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lundi, juillet 7, 2025
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Gaume : Manon devient pilote de ligne à seulement 24 ans

Manon Collette, une jeune femme originaire de Florenville, vient de décrocher son diplôme de pilote professionnel à seulement 24 ans. Elle espère aujourd’hui intégrer une compagnie aérienne.

Au début du printemps, Shootlux était parti à la rencontre de Manon Colette, une jeune femme passionnée par l’aéronautique depuis son enfance. Elle nous avait accueilli sur le tarmac de l’aérodrome de Sedan, où elle se balade régulièrement avec Victor Bravo, son petit avion de tourisme. À l’époque, Manon ne disposait que d’une licence pour piloter des avions privés de petits gabarits et suivait donc une formation en France pour devenir pilote de ligne.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Aujourd’hui, Manon a décroché son diplôme de pilote professionnel. Elle va donc pouvoir réaliser son rêve et postuler auprès des compagnies aériennes. Mais un long parcours l’attend : après avoir été acceptée dans une compagnie, ce qui n’est pas une mince à faire, Manon devra suivre une formation de deux mois en simulateur pour apprendre à maitriser un Boeing ou un Aribus, avant d’effectuer un stage de six mois auprès d’un commandant de bord.

Au terme de ces huit derniers mois de formation, la Gaumaise se soumettra enfin à un examen final attestant de ses compétences pour piloter un avion de ligne. Il récompensera plusieurs années de sacrifices. Car si ce métier fait rêver, les études pour y accéder en décourage plus d’un. “Les démarches sont compliquées car cela représente un cout financier. J’ai du faire un prêt à la banque” nous a-t-elle expliqué.

Des sensations uniques

En effet, si les études pour être pilote privé sont encore relativement accessibles, le prix des formations pour devenir pilote de ligne donne le tournis. Dans une école bruxelloise, la formation coute 120.000€ tout compris (théorique et pratique). “Puis ça prend beaucoup de temps, donc tu ne peux pas avoir un métier à coté. Ou alors ça te prend encore plus de temps.”

Pour réaliser quelques économies, Manon a donc décidé de se former Outre-Quiévrain. Les formations y sont légèrement moins chères. La France offre par ailleurs un environnement plus souple pour exercer sa passion. Il est plus simple de voler dans l’Héxagone car l’espace aérien est plus grand. Les contraintes sont aussi moins importantes, notamment au niveau des militaires. “Ici c’est complètement libre. On vole comme on veut et quand on veut” nous raconte Manon.

Mais la jeune femme originaire de Lacuisine, un petit hameau situé dans la commune de Florenville, ne regrette pas une seule seconde d’avoir poursuivi son rêve. Pour elle, la sensation de piloter un avion dans le ciel n’a pas d’équivalent. “C’est une sensation magnifique. Il y a les paysages, et puis on peut se rendre assez loin rapidement, contrairement à la voiture”.

En attendant de prendre les manettes d’un géant des airs, Manon s’envolera pour Berlin du 13 au 24 septembre. Elle y suivra une formation pour apprendre à travailler en duo dans un cockpit. Une formation qui n’est pas obligatoire pour rejoindre les rangs d’une prestigieuse compagnie, mais qui est une plus-value non négligeable au moment de sélectionner les meilleurs candidats.

Arlon : il est désormais possible de payer le stationnement avec son smartphone

La Ville d’Arlon propose désormais un système pour se garer intelligemment et rapidement en utilisant les moyens de paiements mobiles (stationnement payant de 8h à 18h30). Le monde évolue grâce aux nouvelles technologies, ne perdons donc plus notre temps à chercher l’horodateur le plus proche ou notre monnaie.

Dorénavant, le démarrage et l’arrêt d’une session de stationnement dans le chef-lieu peuvent se faire par SMS mais aussi via l’App gratuite de Parkmobile ou directement sur Internet. L’application est téléchargeable gratuitement pour les appareils téléphoniques iPhone, Android et Windows et est immédiatement utilisable dans 21 autres villes et communes de Belgique.

Ce système présente de nombreux avantages. Vous n’avez plus besoin de quitter précipitamment une réunion ou votre table au restaurant par peur de la sanction car vous avez toujours suffisamment de temps de stationnement. Activez une session de stationnement dès que vous avez stationné votre véhicule et désactivez-là dès que vous reprenez votre voiture. Vous payez ainsi uniquement le temps réel de stationnement et ne mettez pas trop de monnaie dans l’horodateur.

Cela permet donc d’évitez les problèmes de petite monnaie, de carte bancaire ou de ticket envolé, plus de perte de temps à chercher l’horodateur ou à faire la file sous la pluie. À Arlon, vous pouvez stationner intelligemment dans la zone réglementée payante. Le numéro de zone devant être communiqué à Parkmobile se trouve sur l’autocollant apposé sur l’horodateur. Le contrôleur du stationnement vérifiera via la plaque d`immatriculation si l’automobiliste est en ordre de paiement.

Comment ça marche

Inscription gratuite et obligatoire sur www.parkmobile.be.

1. Stationnez votre véhicule : garez-vous en voirie dans la zone payant réglementée.

2. Activez la session de stationnement : connectez-vous sur l’Application gratuite Parkmobile ou envoyez un SMS au 4810 [zone] [espace] [immatriculation]. Par ex. « ARL1 1ABC456 » (la zone se trouve sur l’horodateur le plus proche). Vous recevez une confirmation de votre session. L’agent de contrôle du stationnement voit à votre plaque d’immatriculation que vous êtes en ordre de paiement.

3. Désactivez la session de stationnement : stopper l’Application ou envoyez « Q » par SMS au 4810. Vous recevez une confirmation de fin de session.

4. Paiement : recevez chaque mois votre facture numérique des frais exposés. Ils seront automatiquement payés par carte de crédit ou domiciliation bancaire.

Sans abonnement, le tarif est de 0,30 € par session de stationnement. Auxquels il faut ajouter le tarif communal de stationnement en vigueur dans la zone. Vous pouvez bénéficier de messages de rappel (0,25 € par SMS) qui sont facultatifs et paramétrables directement sur votre compte personnel.

Avec abonnement , le coût mensuel du service s’élève à 2,50 € quel que soit le nombre de sessions de stationnement que vous effectuez. Vous devez néanmoins vous acquitter du tarif communal de stationnement en vigueur dans la zone lors de chaque session de stationnement. Cette formule est très avantageuse si vous vous stationnez au moins 9 fois par mois. L’inscription est gratuite et il n’y a aucun frais de facturation.

Habay : Florent Brack, le gagnant de The Voice Belgique, présentera son nouveau projet le 26 septembre

Le Centre Culturel de Habay inaugurera sa nouvelle saison le jeudi 26 septembre prochain lors d’une soirée entièrement gratuite. À cette occasion, le chanteur local Florent Brack présentera son projet de compositions piano/voix. 

Une ouverture de saison culturelle, c’est bien plus que le traditionnel verre de l’amitié siroté après les discours officiels. C’est un moment de partage, d’échanger sur la programmation des semaines à venir, c’est l’occasion de rencontrer les animateurs de nos ateliers, de se découvrir entre partenaires, d’initier de nouvelles collaborations et de mettre en avant des talents de la région.

Deux spectacles rythmeront cette soirée-événement. La première sera le spectacle conté et chanté “Ils étaient des soldats …”. Il s’agit d’un spectacle alliant conte et chanson, proposé dans le cadre du projet « Culture-Ecole » mené à Hachy pendant toute la saison 2018-2019 autour de la thématique « guerre et paix 14-18 » par Christian Schaubroeck, conteur et Nicky Van Durme, animatrice et coach vocale au Centre culturel.

Le nouveau projet de Florent Brack

La deuxième animation fera la part belle à la musique. Florent Brack, le gagnant de The Voice Belgique 2015, montera sur scène pour présenter son nouveau projet de compositions piano/voix. “La soirée commence à 19h30 et je jouerai vers 21h30. Vous pourrez découvrir mes nouvelles compositions pendant un set de présentation de 40 minutes” nous a-t-il expliqué. Il sera accompagné au piano par Laura Waty

Les deux artistes de la Province de Luxembourg ont décidé de mettre en commun leurs talents pour un projet de compositions originales. Leurs créations traversent les styles, depuis la balade romantique jusqu’aux refrains rythmés. Leurs textes interprétés au piano-voix, s’inspirent de sujets d’actualités et de ressentis quotidiens.

Laura Waty est passionnée par la musique, depuis toute petite à l’académie jusqu’aux conservatoires d’Esch-sur-Alzette et de Bruxelles d’où elle sort avec grande distinction. Elle se produit aussi en soliste dans des récitals en Belgique et à l’étranger. Florent Brack, c’est le vainqueur The Voice Belgique 2015. Il s’est produit sur scène avec Kid Noize et a sorti plusieurs singles. Il est également le chanteur d’un groupe où figurent ses frères et des amis musiciens : les « Brack Brothers ».

Une soirée à ne pas manquer. Pensez à réserver au Centre culturel de Habay:
063/42.41.07 | info@habay-culture.be | www.habay-culture.be

Luxembourg : ouverture de la première salle de réalité virtuelle à Merl

La première salle de réalité virtuelle du Grand-Duché de Luxembourg a ouvert ses portes dimanche dernier. Elle accueille, sur une superficie de 200m², les joueurs à la recherche de sensations fortes. 

La réalité virtuelle prend une place de plus en plus importante dans l’industrie vidéoludique. François Tourche, un jeune entrepreneur âgé de 23 ans et originaire d’Arlon, l’a bien compris. Passionné par les nouvelles technologies, il a décidé de lancer sa propre entreprise et d’ouvrir une salle d’arcade à Merl (Bertrange). Baptisé VR World One, l’espace de jeu mesure 200m² et propose une immersion dans quatre univers différents.

“Nous proposons une sélection de jeux VR dans les catégories aventure, action, découverte ou familiale. Vous pouvez jouer seul ou jusqu’à 6 joueurs en mode multi-joueurs” explique le jeune homme. “C’est un concept convivial à expérimenter seul, entre amis ou en famille. Ça permet de plongez dans des univers 3D, en totale immersion et interaction avec les personnages”. 

Deux formules sont proposées aux joueurs : une partie de 30 minutes, à 26€/personne ; ou une bien partie de 60 minutes pour 38€/personne. Comme souvent, il est plus intéressant de venir entre amis ou en famille car les prix sont dégressifs selon le nombre de joueurs. En tout cas, François conseille une séance de 30 minutes la première fois. Histoire que le corps s’habitue à ces nouvelles sensations.

Quatre jeux pour commencer

Contrairement aux casques disponibles dans le commerce, le matériel de la salle d’arcade est professionnel. Les casques sont de qualité 4K et intègrent les meilleures technologies du moment. Actuellement, VR World One met à disposition des appareils Oculus Rift, Oculus Quest et HTC Vive. Mais le matériel sera renouvelé régulièrement pour rester à la pointe.

Six salles sont actuellement ouvertes. À l’intérieur de celles-ci, les joueurs peuvent se déplacer comme ils le souhaitent. Insonorisées et dotées de connexions ultrarapides, elles permettent une immersion la plus totale. Si le succès est au rendez-vous, quatre nouvelles pièces verront le jour dans un futur proche.

Pour le moment, vous pourrez tester des jeux tels que «Arizona Sunshine», un jeu de survie face à des zombies, «Slightly Heroes», un jeu de tir multijoueurs et multi-plateformes, ou encore le jeu de défense «Eleven Assassin». De quoi séduire les amateurs, qui devaient auparavant se rendre à Liège, Namur ou Bruxelles pour s’adonner à leur passion.

VR World One est accessible librement à partir de 14 ans. Pour des raisons de santé et de sécurité, les femmes enceintes, les individus qui souffrent d’épilepsie et les personnes handicapées ne peuvent toutefois pas jouer. François Tourche accueille le public sept jours sur sept. Pour plus de facilité, il est recommandé de réserver en vous rendant sur le site www.vrworld-one.com.

Grand-Duché de Luxembourg : le cannabis légalisé sera interdit aux Belges

Le Ministre luxembourgeois de la santé a annoncé que le cannabis, une fois légalisé, sera réservé exclusivement aux résidents. Les frontaliers belges, mais aussi français et allemands, devront passer leur chemin. 

En novembre dernier, la coalition gouvernementale grand-ducale emmenée par Xavier Bettel avait défrayé la chronique en annonçant la légalisation du cannabis récréatif. Depuis, le dossier avance à grand pas. Les ministres de la Santé et de la Justice se sont notamment rendus au Canada pour se faire une opinion sur le modèle en place dans le pays. « Nous pouvons apprendre des expériences des autres pays et éviter dès le départ des erreurs à ne pas commettre » avaient-ils déclaré sur place.

En ce moment, au Luxembourg, un « task force » travail sur la future légalisation. La vente et la production (sous forme de fleurs, huiles, etc…) seraient ainsi autorisées sous un système de licence, ainsi que la possession et la culture personnelle de plants. Selon un communiqué du gouvernement luxembourgeois, “il ne s’agit en aucun cas de faire la promotion pour la consommation de cannabis. Mais au contraire, de protéger et d’assurer la santé et la sécurité des citoyens et des jeunes en particulier”.

Uniquement pour les résidents

Il ne faut par contre pas espérer un « cannabis-tourisme » comme aux Pays-Bas. La vente sera seulement autorisée pour les résidents. C’est ce qu’a déclaré Étienne Schneider, le ministre de la Santé, dans une interview au Républicain Lorrain. “Le Luxembourg ne sera pas le nouvel Amsterdam. Ce sera réservé exclusivement aux résidents luxembourgeois”, précise-t-il à l’intention des frontaliers.

La légalisation du cannabis continue de susciter de vifs débats dans le pays. Mais le ministre a tenu à se justifier. “Nous avons décidé de nous remettre en question” affirme-t-il. “Notre politique antidrogue ne fonctionne pas. Au Luxembourg comme dans d’autres pays, on a beau interdire tout ce qu’on veut, les drogues se vendent et le marché noir explose”.

Étienne Schneider rappelle que des produits contrefaits et dangereux circulent dans ce marché noir. Il n’y va d’ailleurs pas par quatre chemins pour qualifier les substances qui se vendent sous le manteau : “c’est de la merde“. Le Luxembourg a donc “fait le choix de légaliser la production, la distribution, la consommation et la possession de cannabis“.

Prévention et contrôle

Sur le volet répressif, l’arsenal judiciaire n’est pas encore connu. Mais on sait déjà que les amendes seront, par exemple, fortement relevées pour la vente de cannabis aux mineurs. Les frontières des pays limitrophes seront aussi contrôlées. Des discussions ont eu lieu avec les autorités allemandes, tandis que la Belgique et la France devraient prochainement être contactés par les autorités luxembourgeoises.

Un accent fort sera aussi mis sur la prévention, l’éducation et la prise en charge de l’addiction. Cela sera financé en partie par les recettes fiscales générées par la vente de cannabis. Les autorités rappellent que la substance THC, qui provoque l’euphorie recherchée par les consommateurs, reste hautement nuisible. Notamment pour les jeunes personnes dont le cerveau est toujours en développement.

Arlon : une parade vénitienne dans le centre-ville le 7 septembre (+photos)

Le centre-ville d’Arlon sera envahi par une cinquantaine de costumés à l’occasion de la première édition de “De Venise à Arlon”, une parade vénitienne unique dans la région. L’événement, entièrement gratuit, devrait plaire aux grands comme aux petits.

Le chef-lieu de la province aura des airs de Venise le premier week-end de septembre. Une cinquantaine de costumés se baladeront en effet dans les rues d’Arlon pour “Venise à Arlon”, une parade vénitienne digne du célèbre carnaval italien. Organisé par quatre amis passionnés, l’événement est soutenu par les commerçants et les autorités communales.

Les festivités débuteront dès 10h avec une déambulation libre autour du Vieux Palais de Justice, entre Saint-Martin et la Place Didier et dans les ruelles du piétonnier. Les costumés iront volontiers à la rencontre du public pour leur présenter leurs somptueux déguisements. L’après-midi, à 14h, tous les participants se réuniront au Palais pour former un cortège. Celui-ci effectuera ensuite un parcours dans le cœur de la ville pour la parade à proprement parler.

Les costumés invités à la parade seront tous originaires de la région transfrontalière. Du Nord de la France, en passant par l’Alsace, le Luxembourg ou encore Bruxelles. Des femmes et de hommes amoureux des beaux costumes. Des artistes bourrés de talent et d’inventivité pour concevoir de véritables pièces d’art. De quoi se croire, du moins l’instant d’une journée, sur le Grand Canal de Venise.

Deux ans de préparation

Derrière ce projet se cache deux arlonais passionnés par les carnavals, Laurent Goerens et son épouse Anita Fasbinder. Le couple travaille d’arrache-pied depuis deux ans pour mettre en place cette journée unique dans la région. Laurent, l’initiateur du projet, ne cache d’ailleurs pas sa fierté à une grosse semaine de l’événement. “Cela faisait deux ans que je réfléchissais à ce projet de Parade Vénitienne dans Arlon” nous explique-t-il. “L’exigence logistique est énorme. Il nous a fallu passer outre les obstacles que représentent un tel événement”.

Le couple a été rejoint dans cette folle aventure par Monique Lippert et Dominique Linel, deux amis proches de Virton. Ceux-ci se sont chargés des contacts avec les costumés et de la communication, tandis que Laurent et Anita s’occupaient des démarches auprès de la Ville et des commerçants. “Nous ne sommes pas des pro de ce genre d’événement. Même si nous participons à de nombreux rendez-vous vénitiens en France et en Belgique. Nous sommes donc heureux d’être parvenus à cette réalisation” conclut Laurent, qui espère attirer plusieurs centaines de badauds le 7 septembre.

Le Pall Center d’Oberpallen ouvre une caisse où on prend le temps de discuter

L’épicerie du Pall Center d’Oberpallen propose depuis quelques jours une caisse  réservée à celles et ceux qui souhaitent partager une discussion avec l’hôtesse. Histoire de prendre le contre-pied de la tendance actuelle où les magasins se déshumanisent.

Dans une société en perpétuel mouvement, où le temps s’égrène à une vitesse folle, l’initiative du Pall Center mérite d’être mise en avant. Le magasin d’Oberpallen a ouvert en effet, depuis quelques jours, une caisse différente des autres. Baptisée “Klaatsch caisse”, il s’agit d’une caisse où l’on prend son temps. Où l’on partage une tranche de vie avec son hôtesse.

En patois luxembourgeois, «klaatscher» signifie causer. Avec cette caisse, le Pall Center souhaite donc inviter les clients à oublier leur montre le temps d’un instant pour échanger quelques mots, futiles ou sérieux, avec la caissière. Pas question de déposer ses emplettes rapidement sur le tapis, de fouiller frénétiquement son sac à la recherche de sa carte bancaire ou de partir en courant une fois la note réglée.

Cette idée de caisse, c’est la patronne du Pall Center qu’il l’a découverte lors d’un voyage aux Pays-Bas. « Cela m’a tapé dans l’œil. C’est vrai que la politique du magasin est de permettre à notre personnel de parler avec nos clients. C’est quelque chose de fondamental, qui fait partie de nos valeurs. Disons qu’ici on a trouvé le moyen de l’officialiser visuellement via un panneau » a expliqué Christianne Wickler à PaperJam.

L’humain avant tout

Derrière cette initiative se cache la volonté du magasin de valoriser ses hôtesses. M. Wickler déplore la prolifération des commandes sur Internet, des caisses automatiques et de ces magasins, où bientôt, le personnel sera inutile et remplacé par des robots. “Ils font de la logistique, nous on fait du commerce” confie-t-elle. Pour le Pall Center, le commerce doit rester un acte d’échange entre deux personnes.

Actuellement, quatre caissières se relaient derrière la Klaatsch Caisse. Les premiers retours sont positifs, tant chez les employées que les clients, qui apprécient le concept. “De toute façon, on le faisait déjà avant. Mais c’est vrai que l’initiative a du succès”, souligne Geneviève, l’hôtesse titulaire de cette nouvelle caisse. “Plusieurs avouent d’ailleurs un ras-le-bol de toujours devoir aller plus vite, des ambiances dépersonnalisées des immenses supermarchés, du self-scanning qui appauvrit les relations”.

À contre-courant de certaines enseignes qui ont pignon sur rue, le Pall Center continue donc de fonctionner en respectant ses valeurs. C’est-à-dire demeurer un commerce de proximité où le client est respecté. D’ailleurs, Christianne Wickler estime que les supermarchés actuels ne feront pas long feu. “Je crois que le retour aux petits magasins est inéluctable», conclut la patronne.

Virton : Laurent Bâlon est un chef cuisinier amoureux de sa région

Un nouveau restaurant a ouvert ses portes à Virton en avril dernier. Mariant tradition française et cuisine moderne, l’établissement se revendique comme gastronomique. Nous avons rencontré Laurent Bâlon, l’homme derrière les fourneaux. 

Depuis quelques mois, les fins gourmets de Virton sont aux anges. Un restaurant flambant neuf a vu le jour à quelques pas du centre-ville. Baptisé Gastron’Home, il a pris ses quartiers dans l’ancien établissement “Au fil des saisons”, devenu durant quelques années “La Mangeoire”. Derrière ce projet se cache Laurent Bâlon, déjà connu pour son service traiteur haut de gamme. Un chef d’orchestre qui manie à la perfection les rouages d’une cuisine relevée.

L’établissement élabore une cuisine gastronomique et saine axée sur le goût et la qualité des produits. Mariant cuisine moderne et tradition française, les plats sont raffinés et font la part belle aux produits locaux lorsque c’est possible. “Mon souhait est de vouloir me distinguer en évitant de m’associer à une cuisine « malbouffe »”, nous explique Laurent Bâlon. “Une cuisine à tendance gastronomique, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a rien à manger dans les assiettes)”.

“Permettre à mes clients de manger autre chose que ce qu’ils mangent à la maison habituellement”

Une carte qui s’articule en deux parties

Idéaliste, perfectionniste et doux rêveur, Laurent est un amoureux de sa région d’origine, la Gaume. Une région qu’il tente de sublimer lorsqu’il concocte des plats succulents. “Pour la viande de bœuf, je travaille avec Mr De Matos, un boucher de Virton, qui lui-même sélectionne ses bêtes dans des fermes gaumaises” nous explique ce passionné qui allie l’art culinaire à sa formation de laborantin pour développer une cuisine créative et raffinée.

Lorsque le chef cuisine un plat ou remue ses méninges pour confectionner une nouvelle création, le fil rouge est toujours le même : le plaisir. En s’attablant au Gastron’Home, les clients doivent avant tout vivre un moment convivial et se faire plaisir en mangeant. “On oublie trop souvent que le rôle principal d’un traiteur/restaurateur est de nourrir ses clients” nous confie-t-il. Et force est de constater que pour apporter de l’émotion, Laurent sait y faire.

Sa carte s’articule en deux parties. La première partie se compose d’un Menu Signature qui propose 3 entrées, 3 plats et 3 desserts. La carte change environ toutes les deux mois, au gré des saisons et des humeurs. La seconde partie, fixe celle-là, est basée sur des plats brasseries : grillades, tartare de boeuf, burger, saumon grillé, etc. “L’idée est de pouvoir réunir les personnes de toutes catégories d’âges autour d’une même table” précise Laurent. “Les parents s’orientent souvent vers des plats à tendance plus gastronomique et les plus jeunes, un plat plus simple, comme des boulettes sauce tomate.”

Se réhabituer aux produits naturels !

Pour les adeptes de la cuisine végétarienne, le restaurant propose une salade adaptée à ce régime alimentaire. Mais comme l’ensemble des plats sont fait maison et élaborés le jour même, la cuisine sait s’adapter aux demandes spécifiques. Il en va de même pour les personnes allergiques, pour autant que l’établissement le sache au moment de la réservation, avec un minimum de délai.

Mais pour Laurent, faire redécouvrir le vrai goût des aliments est le plus grand défi auquel sont confrontés les cuisiniers d’aujourd’hui. Il déplore le développement inquiétant de la malbouffe et ses conséquences néfastes. Selon lui, les individus se sont par exemple habitués aux produits industriels. “J’ai une anecdote : un jour, j’ai servi un vrai porc fermier à mes convives. Il était succulent, vraiment. Mais cela n’était pas du tout au goût de certains. Un goût de porc beaucoup trop fort pour eux”.

Le chef essaye donc, régulièrement, de réhabituer le palais des consommateurs aux produits authentiques. “Le vrai beurre de ferme, le lait cru, la crème fermière, les fromages, … sont des produits sains. Mais souvent trop fort en goût pour la plupart des gens. Mon défi est donc de faire évoluer ma cuisine en intégrant de plus en plus de produits « fermiers ».

“La véritable cuisine est celle où l’on se nourrit de manière saine tout en se faisant plaisir”

Remportez un repas pour 2 personnes ci-dessous !

Rouvroy : B.J. Scott en concert au ROX le 7 septembre (+concours)

La chanteuse Beverly Jo Scott sera présente au ROX de Rouvroy le samedi 7 septembre prochain. Elle interprétera ses plus grands tubes et fera la part belle au rock et au blues. Des tickets sont encore disponibles.

B.J. Scott, l’emblématique coach de The Voice Belgique, c’est une voix exceptionnelle, une auteur compositeur de talent et une show-woman hors norme. Née en Alabama, le Sud profond des USA, bercée par les sonorités du blues, du gospel, de la country et du rock, B.J. a décidé très jeune de sillonner l’Amérique. Mais les chemins mouvementés de cette éternelle vagabonde la conduiront finalement à s’installer en Europe et en Belgique.

Elle joue d’abord dans la rue, dans les bars, puis dans les clubs. Très vite, la sensibilité de son extraordinaire voix la démarque des autres artistes, et le public n’y est pas indifférent. Au cours de sa carrière, Beverly Jo a produit 6 albums studio, 3 live et 2 DVD, tout en multipliant les collaborations avec de nombreux artistes. Coach historique dans “The Voice Belgique” durant 7 saisons, elle anime également « BJ’s Sunday Brunch » sur « Classic 21″.

Sa voix unique et sa grande sensibilité la placent au premier rang des artistes reconnues. Elle sera au Centre Sportif et Culturel de Rouvroy pour un show-woman exceptionnel le samedi 7 septembre à 20h30, avec le groupe The Synd en première partie. Réservation sur le site « rox-rouvroy.be » ou au ROX les mercredis de 13h à 16h30.

<2h>Remportez vos places ici !

Lancement d’une formation dédiée aux métiers de la sécurité à Saint-Hubert

L’école Secondaire Libre de Saint-Hubert va lancer dès le mois de septembre une section dédiée aux métiers de la sécurité. Une aubaine pour les personnes intéressées puisque le secteur recrute beaucoup.

Sur le marché de l’emploi, plusieurs secteurs d’activité doivent faire face à un manque de personnel. C’est notamment le cas de celui de la sécurité. En province de Luxembourg, l’école Secondaire Libre de Saint-Hubert a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et d’ouvrir une section réservée aux métiers de la sécurité. Elle est ouverte aux étudiants disposant déjà d’un CESS.

Pendant une année, les étudiants apprendront les rudiments de quatre métiers et recevront le certificat de qualification (7e année). Ils seront notamment formés pour être agent de gardiennage, gardien de la paix, steward dans les stades et secouriste industriel. Des formations qui font la fierté Marianne Henon, la directrice de l’établissement. “Début juillet, nous avons obtenu l’autorisation nécessaire qui nous a été délivrée par le Ministère de l’Intérieur pour créer une section sécurité. Il s’agit en fait de former des jeunes (18-25 ans)”.

Un emploi presque garanti

Il faut dire que ce genre de formation se compte sur les doigts d’une main dans la région. “À ma connaissance, nous sommes d’ailleurs les seuls dans la Province. Sinon, il faut aller du côté de Ciney, Charleroi ou Namur par exemple. À Arlon, l’Itela la propose aussi mais cette école fait partie d’une autre filière de l’enseignement” a-t-elle confiée au micro de la DH. À l’heure d’écrire ses lignes, une dizaine d’étudiants sont déjà inscrits. L’école pouvant accueillir au maximum 25 élèves, les places restantes risquent donc de partir comme des petits pains.

Un succès qui s’explique en partie par la quasi certitude d’obtenir un emploi dès la formation terminée. “Durant l’année, nous collaborerons avec une société de gardiennage (Vigicore) qui viendra donner quelques heures de formation. En juin 2020, je ne dis pas que tout le monde ira travailler chez eux. Mais c’est fort probable que d’autres sociétés similaires soient intéressées et viennent chercher nos futurs diplômés”, conclut la directrice.

À noter que celles et ceux qui le souhaitent pourront se présenter, à la fin de la formation, aux différents concours pour entrer à la police. De quoi, peut-être, faire naitre des vocations. Les élèves intéressés par cette formation, certifiée par le Ministère de l’Intérieur, peuvent prendre contact rapidement avec M. Hennon par mail direction@libresthubert.be ou au 0490/ 11.17.94.

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