23.3 C
Arlon
samedi, juillet 5, 2025
Accueil Blog Page 41

Arlon : l’Espace Shopping Hydrion offre une œuvre d’art à deux associations locales (+vidéo)

Du mardi 27 au samedi 31 octobre dernier, l’Espace Shopping Hydrion Arlon avait accueilli un événement Street Art exceptionnel durant lequel des artistes-graffeurs professionnels ont réalisé, en direct devant les passants, des fresques à couper le souffle. Aujourd’hui, le centre commercial a décidé d’offrir gracieusement deux de ces tableaux à des associations de la région : Un geste pour Evalentine et La Table Ronde d’Arlon.

Souvenez-vous : c’était en octobre dernier. L’Espace Shopping Hydrion accueillait, pendant une semaine, cinq artistes-graffeurs professionnels, afin de réaliser en direct, des œuvres impressionnantes au sein même du parc commercial. Des œuvres qui ont su séduire les clients, les commerçants et qui ont redonné un peu de couleur et de gaieté dans une période où cela était nécessaire. Une façon aussi de soutenir le milieu culturel et les artistes, durement touchés par la crise sanitaire. Au total, ce sont plus de 100m² de toiles artistiques qui ont vu le jour devant les yeux des clients attentifs et émerveillés, mêlant portraits, graffitis et autres réalisations graphiques de tous styles.

Aujourd’hui, le centre commercial arlonais a souhaité donner un coup de pouce à deux associations locales en offrant à chacune d’entre elles l’une des œuvres d’art réalisées en octobre dernier. “Dès le départ, nous voulions faire don de certaines de nos œuvres afin que celles-ci soient mises aux enchères par des associations du Sud-Luxembourg”, expliquent les responsables de l’Espace Shopping Hydrion. “L’objectif est que la vente des tableaux offre aux associations la possibilité de récolter des fonds pour financer leurs projets sociaux”.

Des œuvres pour la bonne cause

La première oeuvre, le tableau « Game Over » réalisé par l’artiste Cimon, a été offerte à “Un geste pour Evalentine”. Créée en hommage à Eva et Valentine, deux jeunes filles victimes du cancer de l’enfant, l’association, originaire de Wolkrange, travaille en partenariat avec la Fondatioun Kriibskrank Kanner à Strassen (Luxembourg). La fondation accompagne au quotidien les familles d’enfants atteints d’un cancer ou d’une maladie rare à danger vital. Elle soutient activement la recherche onco-pédiatrique avec un seul but : traiter mieux et plus.

“Nous sommes surpris d’avoir été choisis par l’Hydrion. Notre association fonctionne uniquement avec des dons et la vente d’objets, donc une oeuvre comme celle-ci, c’est un très grand honneur”, confie Sébastien Condemi, le co-fondateur de l’association Un Geste pour Evalentine.

Le second tableau, représentant une dame avec des motifs asiatiques turquoises, et réalisé par le graffeur Orkez, a été offert à l’ASBL La Table Ronde d’Arlon. Mouvement présent à l’échelon international, cette ASBL vise à promouvoir et étendre la coopération, l’amitié et la compréhension entre les nations et les peuples. “Ces derniers temps, nous essayons de concentrer nos actions sur les aides à l’enfance, le soutien aux personnes âgées dans les maisons de retraite ainsi que l’aide aux personnes sans abri via des collectes de denrées. Nous organisons également des collectes de sang pour la Croix-Rouge”, explique Frédéric Liotino, le président de la Table Ronde d’Arlon.

“Nous sommes ravis de ce cadeau. Nous sommes en manque d’événements caritatifs à cause de la crise sanitaire, et donc grâce à ce tableau et à la vente aux enchères, nous allons pouvoir récolter des fonds pour soutenir nos actions.”

“Les deux associations mettront prochainement en vente les tableaux sur leurs réseaux sociaux respectifs. Le prix de départ a été fixé à 250€. Le grand public est évidemment invité à participer. C’est une occasion en or de repartir avec une œuvre d’art chez soi tout en contribuant à une bonne cause”, conclut l’Espace Shopping Hydrion.

Frontaliers : l’accord belgo-luxembourgeois sur le télétravail prolongé jusqu’au 30 juin

Depuis le début de la crise sanitaire, les deux pays frontaliers ont scellé un accord fixant, périodiquement, les règles concernant le télétravail. Bonne nouvelle pour les frontaliers, cet accord à l’amiable visant les frontaliers belges vient d’être prolongé jusqu’au 30 juin 2021. 

Instauré depuis mai 2020 dans le cadre du télétravail obligatoire dans les deux pays, cet accord a déjà été prolongé trois fois depuis sa mise en place.

Il prévoit que les jours pendant lesquels les travailleurs frontaliers sont amenés à travailler depuis leur domicile en raison des mesures prises pour combattre la pandémie de COVID-19, ne soient pas pris en compte comme jours prestés dans l’État de résidence du frontalier. Afin de continuer à contenir la propagation du virus et d’assurer la sécurité des citoyens, les deux pays ont décidé de prolonger cet accord amiable jusqu’au 31 juin 2021.

Pierre Gramegna (Ministre des Finances GDL) commente : “Je me félicite de la prolongation de l’accord entre nos deux pays concernant le télétravail des frontaliers dans le contexte actuel marqué par la pandémie. L’accord reste un dispositif essentiel dans notre lutte contre la pandémie, et sa prolongation garantira aux dizaines de milliers de frontaliers belges et à leurs employeurs une sécurité juridique maximale. Je tiens une nouvelle fois à remercier nos partenaires belges pour la très bonne coopération.”

Vivalia : phase 1B, les hôpitaux revoient à la hausse le nombre de lits Covid

Alors qu’il a quelques semaines les chiffres pointaient vers le bas et laissaient entrevoir une petite période d’accalmie, la réalité est toute autre en ce début du mois de mars obligeant les hôpitaux de Vivalia de basculer en phase 1B. Une phase qui prévoit un plus grand nombre de lits réservés Covid notamment, en plus d’une réorganisation du travail. 

Comme l’a annoncé l’intercommunale de soins Vivalia hier via un communiqué, l’ensemble des hôpitaux passe à nouveau en phase 1B dès ce jeudi. En cause, l’augmentation du nombre de patients atteints par le virus : ” Cette décision du Comité de direction élargi de Vivalia répond à la demande du Comité Hospital & Transport Surge Capacity suite à l’évolution du nombre de patients atteints par le Covid au sein des hôpitaux et réseaux.”

37 hospitalisations Covid dont 11 en USI

Alors qu’à la mi-février les hôpitaux repassaient en phase 1A, c’est-à-dire la moins élevé, la situation en ce début mars est malheureusement différente ! En effet, si aux environs du 10 février Vivalia dénombrait une quinzaine d’hospitalisations Covid, hier les chiffres approchaient la quarantaine (11 patients en unité soins intensifs). Une tendance à la hausse en province du Luxembourg qui suit inexorablement la tendance belge.

Une augmentation des hospitalisations qu’il faut toutefois nuancer puisque la courbe de celles-ci est beaucoup moins raide que lors de la dernière flambée des chiffres liés à l’épidémie en octobre dernier. Il n’en reste pas moins que la situation épidémiologique reste toujours préoccupante et qu’une vigilance accrue doit y être apportée.

C’est dans ce cadre que l’enclenchement de la phase 1B s’est faite ce jeudi : “elle nécessite une réorganisation importante du travail des équipes soignantes dans les différents services”, poursuit Vivalia.

Ainsi, elle prévoit une augmentation du nombre de lits de soins intensifs réservés aux patients COVID. De cette manière, 50% de la capacité agréée de lits USI doit être consacrée aux patients COVID soit comme nous l’explique l’intercommunale :

– 21 lits (contre 11 en phase 1.A)
– 8 à Arlon
– 5 à Libramont
– 8 à Marche et 3 à Bastogne

– 84 lits COVID d’hospitalisation classique (contre 44 en phase 1.A)

Des chiffres liés à la pandémie qui ne font que du yoyo avec, ces derniers jours, une nette tendance à la hausse. Alors qu’aujourd’hui se tiendra un nouveau comité de concertation, on imagine aisément la difficulté de prendre des décisions qui allient la demande (voire la pression) de la population de lâcher du leste avec la prudence sanitaire qu’impose les chiffres actuels. Réponse dans le courant de l’après-midi.

Arlon : le Palais accueille Pierre Kroll et son exposition “des signes qui ne trompent pas “

Alors que le secteur de la culture est au point mort depuis plus d’un an, à Arlon, on semble vouloir aller de l’avant. Mise en “stand-by” en raison de la crise sanitaire, l’exposition du dessinateur Pierre Kroll “des signes qui ne trompent pas”, traitant du réchauffement climatique, est à découvrir jusqu’au 30 avril ! 

“L’exposition est désormais ouverte mais nous avons pris des dispositions très importantes en matière sanitaire. Au delà de ça, c’est une belle manière de sortir de cette pandémie que de rire !” C’est ainsi que le bourgmestre de la Ville d’Arlon a débuté la conférence de presse en ouverture de cette exposition. Et effectivement, si Pierre Kroll a pris possession du Palais à Arlon, il faudra suivre quelques consignes avant de déambuler devant les dessins exposés : “un circuit de visite a été établi, des personnes s’assureront du respect des consignes sanitaires tout au long de l’exposition et il faudra réserver ses entrées préalablement”, comme le précise Vincent Magnus en ajoutant que “toutes les autorisations ont été données”, ne manquant pas de lire les différentes prédications en la matière, données par le centre de crise.

Un beau cadeau à la population

A Arlon, pour sortir du climat actuel, la Ville a décidé de rire avec Pierre Kroll. C’est donc avec cette exposition que le bourgmestre relance une première activité culturelle, gratuite de surcroit ! “Une exposition programmée jusqu’au 30 avril et entièrement gratuite. Nous voulions faire un beau cadeau à la population en cette période difficile.”
Rire est une chose mais cette exposition permettra également de réfléchir à une problématique actuelle à savoir le réchauffement climatique. “Le sujet est fondamental ! Le climat, le zéro déchet et le réchauffement climatique sont des thèmes dont on doit parler”, ajoute Vincent Magnus. Ce redémarrage de l’activité culturelle doit être un message fort où on alliera l’humour et le fond du problème”, conclut le bourgmestre.

Il est vraiment urgent d’agir… et d’en rire ! 

Et effectivement, il sera question de rire mais tout en soulevant les problèmes liés au réchauffement climatique : “Les rapports scientifiques, les glaciers qui fondent et le niveau des océans qui monte, la pollution partout, la disparition massive de la biodiversité sont autant de signes qui ne trompent pas : il est vraiment urgent d’agir… et d’en rire ! Soit l’humour nous fait prendre conscience et nous encourage. Soit, foutu pour foutu, autant prendre notre extinction prochaine avec bonne humeur.”

C’est en 2019 que Pierre Kroll a publié “des signes qui ne trompent pas” aux éditions Les Arènes, près de 300 dessins sur tout ce qui inquiète, tout ce qui est en cause, tout ce qui doit changer. Des dessins qui ont 20 ans pour certains (comme quoi tout cela n’est pas nouveau), alors que d’autres sont très récents.
Ce livre s’est transformé en une exposition, à Arlon, au Palais pour quelques mois. Ainsi, les plus beaux dessins et les plus belles pages du livre agrandis entourés d’une centaine d’originaux de ces dessins (très rare) seront à découvrir !

Une exposition qui se visite avec le plaisir de découvrir tant d’humour mais aussi en réfléchissant à nos bêtises, nos responsabilités …
Si Pierre Kroll est connu comme dessinateur de presse, incontournable en Belgique depuis les années 80, il faut savoir qu’avant cela, après des études d’architecte, le dessinateur avait obtenu une licence en sciences de l’environnement.

L’exposition est ouverte du mardi au dimanche, de 14h00 à 18h00. 

L’entrée est gratuite, uniquement sur inscription via ce lien : “Des signes qui ne trompent pas”

Leslie propose des cours de luxembourgeois à suivre gratuitement en ligne

Si vous avez déjà cherché un rien sur la toile, vous vous êtes déjà sûrement rendu compte que trouver des cours afin d’apprendre le Luxembourgeois est chose compliquée ! C’est sur ce constat que la jeune Leslie Schmit a décidé de lancer sa chaîne YouYube afin d’y remédier. Des cours gratuits à destination de qui veut apprendre cette langue germanique. 

Leslie Schmit a 29 ans et c’est en partant du constat de ce manque de cours en ligne de luxembourgeois que lui est venu l’idée de créer sa propre chaîne YouTube, comme l’expliquait le journal L’Essentiel. Impossible selon elle d’apprendre cette langue germanique en ligne, alors que toutes les autres se trouvent en apprentissage libre sur YouTube. Sans compter le facteur pécunier ; les rares cours disponibles sont souvent hors de prix !

Des cours allant droit au but

C’est ainsi que depuis novembre, Leslie, étudiante en culture européenne, propose des cours de luxembourgeois chaque semaine gratuitement. La particularité supplémentaire, c’est la façon dont elle propose les leçons. D’une manière assez didactique, elle dispense ses cours avec une approche courte et allant droit au but, mêlant également des éléments graphiques et agréables. Elle offre également la possibilité de télécharger certaines fiches de travail en rapport avec la leçon donnée. Une façon d’apprendre qui plait à ses nombreux utilisateurs en ligne, voulant se former à cette langue dont l’apprentissage est souvent un véritable défi !

Alors que depuis quelques années Leslie donne des cours au Point Info Jeunes (PIJ) à Esch-sur-Alzette, l’enseignement n’a jamais été un objectif pour la jeune étudiante, rêvant plutôt d’un avenir dans la photographie.
C’est la crise sanitaire qui a donc poussé Leslie à se mettre devant l’objectif d’une caméra afin d’y dispenser des leçons de luxembourgeois, mettant de côté sa timidité comme elle l’expliquera à L’Essentiel : “L’idée de départ était d’enregistrer des vidéos de substitution aux leçons, pour mes élèves. Mais puisque je réalise le travail, j’ai pensé que c’était égoïste de ne pas partager les vidéos avec un plus grand nombre de personnes», déclare Leslie, en guise d’introduction sur sa chaîne.”

Les bases du luxembourgeois 

Une chaine YouTube qui cartonne actuellement et dont Leslie n’avait pas mesuré l’ampleur qu’elle prendrait quelques semaines après son lancement. “Le fait qu’ils soient aussi nombreux après si peu de temps montre également à quel point la demande est forte”, explique-t-elle à L’Essentiel.
Elle ajoute également que ces cours ne transformeront malheureusement pas les élèves en parfaits luxembourgophones. Ses vidéos posent simplement les premières bases d’un apprentissage futur qui devra être moins superficiel ; on n’apprend pas à parler couramment une langue étrangère en regardant des vidéos sur YouTube !

Le luxembourgeois est une langue qui alimente très souvent le débat chez nos voisins grand-ducaux se questionnant sur l’utilité de celle-ci. Pays comptant 650.000 âmes, le taux des résidents étrangers frôle le 50% de la population totale. Le luxembourgeois fait partie intégrante du paysage culturel et reste la langue prioritaire dans le pays alors que celui-ci compte trois langues officielles (français, allemand et luxembourgeois). Ajoutons que pour acquérir la nationalité luxembourgeoise par naturalisation, il faut notamment présenter un certificat de réussite de l’examen d’évaluation de la langue luxembourgeoise.

Alors frontaliers ou futurs résidents, Leslie vous donne l’occasion de poser les bases de l’apprentissage de cette langue qui compte parmi les dernières nées du Vieux Continent !

Villmols merci Leslie !

Rendez-vous sur la chaîne YouTube Lëtzebuergesch mam Leslie

Florenville : des vols d’hélicoptères au milieu de la nuit

“Un boucan infernal” – “présence d’OVNI ?”, mais qu’est-ce qu’il se passe dans le ciel de Florenville depuis hier soir ? De nombreuses interpellations ont lieu sur les réseaux sociaux concernant ces drôles de manœuvres. Il s’agit en réalité d’exercices militaires, à bord d’hélicoptères, dans la région de Bertrix ! 

Que les florenvillois et autres régionaux se rassurent ; rien de paranormal ou de dangereux ! Juste la composante aérienne de l’armée qui procède à quelques manœuvres dans le ciel bertrigeois. Et il faut dire que bon nombre d’habitants de la région se sont étonnés de voir ces balais d’hélicoptères, qui n’ont d’ailleurs pas manqué d’alimenter pas mal de débats ces dernières heures.

Surtout que ces hélicoptères, dont le bruit assourdissant a effrayé quelque peu les habitants, continuaient leurs survols à basse altitude au beau milieu de la nuit. Mais comme le dévoile RTL Info sur son site internet, quatre à cinq hélicoptères sont en exercice du côté de Bertrix et passent donc dans le ciel florenvillois et au-dessus d’une partie de l’Ardenne.

Pas question donc de recherche d’individus armés, de malfaiteurs ou de personnes disparues ou encore moins la présence d’OVNI comme certains l’avançaient. Il s’agit bien d’exercices militaires : “des hélicoptères A-109 de la Défense sont en exercice actuellement à Bertrix et ce pour toute la semaine”, a expliqué le service presse de la Défense à RTL Info.

Que chacun dorme sur ses deux oreilles donc, enfin si cela est possible !

 

 

Bastogne : Découvrez en avant-première le O’Tacos ! (+Photos)

Ce mercredi 03 mars 2021, O’Tacos ouvrira les portes de son deuxième restaurant en province du Luxembourg, dans le centre-ville de Bastogne. Une ouverture qui détonne dans le contexte actuel, mais qui démontre la vigueur de la chaine spécialisée dans les O’tacos français. 6 emplois seront créés pour l’occasion.

Les citoyens et les étudiants bastognards l’attendaient avec impatience : ce mercredi 03 mars, un nouveau restaurant O ‘Tacos ouvrira ses portes en plein cœur du centre-ville de Bastogne, et plus précisément sur l’incontournable Place Mc Auliffe. Comme dans ses autres établissements, O’Tacos proposera des O’ tacos composés de viandes, rigoureusement sélectionnées pour leur qualité premium. Les gourmands pourront également choisir entre plusieurs tailles, et notamment s’aventurer sur le gargantuesque  de 2,5kg. Pour ceux qui préfèrent le sucré, O’ tacos proposera une gamme de glaces et de milkshakes pour les plus gourmands.

Cette ouverture s’inscrit dans un contexte sanitaire particulier. Un pari audacieux pour le patron Yam’s Ellacott, très content de s’installer dans cette ville au passé historique si important. « Notre chaîne de restaurants n’oublie pas le passé de la ville dans laquelle elle s’installe, d’autant plus quand on voit la proximité avec la place et l’emblématique char Sherman. Ce dernier a d’ailleurs été repris sur le visuel annonçant l’ouverture du restaurant ».

Un clin d’œil au passé historique qui devrait plaire à la population. « Certes, ce ne sont que de petites attentions, mais elles sont très importantes pour nous. Lorsque nous ouvrons un nouveau restaurant, nous veillons toujours à nous intégrer dans l’histoire de la ville » ajoute le patron, déjà à la tête de la franchise à Arlon, place du Marché aux Légumes.

Une première pour la ville de Bastogne

O’Tacos Bastogne prendra ses quartiers dans les anciens locaux de la pizzeria Adriatique, devant la place Mc Auliffe. Un petit événement, puisque la chaîne de fast food est la première du genre à s’installer dans la « Nuts City ».

« Notre venue doit être considérée comme un atout supplémentaire pour la commune. En cette période compliquée, l’ouverture d’O’Tacos va apporter du dynamisme et un vent de fraîcheur. Nous espérons que tous les autres commerçants pourront en profiter » ajoute Yam’s Ellacott.

Une ouverture dans une période de crise

L’ouverture du restaurant de Bastogne démontre aussi toute la force et l’ambition que possède O’ Tacos en se lançant durant une période ô combien compliquée pour l’Horeca. Une véritable aubaine pour de nombreux citoyens, dans la mesure où l’arrivée de la chaine va permettre de créer 6 emplois. Et cerise sur le gâteau, il se murmure qu’O’Tacos devrait bientôt annoncer de nouveaux projets.

Province : la charte de la vie à la campagne pour les nouveaux arrivants

Depuis quelques années, la campagne de la province de Luxembourg attire et séduit de plus en plus de nouveaux arrivants. Parfois, ces nouvelles arrivées dans les villages de nos campagnes entrainent conflits, incompréhensions et autres désagréments. Afin de prévenir du caractère rural de notre belle région, la Province de Luxembourg a présenté, il y a quelques temps, une charte de la vie à la campagne à destination de ces nouveaux arrivants. 

Comme un memento de la vie dans nos vertes campagnes, la charte présentée par la Province de Luxembourg a de quoi prévenir les futurs arrivants dans notre région. Elle peut prêter à sourire à certains pour son côté réel qui nous rappelle des situations que l’on a déjà rencontrées et qui sont propres au caractère rural de notre province.

Un tiers du territoire 

La charte publiée par la Province a pour objectif de donner les informations principales aux nouveaux arrivants dans nos contrées. Effectivement, certains désagréments peuvent être ressentis à la campagne comme des bruits bien particuliers ou des odeurs.
Il est bon de les connaître et surtout de comprendre leur cause lors d’une installation dans la “verte province.”

En effet, l’agriculture en province de Luxembourg représente un secteur extrêmement important occupant plus de 147 000 hectares, soit 1/3 du territoire provincial. Composée de 82% de prairies permanentes, elles sont de véritables puits de carbone protégeant le sol de l’érosion, favorisent la biodiversité et elles ont un effet positif sur la qualité
de l’eau. L’agriculture y est familiale avec des dimensions humaines liées au sol. En 2020, on pouvait compter plus de 2000 exploitations sur le territoire de la province.

La vie à la campagne

Afin de “prévenir” ces nouveaux arrivants avant leur arrivée en province de Luxembourg, la charte met en avant quelques éléments propre au caractère rural de celle-ci. On vous propose de les découvrir :

Le bruit
A la campagne, le calme n’est pas synonyme de silence absolu. Il vous arrivera parfois d’être réveillé à l’aube par le chant du coq, le hennissement du cheval, l’aboiement du chien ou encore par le bruit de charrois agricoles.

Les odeurs
A certaines périodes de l’année, vos narines vont être titillées par des odeurs un peu fortes. En effet, l’agriculteur va épandre les effluents d’élevage dit engrais de ferme. Ces derniers apportent des nutriments indispensables aux besoins de toutes les plantes de la terre. Il s’agit donc d’un cycle naturel.

Le travail dans les champs au fil des saisons
L’agriculteur est dépendant de la nature et de la météo. Son travail dans les champs et dans les cultures est rythmé par les saisons. Si l’agriculteur travaille en soirée, la nuit, le week-end ou même les jours fériés, c’est simplement dû à des impératifs climatiques. Par ailleurs, si vous vous déplacez en voiture, vous devrez sans doute ralentir pour permettre le passage de charrois agricoles mais aussi, de temps en temps, d’un troupeau.

Des mises en garde qui peuvent prêter à sourire pour les habitants de nos campagnes que nous sommes ! Il est vrai ; qui n’a jamais été réveillé par un coq au petit matin ? Des narines dérangées par une odeur provenant tout droit d’un champ où du fumier a été étendu ? Sans compter les longs trajets en voiture, bloqué derrière ces engins agricoles, que ce soit derrière un ancien Massey Fergusson ou dans le sillage d’un modèle dernier cri, à l’image de ces mastodontes exposés à la célèbre foire de Libramont !

Et oui, c’est du vécu, bienvenue à la campagne ! 

Fauvillers : dépôt sauvage au milieu des bois ; les restes d’une plantation de cannabis !

Découverte dégoutante ce weekend dans les bois de Fauvillers. Plusieurs promeneurs étant tombés sur un dépôt sauvage de déchets au beau milieu d’un sentier de randonnée. Un acte incivique qui se révèlera être particulièrement hors du commun puisqu’il s’agit, selon les premières constations, de restes provenant d’une plantation de cannabis.

Il est aux environs de 10h ce dimanche lorsque le bourgmestre de la commune de Fauvillers, Nicolas Stilmant, est averti par plusieurs promeneurs d’un très gros dépôt sauvage de déchets au milieu d’un bois communal. Indigné par ce geste incivique d’une ou plusieurs personnes peu scrupuleuse(s), le bourgmestre publie dans la foulée un message à destination des réseaux sociaux dénonçant ce type d’infraction environnementale, sans compter que la commune est le théâtre de dépôts sauvages depuis quelques semaines.

“Comme vous le savez, nous sommes occupés à aménager un parcours de promenade et de découverte de la forêt à Oisefagne. Le projet aura une dimension pédagogique et aura pour but de sensibiliser les visiteurs, et en particulier les enfants, au respect de l’environnement et plus particulièrement de la forêt”, explique le bourgmestre.

“Vous imaginez donc ma colère quand, ce matin, plusieurs promeneurs m’envoient ces photos. Soyons clairs, évidemment nos services évacueront ces déchets, mais nous procéderons également aux vérifications d’usage pour découvrir tout élément permettant d’identifier le ou les coupables, et de les poursuivre”, poursuit-il dans son communiqué.

Un dépôt loin d’être anodin ! 

Une affaire qui aurait pu en rester à ces premières constatations mais après quelques observations plus poussées et une discussion avec le premier échevin Éric Strépenne, il est apparu que ces déchets n’avaient rien d’anodins !

En effet, ce dépôt sauvage semble être les restes d’une ancienne plantation de cannabis. Très vite, le bourgmestre en avise la police qui confirmera l’origine de ces déchets après une constatation sur le terrain. Depuis hier, le parquet est avisé de ce dépôt hors du commun et procédera aux devoirs complémentaires. Les auteurs sont donc fortement recherchés. Du côté du bourgmestre on affirme pouvoir dire que ce dépôt à eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche.

Quoi qu’il en soit, ces genres d’incivilités sont en recrudescence dans la région. A Radelange, dans la commune de Martelange, un dépôt de ce genre a été découvert dans les bois au-dessus de la rue de la Croix, à quelques encablures du recypark, qui plus est ! A l’heure actuelle, il est impossible de déterminer si ces deux dépôts sont liés mais la police est à la recherche de lien entre ceux-ci. Les deux collèges communaux ont également décidé de partager les informations recueillies afin de mettre la main sur cet ou ces auteur(s) peu scrupuleux !

Province : de nouveaux chiens empoisonnés avec des boulettes de viande dans le Sud-Luxembourg

Depuis quelques mois, de nombreux cas d’empoisonnement de chiens via des boulettes de viande sont signalés dans le sud de la province de Luxembourg. D’abord à Léglise et à Habay, c’est maintenant à Heinstert (Attert) que des chiens ont trouvé la mort en ingérant des morceaux de viande empoisonnés, probablement déposés sciemment. La police prend l’affaire très au sérieux ! 

C’est en janvier dernier que trois chiens ont trouvé la mort lors d’une balade dans les bois de Habay. Les trois chiens, pris de convulsions, n’ont pu être ramenés à la vie malgré une visite en urgence auprès d’une clinique vétérinaire.

Quelques jours plus tard, c’est à Léglise que la chose se répète. La seule différence ; l’empoisonnement des chiens a eu lieu au sein même de la propriété de leurs maîtres ! Alors qu’on pourrait penser les canidés en sécurité sur leur propriété, les chiens sont tombés malades, pris eux aussi de convulsions et présentant d’autres symptômes d’empoisonnement. Malheureusement, un autre chien trouvera la mort alors que les deux autres compagnons seront sauvés ayant frôlé la mort de près.

De suite, la police prendra l’affaire très au sérieux, pensant qu’il s’agit de l’œuvre d’un ou de plusieurs empoisonneur(s) en série !

De nouveaux cas à Heinstert ! 

Alors qu’il y a quelques jours les policiers menaient une enquête dans le village de Gennevaux (commune de Léglise) à proximité de la Forêt d’Anlier faisant suite au premier cas d’empoisonnement, au même moment, deux nouveaux cas venaient s’ajouter à la liste ! Ici, c’est à Heinstert (Attert) que les chiens ont été victimes de boulettes de viande remplies d’un certain poison (peut-être prochainement analysé par un labo). Les boulettes ont été lancées au sein d’un jardin privé et clôturé.

Les deux chiens présenteront les mêmes symptômes : salivations, tremblements musculaires jusqu’à convulsions et température. Malheureusement, malgré les soins vétérinaires, le premier chien trouvera la mort quelques heures après les premiers symptômes apparus.

Grâce à une prise en charge rapide, le deuxième s’en sortira mieux et sera sauvé. “Il a pu être sauvé mais si il n’avait pas été pris en charge assez tôt il serait malheureusement décédé, comme ce fut le cas pour un autre chien du village la veille“, nous rapporte Claire, qui nous a alertés via notre onglet “Contact”.
“Selon le vétérinaire, les symptômes peuvent apparaitre dans les 20 minutes à 2 heures en fonction de la quantité de poison ingérée”, poursuit-elle.

De la Strychnine ou du Témik ! 

Le poison aurait été injecté dans les boulettes avant de les lancer dans la propriété où se trouvaient les chiens. Plusieurs poisons pourraient être à la base de ces intoxications comme la strychnine (utilisées contre les rongeurs) ou encore le Témik, poison plus grave car il des effets à la fois sur le système nerveux et le système cardio-vasculaire des mammifères et donc de l’être humain.

La viande empoisonnée retrouvée dans l’estomac du chien

Quoi qu’il en soi et malgré le poison utilisé, les vétérinaires ainsi que les policiers insistent sur l’importance de tenir les chiens en laisse lors de promenades. “Je pense que la diffusion de l’information et la multiplication des témoignages des victimes et/ou témoins permettront sans nulle doute d’inviter les propriétaires de chiens à plus de vigilance et d’autre part à accélérer l’identification du ou des coupable(s) en témoignant à la police”, conclut Claire de son côté.

 

Derniers Articles