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samedi, décembre 13, 2025
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Grand-Duché : il est autorisé de fumer au travail !

Au Grand-Duché, aucune loi n’interdit formellement de fumer sur son lieu de travail. En Belgique, la législation est plus stricte en la matière.

C’est une information pour le moins déconcertante que nous rapporte nos confrères de L’Essentiel ce mardi 27 novembre. Au Grand-Duché de Luxembourg, la loi du 11 août 2006 en matière de lutte antitabac, et renforcée par celle du 1er janvier 2014, ne proscrit pas formellement le tabac au sein des entreprises. Elle interdit simplement de fumer dans les lieux publics.

Une législation étonnante qui apporte son lot de problèmes pour certains employés, confrontés à la consommation de leurs collègues. C’est notamment le cas d’Anna qui travaille dans une petite société. « Nous ne sommes que trois non-fumeurs sur une dizaine de personnes et toutes fument dans les locaux. Je suis intervenue à plusieurs reprises auprès de l’employeur, mais en vain. Concrètement, on m’a fait comprendre que si ça ne me convenait pas, je pouvais partir » a-t-elle confiée à l’Essentiel.

La situation est d’autant plus étrange que le Ministère du Travail rappelle que l’article L.312-2, paragraphe 3 de la loi de 2006 oblige les employeurs à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les salariés contre les émanations de tabac d’autrui. Selon cette directive, il n’est donc pas interdit de fumer au boulot, mais le patron doit veiller à la santé de ses employés en évitant qu’ils ne soient exposés aux fumées. Toute infraction à cet article est punie d’un emprisonnement de huit jours à six mois et d’une amende de 251 à 25 000 euros.

Un cas de figure rocambolesque qui pousse aujourd’hui certains employés à se demander si les entreprises ne devraient pas être considérées comme un espace public, et ainsi tomber pleinement sous le coup de la loi antitabac. Nico Fehlen, l’attaché de presse du ministère du Travail, recommande tout de même de prendre contact avec les autorités en cas de problème. « Si des salariés sont effectivement exposés à une situation où leur santé est en danger car ils ne sont pas protégés contre le tabac, ils peuvent contacter l’Inspection du Travail et des Mines. Un premier contact par téléphone sera fait sur la hotline, et cela peut aller jusqu’au dépôt d’une plainte ».

La situation en Belgique

De l’autre côté de la frontière, la question ne se pose pas. En Belgique, depuis le 1er janvier 2006, il est strictement interdit de fumer sur son lieu de travail. Y compris avec une cigarette électronique. Pour le Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale :

« Tous les travailleurs ont le droit de bénéficier d’un air sans fumée de tabac, dans tous les espaces où ils sont occupés et dans tous les espaces auxquels ils ont accès dans le cadre de leur travail »

La mesure est applicable à tous les travailleurs, étudiants, élèves et stagiaires qui travaillent pour une entreprise. De plus, l’interdiction de fumer est dite absolue : les employeurs, directeurs et managers sont également concernés même s’ils disposent d’un bureau individuel fermé. La loi rappelle également que le terme « lieu de travail » doit être pris dans sa définition large : au-delà des espaces habituels de travail, « les couloirs, ascenseurs, réception, escaliers, espaces de liaison, garages fermés, cabines de camion, camionnettes, et voitures de services en font partie ».

Les voitures de société sont, quant à elles, situées à mi-chemin entre lieu de travail et espace privé. En clair, il est autorisé de fumer dans une voiture de société lorsque celle-ci est utilisée à des fins privées ou durant les trajets entre le domicile et le lieu de travail (sauf s’il existe un règlement propre à l’entreprise, bien évidemment). Dans tous les autres cas, l’arrêté royal est d’application et il est, par conséquent, interdit de fumer dans sa voiture de société. Par exemple, si vous vous rendez chez un client durant vos heures de bureau, la loi s’applique. Cette interprétation de la loi du 1er janvier 2006 fait souvent sourire et est rarement appliquée par les travailleurs.

Enfin, l’exception qui confirme la règle : l’employeur a la possibilité déroger à l’interdiction de fumer si le Comité pour la prévention et la protection au travail (à défaut la délégation syndicale, ou, les travailleurs eux-mêmes) a émis un avis préalable sur la possibilité de créer un fumoir, et si l’employeur est d’accord pour installer un fumoir.

« Un règlement d’accès à ce fumoir pendant les heures de travail doit être mis en place, de manière à ce que les travailleurs non-fumeurs ne soient pas discriminés par rapport aux horaires de travail et aux pauses éventuellement accordées aux fumeurs » conclut le Ministère.

Sud-Luxembourg : la SNCB décide de supprimer des trains !

Le nouveau plan de transport de la SNCB entrera en vigueur le 9 décembre prochain. Les voyageurs en province de Luxembourg devront une nouvelle fois s’armer de patience.

À partir du 9 décembre prochain, le plan de transport 2019 de la société nationale de chemins de fer entrera en vigueur. Le plan est mis à jour chaque année afin d’adapter les lignes de trains et prendre en considération les attentes des usagers. Mais cette année, le nouveau programme mis en place par la SNCB risque fort bien de ne pas faire les affaires des voyageurs qui circulent en province de Luxembourg. Certains tronçons seront tout bonnement supprimés pendant deux ans, lorsque d’autres verront leurs horaires modifiés.

La SNCB se voit contrainte de tenir compte de l’impact des nombreux travaux réalisés par Infrabel sur le réseau et il lui est donc imposé d’adapter aussi son plan de transport en ce sens. De manière générale, et en raison de l’organisation de ces travaux, de nombreuses adaptations horaires (trains avancés, retardés, déviés voire supprimés) sont prévues.

« Une grande partie des adaptations est en effet due aux nombreux travaux d’infrastructure menés par Infrabel. Cela contraint la SNCB à devoir, sur plusieurs tronçons, supprimer certains parcours, ce qu’elle déplore fortement, en raison de l’impact sur les déplacements de ses voyageurs » a déclaré la SNCB dans un communiqué, publié ce lundi.

Les impacts en province de Luxembourg

Dans notre région, le nouveau plan de transport aura des conséquences sur trois lignes majeures, très fréquentées par les voyageurs.

  • La ligne 162 Arlon-Namur-Bruxelles : jusqu’en août 2020, les deux derniers trains IC Bruxelles – Namur – Luxembourg ne pourront plus circuler plus au-delà de Libramont. Ces trains ne desserviront plus les gares de Marbehan, Arlon et Luxembourg.
  • La ligne 165 Libramont-Bertrix-Athus : dans le cadre des travaux de maintenance récurrente sur le réseau Infrabel, l’heure de départ des trains L Libramont – Athus – Arlon et Athus – Luxembourg est adaptée chaque lundi. Les heures de départ du lundi seront donc différentes de celles du reste de la semaine.
  • La ligne Namur-Liège-Liers : si cette ligne n’est pas vraiment située dans notre province, les changements qui y seront apportées vont impacter les étudiants luxembourgeois qui rejoignent leur kot situé à Liège via la gare de Marloie. La SNCB annonce que l’heure de départ de certains trains IC, S et L doit être adaptée entre Liers et Liège-Guillemins et entre Liège-Guillemins et Marloie.

Cette annonce survient quelques jours après la grogne des navetteurs entre Arlon-Luxembourg, qui déplorent une situation catastrophique sur cette ligne empruntée quotidiennement par des milliers de frontaliers. Nous vous en parlions justement ce matin (CLIQUEZ ICI).

Bastogne : une piste de luge en centre-ville !

La ville de Bastogne s’apprête à inaugurer une piste de luge. Elle sera accessible durant les deux week-ends du marché de Noël.

Comme dans toutes les autres villes de Belgique, Bastogne revêtira ses plus beaux ornements durant les fêtes de fin d’année. Les illuminations et décorations embelliront les rues de la cité pour le plus grand bonheur des petits et des grands. La Place Saint-Pierre ainsi que la Porte de Trèves seront, quant à eux, les lieux de rassemblement privilégiés durant les festivités. Des festivités qui sont, chaque année, toujours bien chargées.

Pour la 6e année consécutive, le Syndicat d’Initiative organisera son marché de Noël au quartier pendant deux week-ends, du 14 au 16 et du 21 au 23 décembre. Plus d’une cinquantaine de chalets seront occupés. Les visiteurs pourront y découvrir le travail méticuleux de nombreux artisans, se remplir le ventre avec les produits de bouche du terroir régional et partir à la rencontre des associations locales.

« C’est un événement particulièrement attendu pour beaucoup d’habitants  », assure Benoît Lutgen, bourgmestre de la Nut’s City

De la luge au beau milieu de marché !

Divers concerts, spectacles et autres animations vous plongeront dans la magie de Noël : les vendredis 14 et 21 de 16h00 à minuit, les samedis 15 et 22 de 14h00 à 01h00 et les dimanches 16 et 23 de 12h00 à 21h00. On pourra notamment compter sur la présence d’ateliers pour enfants, des concerts et fanfares déambulatoires et d’un feu d’artifice. Sans oublier « Le voyage des mages » à l’Église Saint-Pierre ainsi que la traditionnelle nocturne des commerçants.

Parmi les spectacles immanquables, les créations de Mobil’hommes, les Marteaux ou encore les Sapés sapins vaudront le détour. Le concert Rock’N’Noël à la maison Mathelin le 22 décembre à 19h sera un autre point d’orgue des festivités.

Vos enfants ne seront pas en reste durant ces week-ends de fête grâce à la patinoire synthétique, à l’atelier sculpture sur glace (le 15/12 à 14h, à partir de 6h et sur réservation), au manège à chaises volantes et à la maison du Père Noël, avec distribution de bonbons par le Père Noël en personne.

Mais l’attraction phare de cette 6e édition du marché de Noël sera incontestablement la piste de luge qui sera installée au beau milieu du marché de Noël. Les responsables ont d’ailleurs mis les petits plats dans les grands puisqu’elle sera longue de 32 mètres ! Et cerise sur la bûche de Noël, la piste sera divisée en quatre circuits différents, histoire de varier les plaisirs.

Les navetteurs entre Arlon et Luxembourg verts de rage !

Les frontaliers qui empruntent la ligne de chemin de fer entre Arlon et Luxembourg sont à bout. Ils déplorent une situation surréaliste et l’immobilisme de la SNCB.

Il s’agit d’un constat de notoriété publique : les trains de la SNCB sont toujours en retard. Mais sur la ligne Arlon-Luxembourg, empruntée par des milliers de voyageurs tous les jours, les navetteurs ont atteint leur degré de patience. Matériel inadapté, panne journalière, avaries, retards à répétition, suppressions de trains, correspondances non assurées, manque de place de parking : les usagers en ont ras-le-bol.

Alerté par Michaël Jacquemin, un usager régulier de cette ligne de l’enfer et membre des Amis du Rail, nos confrères de l’émission « On n’est pas des pigeons » de la RTBF se sont rendus sur place pour constater les dégâts. Ils y ont rencontré Jérôme, qui n’en peut plus des retards qui s’accumulent. « J’en ai eu un tous les jours, de minimum quinze minutes, et ça va jusqu’à 40-45 minutes voire plus d’une heure. C’est assez pénible et pour l’instant il n’y a pas de solution vu les travaux sur la route. Beaucoup de gens restent dans le train car la route pour le moment ce n’est pas mieux ” a-t-il confié.

Pour Sabrina, la SNCB n’a pas tenu ses engagements. « Il y a eu deux mois de travaux, on était censés être opérationnels au mois de septembre, et à vrai dire ce n’est pas du tout une réalité. Il y a des retards au départ d’Arlon, des retards au départ de Luxembourg ». Pour les frontaliers qui rejoignent la capitale luxembourgeoise pour travailler, c’est donc la croix et la bannière chaque jour de la semaine.

Un problème de voltage ?

Selon les responsables de la SNCB interrogés par la chaine publique, cette situation pénible s’explique par une conjonction de trois problèmes qui surviennent en même temps. « D’une part des travaux importants sur l’autoroute à hauteur de Sterpenich [qui provoque un transfert de certains automobilistes vers le train, ndrl]. D’autre part un changement de voltage qui est intervenu à partir du 17 septembre au niveau des chemins de fer luxembourgeois, qui sont passés de 3 000 Volts à 25 000 Volts. Et enfin d’importants travaux sur un tronçon de 15 kilomètres. Ce sont des travaux de modernisation des voies entre Habay et Lavaux, qui ont aussi provoqué des problèmes de ponctualité”.

Face à la grogne grandissante des navetteurs, la SNCB tient à rassurer. Le problème du au changement de voltage entre Belgique et Luxembourg serait en passe d’être régularisé. Et en ce qui concerne les travaux sur le tronçon Habay – Lavaux, “Nous avons adapté nos horaires. Ce qui veut dire que concrètement certains trains partent un peu plus tôt ou un peu plus tard qu’à l’accoutumée. Et nous avons aussi réduit la distance du changement de kilométrage, où on est passés de sept kilomètres à un kilomètre où la vitesse doit être réduite sur ce tronçon. Il y a maintenant un taux de ponctualité qui est nettement amélioré. Le taux était de 50%, on est passés aujourd’hui, ces derniers jours, à un taux de 90%”.

Une déclaration qui ne devrait pas calmer les usagers. Malgré ses avancées, la situation ne s’est pas améliorée. Il y a deux semaines, au départ d’Arlon, le train de 7h51 avait 32 minutes de retard, avant d’être supprimé. Un peu plus tard, celui de 8h29 a été supprimé aussi.

Enfin, pour ne rien arranger, le système de dédommagement de la SNCB met des bâtons dans les roues à celles et ceux qui voudraient réclamer un remboursement. En effet, en cas de retard occasionnel, il faut que le train ait plus d’une heure de retard pour obtenir gain de cause. Si ce sont des retards fréquents, il faut que votre dossier comporte au moins 20 retards de 15 minutes ou 30 retards de 10 minutes, pour que votre demande puisse être introduite. Bonne chance …

Arlon : Samba est menacé d’expulsion malgré sa parfaite intégration

Un jeune demandeur d’asile est menacé d’expulsion vers le Sénégal. Il s’était pourtant parfaitement intégré dans Arlon depuis le mois de juin dernier. Il craint aujourd’hui de retourner dans son pays à cause de son orientation sexuelle. Une pétition a été ouverture pour éviter son expulsion.

Mame Samba Ndao, dit Samba, est un nom qui ne vous dit peut–être rien. Pourtant, c’est devenu une figure du club de basket du Junior Arlonais. Arrivé il y a cinq mois comme réfugié au centre de Stockem, le jeune Sénégalais de 36 ans s’est rapidement intégré parmi les autres sportifs qui partagent la même passion du ballon orange. À tel point que des liens d’amitié se sont noués entre les coéquipiers et Samba.

Mais malgré cette intégration idyllique, le jeune homme s’est pris un coup de massue il y a quelques jours : la Direction générale de l’Office des étrangers lui demande de quitter le territoire et de retourner en France, le premier pays où il est arrivé après avoir quitté Dakar. C’est ensuite l’Office français de l’Immigration qui jugera si Samba peut rester dans l’Hexagone ou s’il doit rentrer dans son pays d’origine. Une situation impensable pour Samba, qui a consenti tous ses efforts pour s’intégrer au mieux dans le chef-lieu de la province de Luxembourg.

Samba, présent à Arlon depuis plus de cinq mois

Il craint pour sa vie

Si Samba craint tellement de retourner au Sénégal, c’est parce que les homosexuels n’y sont pas acceptés et sont pénalement réprimés. Il en a fait l’amère expérience en début d’année. « Je suis arrivé en France au mois de janvier. Mais je suis rentré, et dès le mois de juin, j’ai eu des problèmes au niveau de mon pays à cause de mon orientation sexuelle. Ce n’est pas quelque chose d’accepté dans mon pays » nous confie-t-il. « Je devais prouver à la France que j’étais rentré dans mon pays. Mais je ne pouvais pas, car tout a été saccagé ».

« Je me suis fait tabasser. Ils ont défoncé ma porte »

Samba décide alors de fuir et de se réfugier en Belgique. Il débarque au centre Fedasil de Bruxelles, avant d’être renvoyé et pris en charge par le centre « Visages du Monde » de Stockem. Il décide de prendre les choses en main et mettre toutes les chances de son côté pour réussir son intégration. « Dès mon arrivée, j’ai intégré l’équipe de basket du Junior Arlonais. Ils m’ont accueilli et accepté. Aujourd’hui, ils m’invitent chez eux, avec leurs amis. Je vais même manger chez leurs parents » nous explique Samba. Des liens humains et solidaires forts se sont souvent créés entre les membres du club de basket et le demandeur d’asile.

« J’ai fait le maximum pour m’intégrer »

Pour Philippe Kemp, le coach du club de basket, cette expulsion n’a pas de sens. « Je ne comprends pas. C’est quelque chose qui m’échappe complètement. On lui laisse de l’espoir pour finalement lui dire « Non, tu pars ». Je trouve dommage que l’ait accueilli en Belgique dans un centre de réfugié et que trois mois plus tard, on lui dit « Merci, au revoir » nous explique-t-il.

« Samba est arrivé au début de la saison et il ne connaissait pas grand-chose à la Belgique en arrivant. Il ne connaissait personne dans le club. Mais dès le premier entrainement, il a été intégré par absolument toute l’équipe ».

Le coach déplore cette situation, d’autant plus que Samba est l’exemple parfait d’intégration d’un réfugié. « Des personnes de ce genre-là, on doit les soutenir à 100%. C’est quelqu’un qui a tout fait pour s’intégrer. Il a été boire un verre chez l’un ou chez l’autre, et directement il a été invité par les autres. En quatre mois à peine, il fait partie intégrante du club. C’est quelqu’un de souriant, qui avenant, qui est toujours présent, toujours une belle mentalité. Il a un esprit conquérant. Je pense vraiment que c’est quelqu’un qui est profondément bon dans sa nature d’âme » continue-t-il.

Selon Philippe, la présence de Samba dans un club de sport est tout un symbole. « Personnellement, en tant qu’entraineur d’une équipe de sport, je suis bien placé pour en parler. Le but du basket, c’est quoi aussi ? Intégrer des jeunes et les sortir de la précarité, ou de situations familiales compliquées. C’est une échappatoire. Je pense que pour Samba, c’est aussi une échappatoire par rapport à ses problèmes de vie » conclut le coach, qui espère qu’une mobilisation citoyenne fera bouger les lignes.

Samba (debout au milieu) avec ses coéquipiers du Junior Arlonais

Cinq jours pour partir !

Motivé à poursuivre sa vie à Arlon, Samba savait pertinemment que son intégration au Junior Arlonais ne suffira pas. Le travail représente l’un des meilleurs facteurs d’intégration sociale. Après avoir passé avec brio le permis de conduire, le jeune homme a entamé les démarches pour décrocher un boulot. « J’ai des compétences en informatique. Mais pour travailler, j’ai besoin de mon permis de travail. J’ai d’ailleurs fait la demande, et elle était en cours de traitement, mais entre temps, j’ai reçu l’avis d’expulsion » raconte Samba. « Si j’avais ce permis de travail, je pourrais me rendre au Forem et expliquer mes compétences. Je suis même prêt à suivre de nouvelles formations pour m’améliorer ».   

Noémie, une joueuse du club, est tombée des nues lorsque la demande d’expulsion est arrivée. « Samba est entré dans nos vies il y a cinq mois. Aujourd’hui, nous apprenons quoi ? Samba a 10 jours pour quitter le territoire Belge » nous confie-t-elle

« Il est venu chez nous pour tenter d’obtenir une vie meilleure. Il nous a parlé de sa vie d’avant: il travaillait et gagnait sa vie »

« Cependant, dans son pays, le président actuel créé bien des problèmes, beaucoup de gens sont emprisonnés pour un oui, pour un non. Il a préféré fuir ces tensions. Au pays, il n’a plus que ses frères et sœurs. Ses parents ne sont malheureusement plus de ce monde. Ici, il a eu la chance d’intégrer une équipe de basket, on lui a permis de se changer les idées, il sortait avec nous, s’amusait avec nous. On l’a même invité au baptême de notre fils. Il peut ainsi voir d’autres personnes, découvre nos modes de vies ».

La jeune femme explique également que la rencontre avec Samba est avant tout une chance. « Nous avons eu la chance de découvrir cette personne, au grand cœur, reconnaissante de tout, prête à s’intégrer au mieux, toujours partant pour rendre un service, prêt à travailler, mais surtout prêt à « gagner » sa place auprès de nous. Il a intégré une équipe de basket. Il joue actuellement en P2 » nous raconte Noémie.

« Ses coéquipiers sont très heureux de l’avoir accueilli, ensemble ils s’amusent, ils évoluent mais surtout ils remportent les matchs du championnat. D’ailleurs, ils sont actuellement premier ! Samba, prêt à s’améliorer encore et encore, s’entraîne même avec d’autres équipes, sans relâche ».

« Et c’est ensemble, avec Samba, qu’ils comptent remporter le championnat ! »

Des efforts qui seront vains : Samba a été rattrapé par la dure réalité. La semaine derrière, l’Office des étrangers l’a informé qu’il ne pourrait pas continuer son séjour en Belgique.  « Après cinq mois d’intégration, j’ai été invité à l’Office des Étrangers. Une dame m’a notifié en main propre que la France avait répondu à ma demande. En effet, c’est le règlement Dublin III qui s’applique. La notification que j’ai reçue précise même que je dois m’installer à Bordeaux, en Gironde, pour introduire une nouvelle demande de séjour ».

Pour rappel, le Règlement Dublin III est un texte de l’Union européenne consacré au règlement juridique du droit d’asile en vertu de la Convention de Genève dans l’Union européenne pour des étrangers qui formulent une demande d’asile dans un pays et sont interpellés dans un autre pays de l’Union européenne. Ce texte institue un principe simple en théorie, mais qui pose de nombreux problèmes en pratique : le pays dans lequel a été formulée la demande d’asile étant celui qui est chargé de son instruction et de la décision finale.

Dans le cas de Samba, le règlement lui impose donc de retourner en France, le pays dans lequel a été formulé sa première demande. « Selon cette directive, c’est la France qui est responsable de ma demande, et pas la Belgique ». Mais pour le Sénégalais, les motifs de son expulsion ne sont pas légitimes. « Sur le rapport, ils indiquent que comme je suis en bonne santé et que je n’ai pas de contact ou de famille en Belgique, je dois repartir en France. Or, j’ai maintenant des amis et une famille ici. »

A l’heure actuelle, Samba fait tout son possible pour éviter l’expulsion. « J’ai rendez-vous avec mon assistante sociale et un avocat pour voir ce que l’on peut faire. Peut-être un recours auprès du tribunal d’Arlon. Avec les nouveaux éléments, cela pourrait aboutir à quelque chose. J’ai encore un petit espoir. Avec tous mes amis et leurs efforts pour que je reste, j’espère encore »

« Une fois que mon assistante sociale aura reçu officiellement la demande d’expulsion, j’aurai cinq jours pour quitter le territoire »

Si vous souhaitez exprimé votre soutien envers Samba et faire preuve de solidarité, sachez qu’une pétition a été lancée ce lundi 26 novembre. Les organisateurs espèrent atteindre au minium les 300 signatures et ainsi attirer l’attention du gouvernement belge. La pétition en CLIQUANT ICI

Urbex : Anne est une exploratrice de lieux abandonnés (+vidéo)

Visiter un lieu figé dans le temps, non dégradé, où la poussière et les toiles d’araignées sont les seuls ambassadeurs : c’est la passion peu commune d’Anne Back. Nous avons accompagné cette« urbexeuse » en quête de lieux abandonnés, prêts à être photographiés.

Aujourd’hui, Anne visite une maison abandonnée et plutôt bien conservée dans un village luxembourgeois. Son objectif est de prendre des photos et redonner vie aux objets d’antan. En effet, l’urbex consiste à explorer et découvrir des lieux abandonnés et à en réaliser des photos uniques. C’est une activité non sans danger car les bâtiments sont souvent dans un piteux état. Mais ce dont redoute le plus Anne, ce sont les chiens.

Jeune retraitée, celle qui était informaticienne de métier est tombée dans l’Urbex un peu par hasard avec son groupe de photo. Aujourd’hui, c’est devenu une véritable passion. « Un peu comme une drogue. Il lui en faut toujours » nous confie-t-elle. « Quand j’ai arrêté de travailler, j’avais beaucoup de temps libre. J’ai toujours aimé la photo, mais sans avoir de connaissance dans le domaine. Un jour, j’ai participé à une exposition de photos et je suis rentré dans un groupe dans lequel on faisait beaucoup de workshops ».

« Je suis alors tombé sur l’Urbex par hasard. Je me suis dit que c’est cela que je voulais faire »

Au début, Anne était frustrée de ne pas trouver de lieux malgré sa présence sur des groupes Facebook d’amateurs d’urbex. « Personne ne voulait partager les lieux. Mais aujourd’hui je comprends car plus ils sont secrets, moins ils sont détériorés ». Car être « urbexeur », c’est tout d’abord de la recherche. Anne passe 80% de son temps à rechercher des lieux et 20% à les explorer.

Aujourd’hui, Anne est très satisfaite de sa découverte : un ancien moulin figé dans les années 60. La cuisine est encore présente, ainsi qu’une table dressée recouverte de poussière. Comme si les habitants étaient partis sans rien dire. Certainement mis en scène par d’autres urbexeur précédemment, cela ajoute une touche de nostalgie et de contextualisation aux objets abandonnés. Ici, Anne est heureuse de trouver de veilles voitures laissées à l’abandon. « Ce que j’adore, c’est les cimetières de voitures ! », nous explique-t-elle.

Les règles et les dangers de l’Urbex

« Premièrement, on ne rentre dans un bâtiment que s’il y a un accès. Il est interdit de casser une porte ou une fenêtre pour se frayer un chemin. On ne dégrade et on n’emporte rien » nous détaille-t-elle avec sérieux. « Mais surtout, ne partez jamais explorer un lieu abandonné seul. Dans ces endroits, les dangers sont partout. Même où et quand on ne s’y attend pas. A Liège, dans un spot très connu, un urbexeur s’est fait tabasser à coups de barre de fer. Les 2 zonards ont pris son matériel et son argent et l’ont laissé là »

Mais ce n’est pas tout, car ce n’est pas le seul danger. « Il y a énormément de risques. L’effondrement dans des lieux comme ceux-ci (Anne était sur le terrain au moment de l’interview, au Luxembourg), des risques de chute dans un trou. J’ai déjà eu une jambe dans un trou avec uniquement mon trépied qui me retenait. C’était au début, je ne faisais peut-être pas assez attention. Il y a aussi le risque que le plafond s’effondre, ou encore le risque d’être sur une propriété privée, même si elle est abandonnée ».

« Moi, j’ai surtout peur d’avoir un chien qui me court après. Mais cela fait partie de l’adrénaline de l’Urbex, c’est ce qui en fait sa beauté aussi ! » nous témoigne Anne, très enthousiaste.

Les bons côtés de l’Urbex

Anne, elle, est heureuse de partir vers l’inconnu à chaque sortie. « Ce que j’aime, ce sont les ambiances derrière la porte. Donc, le fait de rester derrière une porte et voir la surprise qu’il y a derrière quand on l’ouvre. L’inconnu me plaît. Va-t-on pouvoir rentrer ? Va-t-on m’en empêcher ? Que vais-je trouver à l’intérieur ? Vais-je trouver une entrée ? Ce sont tant de questions que je me pose avant de partir à la découverte d’un lieu ».

Pour être précis, il existe deux catégories d’Urbex : d’un côté, les bâtiments et usines abandonnés. De l’autre, les châteaux, dans une ambiance plus chaude et moins glauque. La Belgique regorge de lieux abandonnés. « Il n’est pas toujours facile de les dénicher. Et il est encore plus difficile d’y trouver des châteaux » nous explique-t-on. « Je commence à aller en France. J’y ai trouvé deux châteaux, je suis contente. Mais c’est loin, il va falloir partir 2 jours » ajoute Anne.

Notre Urbeuxe en herbe nous explique que le rêve ultime de tout urbexeur, c’est d’être le premier à trouver un endroit encore inexploré. Sur le chemin pour arriver au second lieu abandonné – des anciens bureaux d’une famille riche du nord de la France – Anne ne peut s’empêcher de regarder par la fenêtre afin de repérer de possibles lieux abandonnés. «  C’est devenu un réflexe ! » Mais ce qui l’intéresse surtout dans l’Urbex, ce sont les objets qui sont dans la végétation, où la nature a repris ses droits.

« Ca montre la fragilité de tout ce qu’on produit et que la nature de toute façon engloutira tout et tout disparaitra »

Si vous voulez en savoir plus sur Anne et ses photos, voici sa page Facebook.

Le prix de la bière va encore augmenter !

Le groupe AB InBev va légèrement augmenter le prix de la plupart de ses bières dès le 1er janvier prochain. Les consommateurs pourraient en faire les frais.

À partir du 1er janvier 2019, votre verre de bière pourrait vous coûter un peu plus cher. Le géant brassicole AB InBev va en effet légèrement augmenter le tarif de la plupart de ses boissons alcoolisées. Les bouteilles de bière seront vendues en moyenne 0,015 euro plus chères à la grande distribution. Du côté des exploitants Horeca, le fût de Jupiler reviendra à 153,84€, soit une hausse moyenne de 0,016 euro par verre de bière.

Cette hausse des prix n’est en rien une surprise. Plusieurs observateurs du milieu avaient prédit cette augmentation, en raison de la sécheresse et par conséquent des prix plus élevés des céréales. Mais elle intervient très tôt, dans la mesure ou AB InBev avait annoncé au mois d’août qu’il n’envisageait pas d’augmenter ses prix dans l’immédiat.

Répercussion sur le consommateur ?

Pour rappel, AB InBev est le premier groupe brassicole au monde et possède dans son escarcelle certaines des bières les plus consommées en Belgique, comme Jupiler, Stella Artois, Leffe, Hoegaarden, Belle-Vue et Corona. Le groupe Alken-Maes, qui comme son nom l’indique, détient la bière Maes, la grande rivale de Jupiler, pourrait également revoir son catalogue de prix dans un avenir proche. Il suivrait ainsi la tendance des autres groupes brassicoles.

Une hausse des prix de la part des géants de la bière ne signifie pas pour autant que les tarifs en magasin, ou dans les bars, vont automatiquement augmenter dans les mêmes proportions. Mais dans le cas présent, il est fort probable que cette augmentation se répercute directement dans le portefeuille des consommateurs. « Nous conseillons souvent de le faire [de répercuter la hausse des prix sur les consommateurs, ndlr], bien que cela ne doit pas nécessairement être immédiat », commentait Raf Peeters, de l’association Horeca Vlaanderen.

Un sapin d’Habay pour décorer la Défense à Paris !

La capitale française rayonnera un petit peu aux couleurs de la province de Luxembourg durant les fêtes de fin d’année. Le sapin de Noël qui ornera la place de la Défense sera en effet originaire d’Habay.

Dans le quartier économique de la Défense à Paris, on ne peut pas dire que la nature foisonne de tous les côtés. Aussi, les responsables des décorations de Noël se sont tournés vers la Belgique pour dégoter un majestueux roi des forêts. Et plus particulièrement vers la province de Luxembourg, réputée pour la qualité de ses épicéas. Ce lundi, un mastodonte de 25 mètres de haut sur 10 mètres de large a donc été coupé dans la commune d’Habay et est arrivé mardi vers minuit dans la ville lumière.

L’opération d’envergure a été confiée à la société Lux Green de Neufchâteau. Si le stress était palpable, les équipes pouvaient compter sur leur expérience en la matière. « Nous faisons cela chaque année, toujours pour la Défense » expliquait Grégory Floener, le gérant de la société, à nos confrères de Sud Presse.

Un casse-tête logistique

L’air de rien, le défi était de taille. Comme le quartier est essentiellement composé d’immeubles très haut, il fallait trouver un sapin monumental. L’objectif était qu’il ne paraisse pas minuscule à côté des buildings de plusieurs centaines de mètres de haut. Avec un monstre comme celui déniché à Habay, la mission est réussie. Les hommes d’affaire qui se bousculent quotidiennement sur cette place animée ne pourront pas manquer ce géant vert issu de notre région.

Le transport du colosse vert, à bord d’un camion spécialement équipé pour des missions de la sorte, ne s’est pas fait sans quelques difficultés. La commune d’Habay a par exemple dû bloquer une route pendant deux jours complets. Du côté de Lux Green, la logistique s’apparente chaque année à un casse-tête. « C’est extrêmement délicat à manipuler et à transporter, c’est aussi très technique. Le convoi exceptionnel arrivera en principe mardi vers minuit à la Défense » détaillait le gérant la veille du départ.

« On prend beaucoup de risques, on veut tout faire pour qu’il arrive entier, sans encombre. Le moindre pépin peut coûter cher… »

Grégory Floener assure que toutes les précautions ont été prises pour éviter le moindre accro. Mais il glisse tout de même qu’il ne préfère pas y penser.

Arlon : elles vont rejoindre Marrakech … en Renault 4L !

Deux jeunes étudiantes originaires d’Arlon ont décidé de participer au rallye humanitaire 4L Trophy. Elles emmèneront avec elles du matériel scolaire pour les plus démunis. Les deux amies font appel à votre générosité.

C’est incontestablement la belle histoire du jour. Sacha Chagnon et Lucie Scheuren, deux étudiantes natives de la région d’Arlon, ont décidé de s’inscrire à la 22e édition du 4L Thophy, un rallye humanitaire qui permet d’acheminer du matériel scolaire pour l’association « Enfants du désert ». Les fournitures seront distribuées aux élèves les plus démunis de ces régions reculées.

Comme son nom l’indique, le rallye, qui se tiendra du 21 février au 3 mars 2019, se pratique uniquement à bord d’une Renault 4L. Les deux partenaires en ont dégoté une et l’ont décoré aux couleurs de la Belgique. Et l’ont même baptisé : Alphonse ! Le bolide noir-jaune-rouge sera donc immanquable parmi les autres véhicules venus des quatre coins de l’Europe.

Le but de ce raid hors-norme n’est évidemment pas la vitesse. Si l’orientation et la course font partie intégrante du projet, l’objectif final reste bien entendu d’apporter un maximum de matériel scolaire. Celui-ci sera déposé lors des différentes étapes au Maroc. Pour remplir leur coffre d’un maximum de fournitures, les deux amies sont à la recherche de nombreux articles. « On a aussi besoin de dons pour du matériel scolaire ou sportif pour les enfants marocains » détaillent-elles.

« On a besoin de cahiers vierges, des bics, des jouets, des sacs de sport. Bref, des choses pratiques ! »

A la recherche d’un soutien financier !

Le rallye relie Biarritz à Marrakech, et traverse la France, l’Espagne et le Maroc. Plus de 6000km de routes, dont un passage dans le désert marocain de l’Atlas, attendent les deux aventurières. De quoi soumettre la mécanique d’Alphonse à rude épreuve. Ce qui n’effraye absolument pas Sacha et Lucie. « On va tout faire pour qu’elle revienne saine et sauve. La voiture y a déjà participé il y a deux ans. On va faire la révision nécessaire pour que tout soit en état » confiaient-elles à nos confrères de l’Avenir.

Malgré sa dimension humanitaire, la participation au 4L Trophy coûte cher. Les deux étudiantes espèrent boucler un budget aux alentours de 7000€. La première moitié permettra de régler les frais d’inscription, tandis que le reste de la cagnotte sera dédié aux réparations mécaniques. Afin de réussir à récolter cette somme, Sacha et Lucie font appel à la générosité des entreprises.

« On cherche des sponsors, en échange d’un sticker sur la voiture. Et si un garage souhaite nous soutenir pour les pièces, on est preneuse »

Les dons des particuliers sont bien entendu les bienvenus. Les deux co-pilotes sont tellement motivées à l’idée de participer au rallye qu’elles s’adonnent même à une campagne marketing en bonne et due forme. À l’image des financements participatifs sur Internet, Sacha et Lucie proposent plusieurs types de dons. En contrepartie, les donateurs recevront un cadeau. Si le cœur vous en dit, voici les dons possibles et les récompenses qui les accompagnent :

  • 5€ – Un bic du 4L Trophy pour écrire de jolies cartes postales à tes amis ou ta famille
  • 10€ – Une sentorette du 4L Trophy pour que ta voiture sente toujours bon
  • 25€ – Ton nom sur notre voiture et/ou une photo de toi qui nous accompagnera dans notre périple!
  • 50€ – Une jolie photo de nous avec Alphonse (notre bolide) dédicacée au retour de notre aventure
  • 100€ – Une petite vidéo de remerciement personnalisée avec un magnifique paysage en fond
  • 200€ – Nous écrire un petit mot (30 caractères Max.) que nous retranscrirons sur notre bolide

À noter que les contreparties s’additionnent. Par exemple, si vous faites un don de 50€, vous recevrez aussi les récompenses réservées aux dons à 5, 10 et 20€.

Informations pratiques :

Les dons peuvent être versées sur un compte ouvert spécialement pour l’occasion : BE64 2677 0001 3552. Si vous souhaitez offrir du matériel scolaire, veuillez prendre contact directement avec Sacha et Lucie. Elles sont à votre disposition au 0489/22.35.53 ou par e-mail à 4l.alphonse@gmail.com

Des informations supplémentaires sur le 4L Trophy sont disponibles sur le site officiel en cliquant ici

Enfin, sachez que les deux amies partageront aussi leurs aventures sur leur page Facebook en cliquant ici

Arlon : le restaurant Or Saison ferme ses portes (+photos)

Le restaurant gastronomique Or Saison mettra définitivement la clef sous la porte au soir du 21 décembre prochain. Le bâtiment est toujours en vente.

C’était devenu un passage obligé pour les amoureux de la haute gastronomie. Récompensé par le Gault & Millau et le guide Michelin, le restaurant Or Saison était présent dans le centre-ville d’Arlon depuis février 2002. Au fil des ans, la maison s’est faite une réputation dans la Grande-Région grâce à son cadre sobre et raffiné.

Mais après 17 ans de bons et loyaux services, le chef Frédéric César et son épouse Julie Brevers ont décidé de tourner la page et d’entamer un nouveau chapitre de leur vie. « Après tant d’années de saveurs colorées et de fidélité de votre part, nous tenons à vous remercier avec toute la chaleur qu’il se doit » confient-ils à leur fidèle clientèle.

« Merci de ce partage qui nous a fait grandir chaque jour ! »

Encore possible de réserver une table

A l’annonce de la fermeture de cette table gastronomique, de nombreux gourmets ont fait part de leur tristesse et remercié chaleureusement le couple de propriétaire. « Que de merveilleux moments passés chez vous et quels magnifiques souvenirs gustatifs !
Bonne continuation à vous deux. Le meilleur reste à venir. Au plaisir de vous recroiser très souvent »
confiait ainsi Marie. Nathalie se demandait, elle, avec humour, comment elle “fera pour fêter ses futurs anniversaires de mariage. Merci pour tous ces bons repas ! » Quant à Jacques, il « regrettera mais vous ferez toujours parti de mes bons souvenirs professionnels. Je vous souhaite à vous et à votre famille le meilleur possible ».

Si le cœur vous en dit, Or Saison restera ouvert jusqu’au 21 décembre prochain. Il conserve ses horaires habituels : ouverture uniquement le vendredi et samedi soir. Un menu cinq services unique sera proposé chaque soir et sera adapté au gré des envies du chef. Après le 21 décembre, les services en salle ne seront plus possibles. Mais l’équipe continuera à concocter des délicieux menus de fêtes que vous pouvez dès aujourd’hui réserver pour le réveillon de Noël et la Saint-Sylvestre.

« Si vous désirez profiter une dernière fois de l’ambiance et du savoir-faire Or Saison, n’hésitez pas à réserver très rapidement. Quelques places sont encore disponibles pour chaque service mais elles ont du succès » expliquent Frédéric et Julie.

Conséquence directe de ce départ, le sublime bâtiment dans lequel était abrité le restaurant est à vendre. Situé à quelques encablures de la gare d’Arlon, la bâtisse est à vendre pour un peu moins de 300.000€. À bon entendeur …

Informations pratiques :

Or Saison
85, Avenue de la Gare
6700 Arlon

Réservation : par téléphone au 063/22.98.00, sur la page Facebook en cliquant ici, ou par email à orsaison@skynet.be

Informations relatives aux menus des fêtes en cliquant ici

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