Depuis quelques années, la campagne de la province de Luxembourg attire et séduit de plus en plus de nouveaux arrivants. Parfois, ces nouvelles arrivées dans les villages de nos campagnes entrainent conflits, incompréhensions et autres désagréments. Afin de prévenir du caractère rural de notre belle région, la Province de Luxembourg a présenté, il y a quelques temps, une charte de la vie à la campagne à destination de ces nouveaux arrivants. 

Comme un memento de la vie dans nos vertes campagnes, la charte présentée par la Province de Luxembourg a de quoi prévenir les futurs arrivants dans notre région. Elle peut prêter à sourire à certains pour son côté réel qui nous rappelle des situations que l’on a déjà rencontrées et qui sont propres au caractère rural de notre province.

Un tiers du territoire 

La charte publiée par la Province a pour objectif de donner les informations principales aux nouveaux arrivants dans nos contrées. Effectivement, certains désagréments peuvent être ressentis à la campagne comme des bruits bien particuliers ou des odeurs.
Il est bon de les connaître et surtout de comprendre leur cause lors d’une installation dans la “verte province.”

En effet, l’agriculture en province de Luxembourg représente un secteur extrêmement important occupant plus de 147 000 hectares, soit 1/3 du territoire provincial. Composée de 82% de prairies permanentes, elles sont de véritables puits de carbone protégeant le sol de l’érosion, favorisent la biodiversité et elles ont un effet positif sur la qualité
de l’eau. L’agriculture y est familiale avec des dimensions humaines liées au sol. En 2020, on pouvait compter plus de 2000 exploitations sur le territoire de la province.

La vie à la campagne

Afin de “prévenir” ces nouveaux arrivants avant leur arrivée en province de Luxembourg, la charte met en avant quelques éléments propre au caractère rural de celle-ci. On vous propose de les découvrir :

Le bruit
A la campagne, le calme n’est pas synonyme de silence absolu. Il vous arrivera parfois d’être réveillé à l’aube par le chant du coq, le hennissement du cheval, l’aboiement du chien ou encore par le bruit de charrois agricoles.

Les odeurs
A certaines périodes de l’année, vos narines vont être titillées par des odeurs un peu fortes. En effet, l’agriculteur va épandre les effluents d’élevage dit engrais de ferme. Ces derniers apportent des nutriments indispensables aux besoins de toutes les plantes de la terre. Il s’agit donc d’un cycle naturel.

Le travail dans les champs au fil des saisons
L’agriculteur est dépendant de la nature et de la météo. Son travail dans les champs et dans les cultures est rythmé par les saisons. Si l’agriculteur travaille en soirée, la nuit, le week-end ou même les jours fériés, c’est simplement dû à des impératifs climatiques. Par ailleurs, si vous vous déplacez en voiture, vous devrez sans doute ralentir pour permettre le passage de charrois agricoles mais aussi, de temps en temps, d’un troupeau.

Des mises en garde qui peuvent prêter à sourire pour les habitants de nos campagnes que nous sommes ! Il est vrai ; qui n’a jamais été réveillé par un coq au petit matin ? Des narines dérangées par une odeur provenant tout droit d’un champ où du fumier a été étendu ? Sans compter les longs trajets en voiture, bloqué derrière ces engins agricoles, que ce soit derrière un ancien Massey Fergusson ou dans le sillage d’un modèle dernier cri, à l’image de ces mastodontes exposés à la célèbre foire de Libramont !

Et oui, c’est du vécu, bienvenue à la campagne ! 

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