelle qui devrait ravir les milliers de clients belges qui se rendent chaque jour à celui d’Oberpallen.

Faut-il encore présenter le mythique Pall Center d’Oberpallen ? Ouvert en 1982, l’endroit s’est métamorphosé. Au départ, il n’y avait qu’une petite station-service qui ne payait pas de mine. Aujourd’hui, il s’agit d’un centre commercial qui draine quotidiennement des milliers de clients, dont 60% sont belges. Il faut dire que l’enseigne commerciale indépendante a toutes les cartes en main pour réussir : des horaires larges, une pompe à essence, un supermarché, une galerie commerçante aussi riche qu’éclectique, et des espaces Horeca pour se détendre.

Mais bientôt, les clients de la région pourront faire leur emplette à Steinfort, à quelques encablures de la frontière belge. Christiane Wickler, la patronne, prévoit en effet d’ouvrir une nouvelle épicerie Pall Center pendant le deuxième trimestre 2019. Selon une information rapportée par nos confrères de La Meuse, le projet avance à pas de géant et verra le jour au sein du nouveau quartier des « Champs du Soleil », un immense projet immobilier à Steinfort.

1800 m² d’épicerie !

Interrogé par un journaliste de La Meuse, le bureau d’architecte Giorgetti & Kuhn, en charge de ce projet immobilier, a accepté de partager quelques informations sur l’arrivée de l’enseigne. « Concernant le Pall Center, qui sera situé en bordure de lotissement, le long de la route d’Esch, ce sera juste une épicerie. Il n’y aura pas de magasin de vêtements ou de jouets comme à Oberpallen, du moins pas dans l’immédiat. Par contre, ailleurs dans le lotissement, on trouvera une multitude de petites surfaces commerciales : une boulangerie, un salon de beauté, une agence de voyages, mais aussi la Croix-Rouge, un bureau d’architecture ou encore une agence immobilière. Le magasin sera entouré d’immeubles à appartements »

Histoire de mettre les petits plats dans les grands, la surface commerciale atteindra la superficie de 1800m².

Steinfort : le marché de Noël commence ce week-end !

Le marché de Noël de Steinfort aura lieu le deuxième et troisième week-end de décembre. A quelques minutes de la frontière belge, il s’agit d’un des événements les plus chaleureux de la région !

Le Marché de Noël de Steinfort existe sous la forme actuelle avec les chalets en bois depuis de nombreuses années et fêtera cette année son 17e anniversaire. Mis sur pied par la Commune de Steinfort sur la place devant la maison communale, le marché aura lieu du 7 au 8 décembre et du 14 au 16 décembre 2018. Le vendredi de 18h à minuit, le samedi de 16h à minuit et le dimanche de 16h à 22h.

Bien connu au-delà du Grand-Duché de Luxembourg, le marché compte aujourd’hui plus de 30 chalets en bois. Tous les grands classiques de Noël sont présents : spécialités culinaires, idées cadeaux, artisans, petite restauration et rafraichissement. L’ambiance rustique et chaleureuse de ce marché attire chaque année des milliers de visiteurs.

Le programme

Pour fêter comme il se doit les fêtes de fin d’année, la ville a mis en place un programme riche et varié. Des animations, concerts et cérémonies sont prévus tout au long des deux week-ends de fêtes.

La cérémonie d’inauguration aura lieu le 7 décembre à 18h30 sur la place du centre-ville avec un concert de l’Harmonie de Kleinbettingen. Le lendemain, des groupes de musique locaux rythmeront le marché au son de leurs instruments : Rythm Band dans le kiosque à 18h et Hunneg-Strëpp dans le grand chalet à 20h.

Le dimanche, l’animation sera essentiellement réservée aux enfants. La compagnie Bimbo Theater, une compagnie luxembourgeoise de marionnettes pour les enfants, donnera deux représentations. L’une en luxembourgeois à 16h et l’autre en français à 17h. Les grands pourront tout de même se faire plaisir avec le concert de Audio Chill à 18h et celui de Kevin Heinen à 20h.

Le deuxième week-end du marché de Noël, un concerto de la Rock Foundation Music sera donné depuis le balcon le vendredi 14/12. Le samedi, c’est Julia Belova et Emilie Duval qui auront la tâche de mettre l’ambiance, respectivement à 16h et 21h. De 22h30 à 1h du matin, une grosse soirée Après-Ski se déroulera dans le grand chalet en présence de Man DJ.

Cerise sur le gâteau, une partie des recettes récoltées sur le marché sera versée cette année à la Fondation Cancer et à SOS Détresse.

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