Le marché de Noël du chef-lieu de la province de Luxembourg se déroulera ce week-end. Les bénéfices seront reversées à des œuvres caritatives locales. Découvrez le programme complet.
La 11e édition du marché de Noël solidaire d’Arlon se tiendra ce week-end du 14, 15 et 16 décembre sur la Place Léopold, sous chapiteau chauffé et au Palais. Une soixantaine d’exposants y proposeront des cadeaux tendances, des articles de décoration de Noël (boules, bougies, santons et crèches), des céramiques, des bijoux, des accessoires de mode, des cosmétiques, des produits régionaux, des gourmandises et, également ou encore des livres d’auteurs locaux. Dans les stands des Services-Clubs, l’un des cinq organisateurs, vous pourrez assouvir votre faim et votre soif avec les délicieux produits et breuvages de la région.
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Si le marché est réputé pour ses superbes illuminations et est l’un des plus grands marchés couverts de la région, il l’est aussi pour sa générosité. La mobilisation des citoyens, des organisateurs et des bénévoles perpétuent un engagement pour promouvoir les valeurs d’altruisme et de charité. L’an dernier, l’entièreté des bénéfices récoltés par les services-clubs lors des petites restaurations a permis de reverser 20.000€ à neufs projets caritatifs de la région. Une opération au grand cœur qui sera également renouvelée cette année.
Le programme complet
Au programme de ces trois journées de festivité, de nombreuses animation seront organisées par les Services Club de la région, au côté de la Paroisse Saint-Martin, de l’ACIA, de la Ville d’Arlon et de l’ASBL Arlon Centre-Ville.
Vendredi 14 décembre :
De 16h à 21h, un atelier créatif accessible à tous par session de 15 à 20 minutes
De 17h à 21h, séance de jeux de société
L’inauguration du marché se tiendra à 18h30 avec la présence du Père Noël et de ses petits lutins.
Concert de Les Rock’In à 19h, suivi du spectacle de Wave Of The Moon à 21h30.
Samedi 15 décembre :
De 12h à 18h, atelier créatif
Accueil des enfants par le Père Noël de 14h30 à 17h
Réalisation de décoration de Noël de 14h30 à 17h
Atelier de fabrication de bougie artisanale entre 14h à 16h & de 17h à 19h
Un coin ciné et grimage sera réservé aux enfants dès 15h
Spectacle de marionnette pour enfants à 17h30
Concert “Les Fathers” à 21h30
Dimanche 16 décembre :
Accueil des enfants par le Père Noël de 14h30 à 17h
Atelier créatif de 14h à 17h
Parties de jeux de société entre 14h et 17h
Atelier de fabrication de bougie artisanale entre de 14h à 17h
Réalisation de décoration de Noël de 14h à 18h
Nouvelle séance de grimage pour les plus petits dès 15h
Animation ‘dixie Boys Band’ entre 14h et 17h
A noter que de manière générale, les visiteurs pourront retrouver sur l’ensemble des trois jours :
Côté gourmandise, des crêpes au Nutella, du vin chaud, du chocolat chaud, des bières et soft attendent les passants.
De nombreuses décorations de Noël seront disséminées à travers toute la ville : une crèche sur la Grand-Place, de gigantesques structures lumineuses en forme de cerfs à l’Espace Didier, des éclairages dans les arbres du Parc Léopold et le sapin lumineux qui dominera la Grand Place.
Une maison privée du village de Heinsch revêt chaque année ses plus beaux costumes de Noël à l’approche des fêtes de d’année. Un spectacle féérique qu’il est possible d’admirer depuis ce 13 Décembre !
Ce sont des illuminations de Noël à nulles autre pareilles qui ornent cette jolie maison du petit village de Heinsch, en descendant vers Thiaumont et Nobressart. Paul Durant et Juliette Schmickrath, un couple de retraités passionné par la magie de Noël, décorent chaque année leur maison et leur jardin. Ce qui n’était qu’un loisir est devenu au fil du temps une passion. “Au début, on garnissait seulement un petit peu. Mais déjà plus que les autres maisons de la région. Et un jour, notre voisine nous a demandé pourquoi nous ne faisions pas de concours car elle trouvait cela assez beau” nous confie Paul.
Intrigués par le conseil de sa voisine, Paul et Juliette se laissent tenter par l’idée et acceptent de participer au concours organisé par la Maison du Tourisme d’Arlon. Une décision que ne regretteront pas les deux amoureux. “A partir de là, nous avons commencé à décorer plus sérieusement. La première fois, nous avons terminé deuxième du concours. On a trouvé que c’était déjà pas mal. Mais on s’est dit qu’on allait le refaire” nous explique Paul. “Chaque année, on a refait le concours. Et une fois, nous avons remporté le premier prix. Nous avons gagné un voyage à Disneyland avec les voyages Goedert”.
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Heinsch : des illuminations de Noël incroyables ! (+photos)
Heinsch : des illuminations de Noël incroyables ! (+photos)
Heinsch : des illuminations de Noël incroyables ! (+photos)
Heinsch : des illuminations de Noël incroyables ! (+photos)
Un mois de travail !
Après plusieurs années, l’Office du Tourisme a malheureusement décidé de ne plus organiser le concours. Une décision que regrette les deux intéressés mais qui ne les a pas démotivé pour autant. “Tant qu’à faire, on s’est demandé pourquoi ne pas continuer pour les enfants et pour le village”.
Depuis, cette maison du Sud-Luxembourg est connue dans toute la région et attirent chaque année des centaines de visiteurs. Au-delà des visites des journalistes de la presse régionale, les illuminations émerveillent les yeux des petits et grands qui font parfois des dizaines de kilomètres pour profiter de ce spectacle coloré. De nombreuses voitures ralentissent ou s’arrêtent au milieu de la rue pour ne pas en rater une miette. “Des gens viennent même de Neufchâteau. Le bouche à oreille fonctionne bien et toutes les publicités dans les journaux avec les photos aussi” nous dit le spécialiste des décorations de Noël.
Il faut dire que ces décorations, presque à l’américaine, sont sublimes. Rennes, traineau du père Noël, guirlandes de toutes les couleurs, arbres et buissons illuminés, façade décorée : tout est réuni pour ne pas passer inaperçu. “Cela nous prend plus ou moins un mois. Avec le temps, et les jours où on ne peut pas sortir, je compte un gros mois pour la préparation et l’installation”.
“Tout doit être prêt pour le 13 décembre car c’est l’anniversaire de madame”
Des LED partout !
L’élaboration des décorations est d’autant plus impressionnante que le couple consacre toute son énergie aux fêtes de fin d’année. Contrairement à d’autres maisons de la région, notamment celle de Saint-Léger à Pâques, les propriétaires ne décorent pas leur maison lors des autres fêtes. “Nous ne faisons pas d’autres décorations pendant l’année. Pas Halloween, par exemple. Nous nous sommes vraiment consacrés à Noël”.
Une énergie et une motivation bien nécessaire. Car au-delà de son incontestable fibre artistique, M. Paul Durant est aussi un fin bricolo. Chaque année, les décorations nécessitent des réparations. “Je répare pas mal les décorations. Maintenant, on vend pas mal de chose au mètre” nous détaille-t-il. “Je remplace aussi les anciennes ampoules par des systèmes LED. D’ailleurs, il n’y a pratiquement plus que ça.C’est vrai qu’au début, sans les LED, ça tournait bien” nous dit Paul dans un éclat de rire !
Pour les plus curieux d’entre vous, sachez que les illuminations de Paul et Juliette peuvent être admirées jusqu’à l’épiphanie ou jusqu’au 15 janvier. “Les illuminations s’allument à 17h et s’éteignent à minuit. Sauf les jours des réveillons, c’est-à-dire le 24 et 31 janvier, où elles restent allumées toute la nuit” conclut Paul à notre micro.
Le 31 décembre prochain, les jeunes âgés entre 16 et 30 ans pourront bénéficier d’une remise de 50% sur leur course en taxi grâce aux chèques BackSafe.
C’est une mesure d’utilité publique et elle mérite d’être mise en avant : du 31 décembre 22h au 1er janvier 6h au matin, l’AWSR « offre » une course en taxi à moitié prix avec les chèques taxi BackSafe ! Ces chèques peuvent être utilisés par les jeunes Wallons âgés entre 16 et 30 ans pour rentrer en taxi chez eux en toute sécurité. Dix villes participent à ce projet pilote, dont Arlon, rendez-vous au Hall Polyvalent pour la soirée du nouvel an, votre retour en toute sécurité c’est possible !
Le principe est simple : un chèque vaut 5 euros mais ne coûte que 2,50 euros à son utilisateur. Plusieurs chèques peuvent être utilisés pour payer une course et le taxi peut être partagé à plusieurs. En réalité, ces chèques peuvent être utilisés toute l’année, les nuits de jeudi à samedi. Cependant, une exception est prévue pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Il sera donc possible de payer une course en taxi avec les chèques BackSafe le jour du réveillon. Ces chèques peuvent être commandées encliquant ici.
Les chèques taxi BackSafe ont été lancés dans le cadre d‘un projet-pilote mené par l’AWSR, en collaboration avec le Groupement national des entreprises de taxis (GTL). 10.000 chèques ont été mis en vente au mois de juin dernier. À ce jour, l’AWSR en a vendu plus de 3.500. Une évaluation du projet sera réalisée en 2019. Si elle s’avère positive, les chèques taxi BackSafe pourraient être disponibles de manière permanente. Pour Carlo Di Antonio, le ministre Wallon de la Sécurité Routière :
« Les chèques-taxi Backsafe sont une solution concrète pour rentrer sain et sauf ! En utilisant ces chèques, les jeunes ne paient que 50% du prix de la course. L’autre partie est payée par la Wallonie »
Une seule compagnie participante à Arlon
Cette initiative de la Wallonie s’inscrit de manière plus générale dans son travail de sensibilisation à la conduite sous l’influence de l’alcool ou de la fatigue. En 2017 en Wallonie, 15% des conducteurs testés après un accident corporel étaient positifs à l’alcool. Ce pourcentage augmente même à plus de 17% si on s’intéresse uniquement à la tranche d’âge des 18-30 ans. Les nuits de week-end, par exemple, 1 conducteur testé sur 2 est positif à l’alcool ! Selon une récente étude de l’AWSR, seuls 32% des jeunes âgés entre 18 et 30 ans décident systématiquement qui prendra le volant pour rentrer avant une sortie.
Un travail de fond doit donc encore être effectué pour qu’il n’y ait plus aucun mort sur nos routes. L’une des façons d’y parvenir est de faire appel à un taxi pour rentrer chez soi en toute sécurité. Ceux-ci circulent pendant la nuit et ont des horaires très flexibles. Mais selon une étude de l’AWSR, un jeune sur 3 ne prend pas le taxi car il juge le prix trop cher.
« Ce projet-pilote complète un dispositif plus large que la Wallonie met actuellement en place pour réduire le nombre d’accidents impliquant des jeunes conducteurs ayant bu et/ou consommé d’autres substances » explique le ministre.
« Le label BackSafe qui est déployé dans les évènements festifs en est un autre exemple. La prévention et la répression en matière de conduite sous influence sont indispensables pour que la fête ne tourne plus court pour les adultes de demain et leurs familles ! » conclut Carlo Di Antonio.
Dans le chef-lieu luxembourgeois, une seule compagnie de taxi est partenaire du projet : les « Taxis Schmit ».
Pour rappel, un conducteur qui conduit sous l’influence d’alcool risque un retrait de permis, une amende de minimum 179 euros qui peut aller jusqu’à 16.000 euros et une déchéance du droit de conduire selon la gravité de l’infraction et les poursuites qui sont décidées au niveau du Parquet. Lors de la campagne BOB de l’hiver dernier, près de 1.000 conducteurs wallons s’étaient vu retirer leur permis de conduire suite à un contrôle d’alcoolémie.
Toutes les informations pratiques et la commande des chèques BackSafe en cliquant ici ! Et n’oubliez pas : ces réductions sur le prix des courses de taxi sont aussi valables le reste de l’année, les nuits du jeudi au samedi. Bonne route !
Le co-détenteur du record du monde de la plus haute sculpture sur glace sera présent à Messancy le 16 décembre. Une démonstration et un atelier d’initiation sont prévus dans la galerie du Shopping Cora Messancy.
Le froid et la glace, personne n’aime. Sauf Samuel Girault, un sculpteur sur glace hors pair. Originaire de la région parisienne, l’artiste fait partie des plus grands sculpteurs de glace au monde. Depuis plus de 20 ans, le français taille, découpe et façonne des blocs de glace aussi gros les uns que les autres. « J’ai débuté par hasard. C’est d’abord devenu une passion, mais aujourd’hui c’est mon métier » nous confie-t-il en marge d’une démonstration. Spatule et pic à glace dans chaque main, l’artiste s’attaque à ses pièces avec une application attentive et scrupuleuse aux détails. Une agilité bien nécessaire lorsqu’on pense à la fragilité de la matière première.
La sculpture sur glace demande également un travail de longue haleine. « Par exemple, pour faire un traineau, on a commencé en atelier car cela prend beaucoup trop de temps pour le faire en une journée. Ici, il ne faudra que 3-4 heures car le travail a déjà été dégrossi » nous explique Samuel. Et force est de constater que la passion de Samuel attire énormément de curieux. « C’est une activité qui intéresse beaucoup les passants. Cela intrigue les gens et moi ça me fait plaisir que les gens puissent découvrir notre passion. C’est passionnant car ce n’est que de l’eau congelée. On peut faire plein de chose avec. Il y a des reflets, c’est 100% transparent, il y a les reflets du cristal ».
Bientôt à Messancy !
Une foule qui n’apporte aucune pression sur les épaules de l’artiste. Il faut dire que Samuel Girault est un habitué des compétitions internationales. « Je fais des compétitions tous les ans. Ça permet de se remettre en question, d’approfondir nos techniques et de partager. Aujourd’hui, c’est devenu ma seconde famille. Entre sculpteur, on s’éclate toujours ».
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Sculpteur de glace - Samuel Giraud
Sculpteur de glace - Samuel Girault
Sculpteur de glace - Samuel Girault
Sculpteur de glace - Samuel Girault
Sculpteur de glace - Samuel Girault
Sculpteur de glace - Samuel Girault
Sculpteur de glace - Samuel Girault
Sculpteur de glace - Samuel Girault
Sculpteur de glace - Samuel Girault
Sculpteur de glace - Samuel Girault
Sculpteur de glace -
Samuel Girault
Sculpteur de glace -
Samuel Girault
Sculpteur de glace -
Samuel Girault
Sculpteur de glace -
Samuel Girault
Sculpteur de glace -
Samuel Girault
Le Français a déjà participé à des concours en Pologne, au Canada et en Alaska, où ont lieu le championnat du monde. « On a déjà remporté plusieurs médailles d’or, dont une à la Canada Cup où on a sculpté deux gros vissages abstraits qui se regardaient ». Mais Samuel et son équipe sont aussi reconnu dans le milieu pour être les détenteurs du record du monde de la plus haute sculpture sur glace.
« Il y a une quinzaine d’années, on a fait le record du monde de la plus grande sculpture. Elle culminait à 12m28. C’était dans le Sky Dubai. On est même dans le Guinness Book des Records »
La province de Luxembourg aura l’immense honneur d’accueillir Samuel Giraud le dimanche 16 décembre dans la galerie du Shopping Cora Messancy. L’hypermarché sera fermé, mais les galeries seront quant à elles bel et bien ouvertes. Samuel fera découvrir son talent aux visiteurs qui arpenteront les allées du magasin. Spatule et pic à glace en main, l’homme s’attaquera à une réalisation solo entre 11h et 13h, avant de mettre sur pied une fresque collective entre 14h30 et 17h.
« La semaine prochaine, nous serons présents au Shopping Cora Messancy. Je vais faire une petite animation en solo et également des initiations à la sculpture en commun » nous explique Samuel. « L’avantage de l’animation en commun c’est que petit et grand vont participer. Cela va être un gros blanc de 2m sur 1m20, et on va dessiner ensemble une fresque. Les gens pourront s’initier à la sculpture en taillant en 2D. Sur un gros bloc, cela va être magique » conclut le sculpteur professionnel.
À noter que le groupe Philippe David Trio donnera trois concerts dans la galerie. Le premier de 14h30 à 15h10, le deuxième de 15h40 à 16h30 et le dernier de 16h50 à 17h30.
L’Arlonaise Berthe Fauconnier était sur la scène du Rox de Rouvroy pour présenter son deuxième spectacle. Une performance qui a enchanté les spectateurs présents.
Faut-il encore présenter Berthe Fauconnier ? Commerçante bien connue de l’Avenue de Longwy et figure incontournable du tissu associatif local, Berthe possède plus d’une corde à son arc. C’est en tout cas ce qu’elle a prouvé ce mercredi soir en montant sur les planches du centre sportif et culturel de Rouvroy pour présenter son second One-Woman-Show. Baptisé Berthe en Sexe, le spectacle abordait entre autre la sexualité, mais “sans tabous”.
Le public, qui s’est déplacé en masse sans vraiment savoir à quoi s’attendre, a salué une performance soignée, drôle, de bon goût et rafraichissante. “J’ai choisi ce thème pour faire du bien. Pour décoincer. Cela fait partie de la vie. Mais on ne va pas uniquement parler de sexe, mais les gens pourront se lâcher” nous disait-elle à quelques minutes du lever de rideau. “Pendant le show, j’aborderai d’autres sujets comme l’homophobie, l’inceste, la précarité, le cas des SDF ou l’empathie”.
Pas à son coup d’essai !
La bénévole au grand cœur, déjà à l’initiative du concept de frite suspendue ou de l’opération Accroch’branches, n’est pas uniquement monté sur scène pour son plaisir personnel. Si Berthe s’est lancée dans ce projet un peu fou, c’est avant tout pour récolter des fonds supplémentaires en faveur d’associations ou d’œuvres caritatives locales. “J’avais déjà joué en amateur et j’ai toujours rêvé de faire un one-woman-show” nous expliquait l’humoriste.
“Mais en réalité, les bénéfices permettent de distribuer de l’argent à différentes actions dans notre région”
De l’avis même des spectateurs présents, Berthe était très à l’aise sur scène. Il faut dire qu’elle n’en est pas à son coup d’essai. En mars 2017, la commerçante était déjà montée sur la scène de la Maison de la Culture d’Arlon pour jouer un spectacle d’une heure et demi totalement improvisé baptisé Berthe en scène. A l’époque, les fonds récoltés ont aussi été reversés à des causes nobles.
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Bert’ en Sex - Rox Rouvroy
Bert’ en Sex - Rox Rouvroy
Bert’ en Sex - Rox Rouvroy
Bert’ en Sex - Rox Rouvroy
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Bert’ en Sex - Rox Rouvroy
Bert’ en Sex - Rox Rouvroy
Bert’ en Sex - Rox Rouvroy
Bert’ en Sex - Rox Rouvroy
Bert’ en Sex - Rox Rouvroy
A la question de savoir s’il est difficile de créer son propre spectacle et d’affronter le regard des autres, Berthe répond par la négative. “Non, ce n’est pas difficile. Je n’ai qu’à être moi-même” raconte Berthe, le sourire aux lèvres. Qui en profite pour nous confier, avant même le début du spectacle, qu’elle “envisage de rejouer prochainement”.
Le programme de Noël des commerçants de Bastogne vient d’être dévoilé. Une Nocturne est prévue le 22 décembre prochain, où des Pères Noël distribueront 2000€ en chèques commerces !
Le président de l’association des commerçants de Bastogne Alain Gaussin a dévoilé il y a quelques jours le programme du Noël des commerçants et de la Nocturne. Et force est de constater que ceux-ci vont mettre les petits plats dans les grands pour faire le bonheur des clients. Pour les fêtes de fin d’année, l’association des commerçants de Bastogne (ACAIB), l’Agence de Développement local et la Ville de Bastogne remettent le couvert et vous offrent la possibilité de gagner 8000 € en chèques commerces !
Du 1er au 24 décembre, les commerçants distribueront à leurs clients des bulletins de participation. Une fois complétés ceux-ci seront à déposer dans les urnes prévues à cet effet. Le jeudi 27 décembre, lors d’une soirée organisée à l’Hôtel de Ville, 15 gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses et remporteront chacun 400 € en chèques-commerces, soit 6000 € ainsi qu’un pass culture offert par le Centre Culturel de Bastogne.
2000€ distribués dans la rue !
Cette année, la Nocturne ne se déroulera plus le week-end de la Foire aux noix mais le 22 décembre, et fera entièrement peau neuve. “Une occasion unique pour réaliser vos achats pour les fêtes de fin d’année dans une ambiance conviviale” indique-t-on du côté de la Ville. “C’est l’assurance de passer un bon moment dans une ambiance chaleureuse et avoir une chance de remporter un beau, un très beau cadeau !”.
La plupart des commerces resteront ouverts jusqu’à 22h. La ville de Bastogne sera ponctuée de nombreuses animations. Au programme, des groupes musicaux se disperseront dans la Grand-Rue pour animer la soirée et des Géants de Bastogne offriront des boudins de Noël. Un petit marché des producteurs et artisans vous accueillera aussi dès 14h dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville.
Mais ce n’est pas tout ! Le soir de la nocturne des commerçants, les membres du groupe folklorique Piche-Cacayes, bien connu de Bastogne et dans les alentours, se déguiseront en Pères Noël et iront à votre rencontre dans la rue. Vous aurez ainsi une possibilité supplémentaire de gagner des chèques commerces d’une valeur totale de 2000€. C’est certain, la féérie de Noël est bel et bien arrivée !
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Un petit marché bio se tient tous les vendredis dans une ferme d’Habergy. Une occasion en or pour les habitants qui désirent se fournir en produits frais et sains.
Luc Koedinger et Natalia Costea sont des patronymes qui ne vous disent peut être rien. Pourtant, ils font le bonheur de dizaines d’habitants de la région avec leurs produits frais et bio. Les deux acolytes gèrent en effet ensemble une coopérative agricole baptisée Lumbrikina, en hommage à leur premier collaborateur au jardin, le lombric.
Depuis la mi-juin 2018, Luc et Natalia ont ouvert les portes du P’tit marché bio d’Habergy dans un bâtiment de l’exploitation agricole. On y trouve des fruits et légumes de saison, cueillis le matin et vendus le soir même, des œufs bio, des produits transformés en hiver, des confitures et du pain maison au levain 100% blés anciens. Le marché est accessible tous les vendredis de 16h à 19h, et le magasin de la ferme les samedis de 9h à 12h.
Coopérateurs de Climax Perma-coop, le maraichage et l’arboriculture fruitière sont les deux activités principales des fermiers. “Nous exploitons sur une dizaine d’hectares plus de 200 variétés d’arbres fruitiers différents. Des noix, noisettes, poires, pommes, mirabelles et bien d’autres variétés actuelles et anciennes” soulignait récemment Luc à nos confrères de l’Avenir.
Derrière cette activité se cache avant tout la volonté de respecter la nature et de profiter de l’incroyable écosystème qu’elle nous offre. “La permaculture et l’agroécologie inspirent notre philosophie et nos méthodes de travail” expliquent Luc et Natalia. “Nous visons l’agradation des sols, c’est-à-dire enrichir les terres de culture en culture, de saison en saison grâce à une vie du sol diversifiée car respectée. En pratique, le sol n’est jamais laissé nu, il a en permanence une couverture végétale. Il s’agit de copier un modèle qui fonctionne à merveille… la forêt.
Désireux de préserver la santé des habitants et l’environnement qui les entourent, celui qui aime se décrire comme un jardinier-altermondialiste explique que “la présence de végétaux comme les arbres et les arbustes des haies nous aide à garder de l’humidité au sol tout en évitant l’érosion, de l’abriter du vent et du trop de soleil. Ils enrichissent la terre par leur feuillage tombé et par leurs longues racines qui remontent des minéraux des profondeurs… et en cadeau ils nous stockent du carbone”.
Aucun produit chimique !
Dans la ferme et au sein des cultures, les produits chimiques sont bannis sans aucune forme de ménagement.“Il va sans dire que les produits de synthèse n’ont pas leurs places dans nos cultures, sur nos sols, n’y le cuivre qui est pourtant encore accepté dans le cahier de charge biologique” nous informe Luc.
En réalité, Lumbrikina n’a pas besoin d’avoir recours aux pesticides. Spécialistes de la nature, les deux exploitants connaissent parfaitement son fonctionnement et savent que de tels produits sont tout simplement inutiles. “Nous privilégions collaborer avec notre environnement, c’est-à-dire profiter de l’appétit des insectes auxiliaires qui nous dévorent les nuisibles et des bienfaits de végétaux qui par leur parfums camouflent la présence de certains légumes aux ravageurs”.
A terme, les deux éleveurs désirent réaliser une production végétale et par la suite animale de qualité et cela pour respecter les terres et les habitants de la région. “Notre objectif et de nourrir les habitants de notre village Habergy et des alentours. Par notre projet, nous aimerions également créer de liens de solidarité et contribuer à ressouder la communauté localement”.
“Le circuit-très-court est notre ambition, puis éviter les emballages, recycler ce qui est possible : des petits pas dans une transition nécessaire”
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
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Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Le petit marché bio d'Habergy, dans la commune de Messancy
Au printemps 2019, Natalia espère pouvoir proposer des paniers de légumes. La diplômée en maraîchage biologique contribue pour cela à créer un potager au verger en améliorant la vie du sol. Depuis cet autonome, elle concocte un plan de culture diversifié pour la saison prochaine. De son côté, Luc continue de s’intéresser aux arbres fruitiers, aux arbres têtards et aux haies. Il a conçu et planté le verger variétal de la coopérative en créant un biotope où grouille la vie et qui accueille depuis cette année les planches de maraîchage. L’automne arrivé, Luc part tailler et soigner les vergers et jardins fruitiers dans la grande région. A partir de la rentrée Luc va enseigner le maraîchage biologique à l’IFAPME de Libramont.
A noter également que Lubrikina met en vente des sapins de Noël Nordmann tous les vendredis de 16h à 19h et samedi de 9h à 12h. Cultivés à Habergy-Guelf sans produits chimique, ils sont proposés à des prix défiants toute concurrence : les abres de moins de 2 mètres sont à 20€, les sapins de 2,5m sont à 25€ et les grands sujets de 3,5 à 5m sont à 30€.
Le ptit marché bio 4, Rue Jacques 6780 Habergy
Informations pratiques au 0471/44.03.40 ou sur le page Facebook en cliquant ici.
Évocation du thème The White Dream, de l'Escape Room Arlon
Le deuxième Escape Room de la province de Luxembourg ouvrira ses portes ce dimanche 16 décembre à Arlon. Deux histoires seront à disposition des joueurs.
Le succès des Escape Room ne se dément pas. Issu de l’univers des jeux vidéo, l’Escape Room est un jeu d’évasion grandeur nature qui consiste à s’échapper d’une pièce dans laquelle vous êtes enfermés. Les joueurs, généralement en groupe de deux à dix participants, doivent chercher des indices disséminés dans la pièce puis les combiner pour résoudre des énigmes. Dans la plupart des cas, les joueurs disposent d’une heure pour parvenir à prendre la poudre d’escampette.
L’essor de ce type de jeu est si fulgurant qu’un Escape Room va ouvrir ses portes dans le chef-lieu luxembourgeois dès ce dimanche 16 décembre. Situé en bas de la rue de Neufchâteau juste en face de la grande pharmacie Denis, l’établissement ludique promet déjà de mettre vos méninges à rude épreuve.
Les épreuves dureront maximum une heure et sont accessibles à tout le monde. Les défis ont été confectionnés de la manière à ce que la réflexion et la stratégie soit vos meilleurs alliés. Les responsables promettent également que les émotions seront bel et bien au rendez-vous : stress, joie, euphorie, déception et peur !
L’arrivée de l’Escape Room Arlon est une excellente nouvelle pour les habitants du Sud-Luxembourg. Jusqu’ici, la seule enseigne similaire dans la province se trouvait à Durbuy, dans le nord. Du côté du Grand-Duché, les joueurs devaient rejoindre Dudelange ou Luxembourg-Ville pour s’adonner à une partie de ce jeu original.
Selon les spécialistes du secteur, le concept est promis à un bel avenir. Comme le marché du jeu d’évasion grandeur nature est jeune, les concepts continuent d’évoluer. Les décors sont de plus en plus immersifs et rappellent l’univers du cinéma. Ainsi, certaines salles de jeux se spécialisent dans un domaine de prédilection, comme les thrillers, la science-fiction ou l’horreur. Les dernières tendances en date sont l’intervention d’acteurs au beau milieu du jeu ou l’implantation de scénario dans des lieux atypiques ou chargés d’histoire
Deux histoires
Du côté d’Arlon, les joueurs pourront choisir entre deux histoires. La première est baptisée The White Dream et vous fait voyager dans l’univers des rêves : les rêves sont toujours beaux et délicieux. Mais pas ce soir, car ce soir ton pire cauchemar est devenu réalité. Vous êtes coincé dans un rêve ! Un rêve dans lequel vous préfériez ne pas être. Pour une raison étrange, vous vous retrouvez dans le rêve d’une fille nommée Agatha. Vous devez absolument sortir de là car dans une heure exactement, la jeune Agatha se réveillera et quand elle le fera, il n’y aura plus de retour pour vous. Vous serez coincé dans ses rêves pour toujours.
Évocation du thème The White Dream, de l’Escape Room Arlon
La seconde histoire vous plonge dans la vie torturée et effrayante du Dr. Jackson. Vous êtes enfermés dans le bureau caché du docteur Jackson, qui aime expérimenter et provoquer une certaine agitation dans le monde médical. La légende raconte que les méthodes préférées de ce médecin sont la diathermie ou même la lobotomie. Ces pratiques sont interdites depuis longtemps, mais vous ne souhaitez pas prendre de risque. Pourtant, Jackson commencera son opération dans exactement 1 heure. Un seul mot d’ordre : fuir !
Le mystérieux Dr. Jackson, de l’Escape Room Arlon
L’Escape Room d’Arlon est accessible par groupe entre deux et six joueurs. Les prix sont dégressifs selon le nombre de participant. 30€ par personne pour deux joueurs, 26€/pp pour trois joueurs, 24€/pp pour quatre joueurs, 22€/pp pour cinq joueurs et 20€/pp pour six personnes. Pour les groupes qui comportent plus de six personnes, veuillez prendre contact avec la salle de jeu.
A noter que les enfants sont les bienvenus : les responsables ont mis en place une version enfant du thème The White Dream. Histoire qu’ils s’amusent aussi pendant que les grands s’essayent à la version adulte.
Toutes les informations pratiques et le module de réservation sur le site officielle en cliquant ici ! Une page Facebook est aussi à votre disposition en cliquant ici.
La 21e édition de l’International Motor Show Luxembourg se tiendra le week-end du 14 au 16 décembre prochain. La richesse des collections présentées devraient plaire aux amoureux des belles mécaniques.
Traditionnellement, l’International Motor Show de Luxembourg clôture de belle façon l’année automobile et la saison de sports moteurs. Voitures et motos d’exception, GT, modèles sportifs ou de prestige, véhicules transformées, F1, WRC, MotoGP : le salon consacré à l’automobile et aux motos est de retour pour la vingt et unième fois au Luxembourg. Il ouvrira ses portes le week-end des 14, 15 et 16 décembre dans les halls de LuxExpo/The Box, au sein du Kirchberg. Une nouvelle édition marquante à plus d’un titre avec quelques expositions dont la manifestation a le secret.
L’une des expositions marquantes de ce cru 2018 sera sans conteste celle réservée au 70e anniversaire de Lotus. Le légendaire Colin Chapman a construit sa première voiture en 1948. Sur une base d’Austin 7, il crée ainsi la Lotus MK1 et l’engage directement en compétition. On sait que s’en suivra une glorieuse épopée construite autour de nombreuses stars du volant. Le Motor Show reviendra en détail sur cette histoire et présentera quelques modèles d’exceptions.
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Comme le veut la tradition, une large place est consacrée à la compétition au cœur même du salon. Cette 21ème édition permettra aux visiteurs d’approcher des voitures et des motos qui s’expriment habituellement sur les circuits, dans les rallyes, sur les tracés de courses de côte ou encore sur les pistes de Rallye Raid. Voici la liste non exhaustive des bolides exceptionnels qui seront présents sur place :
La Ford Fiesta WRC des Champions du Monde 2018 Ogier/Ingrassia sera bien en vue sur le stand du Garage Paul Wengler
La carrière de Bruno Thiry et de ses co-pilotes sera ainsi célébrée avec quelques-unes des voitures qu’ils ont conduites vers la victoire.
Dylan Pereira, le pilote luxembourgeois qui brille en Porsche Cup, accueillera ses fans auprès de sa voiture durant tout le week-end.
Le Fan Club Luxembourgeois de Walter Röhrl a rassemblé une nouvelle fois une belle collection de bolides ayant marqué la carrière du Champion Allemand.
Un événement familial !
Les motards ne seront pas laissés en reste. La salon consacrera une part importante de son espace à l’histoire des Classes Moyennes avec les Grands Prix en 250cc, 350cc et Moto 2. Les Grand-Prix de vitesse pure moto ont de tous temps rassemblé différentes catégories. Parmi celles-ci, les moyennes cylindrées ont écrit quelques pages d’histoires spectaculaires avec ses champions emblématiques et ses défis technologiques. Toutes les étapes importantes, de 1949 à 2018, seront évoquées à l’International Motor Show.
Pour les amateurs de deux roues, on notera également la présence d’une partie de la collection Thiry à Habay avec une dizaine d’anciennes motos d’origine allemande de 1914 à 1968. Mais aussi la possibilité de partir à la rencontre de créateurs/transformateurs de motos qui vous feront découvrir leurs constructions originales dans le Hall7. Café-Racers, Custom et autres Choppers ne manqueront pas de vous interpeller.
À coté des ces présentations statiques, une importante place est consacrée aux animations… spectaculaires et bien entendu, entièrement tournée vers les sports moteurs sur deux et quatre roues… N’hésitez pas à parcourir la galerie photos pour en (sa)voir plus sur ces Rois de la dérive interminable et de la godasse de plomb ou sur les Kings de la poignée dans le coin et du freinage de trappeur.
L’une des particularités de ce week-end qui sent bon la passion est l’aspect familial de l’événement. Les petits et les grands enfants y trouvent leur bonheur, avec notamment les voitures électriques réservées aux plus petits, dans un espace sécurisé. À coté des ces présentations statiques, une importante place est consacrée aux animations. Ou encore grâce aux différents shows et baptèmes de Drift et leurs voitures de plus de 500cv. Mais aussi sur la piste de Trial XTrem audacieusement animé par l’Italien Samuele Zuccali. Un large espace est réservé aux modèles réduits et aux animations qui y sont attachées de même que des simulateurs de pilotage pour expérimenter vos talents.
Informations pratiques et achat des préventes en CLIQUANT ICI !
International Motor Show – Luxembourg
Plateau du Kirchberg – LuxExpo/The Box 14, 15 et 16 décembre 2018
Les exploitants forestiers de la province de Luxembourg tirent la sonnette d’alarme. Leurs entreprises pourraient bientôt mettre la clef sous le paillasson. En cause, la peste porcine et les ravages des scolytes.
Les bois et forêts de la province de Luxembourg représentent un milieu économique inestimable pour de nombreuses professions, dont les exploitants forestiers. Mais jusqu’à quand ? Depuis la crise de la peste porcine, les entreprises de bois se retrouvent dos au mur et ne parviennent plus à joindre les deux bouts.
Pour comprendre la situation, nous sommes allés à la rencontre de Jean-Louis Bodart, le directeur de Gaume Bois. Celui-ci nous a donné rendez-vous à Lahage, dans la commune de Tintigny, où sont situés les bois sur lesquels ils travaillent actuellement. Située à Lamorteau, dans la commune de Rouvroy, sa société avait les reins bien solides jusqu’au mois de septembre. Mais la détection de la peste porcine a tout remis en cause. « L’avenir de notre exploitation, qui représente une vingtaine de familles, dont la moitié en salarié et l’autre moitié en sous-traitants indépendants, est clairement mise en cause à cause de la peste porcine » nous explique Jean-Louis.
« Avant la peste porcine, la société était en très bonne santé financière. Maintenant, nous sommes en grande difficulté car entre le 14 septembre et le 15 octobre, nous n’avons pas pu travailler. Nous avons ensuite obtenu une dérogation pour reprendre notre activité, mais cela a été beaucoup de paperasse ».
Afin de subvenir aux besoins de trésorerie des exploitants forestiers, l’Office économique du Bois avait annoncé il y a quelques semaines qu’il interviendrait. Mais du côté de Gaume Bois, l’aide se fait toujours attendre. « On ne demande pas la lune : sur les deux millions d’euros de bois que l’on a acheté, on demande simplement une aide de 25%. On n’a pas touché le moindre euro. Or, nous avons des engagements financiers ».
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Exploitant forestier province du Luxembourg
Exploitant forestier province du Luxembourg
Exploitant forestier province du Luxembourg
Exploitant forestier province du Luxembourg
Exploitant forestier province du Luxembourg
Exploitant forestier province du Luxembourg
Exploitant forestier province du Luxembourg
Exploitant forestier province du Luxembourg
Exploitant forestier province du Luxembourg
Le chef d’entreprise ne veut pas pour autant lancer la pierre aux responsables politiques.« Les gens qui gèrent cette crise ont une réalité du terrain. Les décisions qui sont prises sont les bonnes. Par exemple, l’augmentation du quota de chasse des sangliers est une bonne idée car la population a augmentée de manière exponentielle. Les barrières autour de la zone contaminée ont aussi un impact mais les animaux ont un cerveau. Cela n’empêche pas tout » continue le responsable de Gaume Bois. « Le seul problème avec les responsables politiques, c’est qu’ils ne sont pas conscients des problèmes qu’ils créent avec leurs mesures. Depuis un mois et demi, on doit dépenser une énergie inimaginable.
« C’est une ouverture de parapluie en cascade : ce n’est la faute de personne »
Des enjeux financiers colossaux
Jean-Louis Bodart estime qu’un petit peu de bon sens pourrait permettre de débloquer une partie de la situation. Il reproche aux autorités de ne se baser que sur l’avis de 3 ou 4 experts européens, qui se sont occupés des cas de peste porcine en Tchéquie. Or, la maladie continue de se répandre dans toute l’Europe de l’est. Selon lui, ce comportement qui consiste à ne pas écouter les conseils des hommes de terrain pourrait avoir des conséquences fâcheuses.
Au printemps, les sangliers vont en effet avoir les premières portées et la maladie risque de se propager. Le temps presse et il est donc plus que temps de demander l’avis à ceux qui côtoient réellement les animaux. « Je ne suis pas un expert, je ne suis pas chasseur mais j’ai des connaissances. Il y a de nombreuses personnes qui ont l’expertise de la chasse et des idées qui ne sont pas mauvaises » détaille Jean-Louis, un peu résigné.
« La parole des experts font figure d’évangile. Or, les gens sur le terrain, comme les chasseurs, ont des solutions à proposer mais personne ne les écoute »
Si les responsables des entreprises de bois sont inquiets de la situation, c’est que les enjeux économiques sont énormes. « Si la maladie n’est pas éradiquée, cela peut mettre en péril notre activité mais aussi toute la filière porcine dans toute l’Europe. Les enjeux financiers sont tellement importants en cas de contamination que l’on doit prendre toutes les mesures. Comme nous sommes les seuls dans la région à travailler dans le bois, si la peste venait à se répandre, on pourrait être poursuivi pour propagation » avertit Jean-Louis.
Pour s’assurer que la peste porcine ne se répande pas dans les zones saines, la protection civile oblige désormais les exploitants forestiers à désinfecter leurs équipements et matériels. Une contrainte que Gaume Bois juge absolument nécessaire, mais dont il regrette la manière avec laquelle elle est imposée. « On a suivi une formation d’une heure auprès de la protection civile pour apprendre comment désinfecter les machines. Mais ce n’est pas notre job ! Nos moyens pour nettoyer sont rudimentaires par rapport à ceux de la protection civile.Ce sont des heures que l’on va devoir passer à faire ça et pendant ce temps-là, on ne fait rien d’autre. Ce sont des dépenses financières supplémentaires dans une situation très difficile »
Pour Stéphane Bairin, chef d’unité adjoint à la protection civile, cette information et formation des exploitants forestiers est obligatoire. « C’est une mesure obligatoire car ils travaillent dans une zone tampon avec une dérogation. Donc ils sont susceptibles d’être présents dans des zones à risques. Ils doivent respecter des règles de bio-sécurité assez strictes » nous explique-t-il. « L’opération de désinfection est à réaliser quand ils quittent la zone pour aller dans une zone non contaminée ou dans une autre zone de la zone tampon assez distante. S’ils passent juste dans le bois à côté, ce n’est pas nécessaire ».
Exploitant forestier province du Luxembourg
Mais M. Bodart n’en démord pas. La désinfection dans les règles de l’art ne change rien à la donne en cas de contamination. « La DNF a des obligations de moyens mais pas de résultats ! Personne ne peut nous garantir à 100% que le virus ne sera plus sur nos machines et qu’on amènera pas la peste plus loin. Personne ne veut prendre la responsabilité de dire que les machines sont désinfectées » nous explique-t-il.
« Je ne suis donc pas très chaud pour déplacer les machines. Avant que les machines ne quittent la zone, j’ai besoin de garanties solides car je ne veux pas être plus tard accusé d’être responsable ou co-responsable de la propagation de la maladie », continue Jean-Louis, qui doute fortement qu’une assurance prendra le risque d’assurer un cas comme le sien.
« Apparemment, les exploitants forestiers gaumais n’ont pas la même valeur qu’un autre habitant du pays. On doit se débrouiller tout seul alors qu’une des missions de la protection civile, c’est d’intervenir en cas de crise sanitaire »
La province de Luxembourg laissée pour compte ?
Lorsqu’on évoque l’avenir, l’exploitant forestier n’a pas beaucoup d’espoir. « Notre avenir est très incertain. On n’a aucune garantie de quand on touchera de l’argent. Et la maladie continue à se propager. Donc je suis inquiet face au phénomène. Et en plus, les scolytes (cet insecte dont les larves mangent le bois des épicéas) sont en train de bouffer tous les résineux en Gaume et si nous n’intervenons pas rapidement, cela va être la catastrophe au printemps. On parle beaucoup des paysages wallons, mais personne n’intervient pour les sauver ici en Gaume »
Une inquiétude bien légitime, puisque des sangliers contaminés ont été retrouvés à moins d’un 1km à vol d’oiseau des bois où travaillent actuellement Gaume Bois. La zone noyaux, où toute activité sont strictement interdite, risque donc d’être prochainement étendue jusqu’à cet endroit. « Et là, ce sera la fin des haricots car ça sera toute la zone ou j’ai mes 30.000m² de bois ».
Par rapport au virus, M. Bairin, l’agent de la protection civile, indique que le travail mené sur le terrain est pertinent et va dans le bon sens. « Le virus avance, c’est certain. Mais c’est prévu, il n’y a pas de surprises par rapport à ça. Mais toutes les mesures qui sont prises sont prises pour éviter que le virus continue de s’étendre. La destruction et le ramassage des carcasses est indispensable. Globalement, on arrive aux 500 carcasses ramassées. L’animal meurt rapidement, mais le virus reste actif plusieurs mois et peut contaminer d’autres animaux sains. C’est bien là tout le problème ».
« Bien avant l’arrivée de la peste porcine, il y avait une sensibilisation au DNF. Les vétérinaires étaient au courant. Il y avait une garde, une vigilance qui était en place. Une vigilance qui a permis de mettre en exergue la peste porcine. Donc tout est très bien organisé depuis très longtemps » conclut le responsable.
Et Jean-Louis Bodart de conclure :
« La Belgique, elle s’arrête à Gembloux. Ce qui est en-dessous, comme la province de Luxembourg, ça fait longtemps que ça représente très peu d’électeurs. On a toujours été laissé pour compte »