10 C
Arlon
mercredi, juillet 9, 2025
Accueil Blog Page 108

Frontaliers : suppression d’une bande de circulation vers Luxembourg !

Les conditions de circulation sur l’autoroute E411 vont à nouveau être modifiées à hauteur du chantier de réhabilitation entre Arlon et Sterpenich. Une voie de circulation va être supprimée en direction de Luxembourg.

Depuis le début du mois de mars, les conditions de circulation ont été modifiées entre Arlon et Sterpenich. La SOFICO, en charge des travaux, profite de la période des congés de carnaval et de Pâques pour terminer les réparations au niveau des dalles.

Actuellement, deux voies de circulation sont disponibles dans chaque sens. Vers Bruxelles, les usagers circulent sur la bande d’arrêt d’urgence et la voie de droite. Vers le Luxembourg, la voie de gauche est disponible du côté du chantier et la seconde voie est basculée à contresens (en utilisant la voie de gauche qui mène habituellement vers Bruxelles).

Mais à partir de ce lundi 18 mars à 6h du matin, la pose des couches de roulement débutera. Cela nécessitera la suppression d’une voie vers le Luxembourg, celle située du côté du chantier. En effet, toute la largeur de l’autoroute devra être disponible pour réaliser cette opération. Une seule voie sera donc disponible en direction du Grand-Duché. La vitesse resta limitée à 70 km/h.

Vers Bruxelles, la configuration restera identique : deux voies seront toujours disponibles avec une vitesse également limitée à 70 km/h. L’entièreté du chantier devrait être terminée pour la fin du mois d’avril 2019.

Arlon : quand Julien Lapraille cuisine pour les plus démunis

Sibret : l’unique carnaval … nocturne de la région !

L’Amitié Sibretoise organise son traditionnel carnaval ce week-end. Il s’agit de l’unique carnaval nocturne de la région et devrait une nouvelle fois attirer des milliers de personnes.

C’est un événement à ne rater sous aucun prétexte. Le village de Sibret, niché dans la commune de Vaux-sur-Sûre, organise son traditionnel carnaval nocturne ce week-end du 15 mars au 17 mars. Une spécificité qui fait la renommée du petit village luxembourgeois auprès de tous les amateurs de carnaval.

“A Sibret, nous avons toujours cherché à nous diversifier et à nous améliorer. A l’époque, nous voulions mettre en œuvre de nouvelles idées pour attirer le monde et c’est ainsi qu’est née l’idée d’un cortège nocturne” nous confie Sandra Dujardin, l’une des chevilles ouvrières de l’événement.

Il devrait cette année encore attirer une foule dense, composée de nombreux enfants. Il faut dire qu’il s’agit avant tout d’un carnaval convivial et chaleureux. “Ce sont avant tout les enfants qui sont émerveillés par les chars et les déguisements. Ce sont eux aussi qui lancent des « oh » aux lancers des fusées de feu d’artifices” racontre Sandra. “Même si les adultes, qui ont gardé leur âme d’enfant, se réjouissent de ces festivités également”.

Cerise sur le gâteau, les deux journées sont entièrement gratuites. “Notre souhait est que chaque famille puisse participer sans se ruiner, d’où notre politique de rendre cet événement gratuit. Le cortège et gratuit, le feu d’artifices est gratuit et les soirées sont gratuites également. L’eau est offerte. Seules les boissons et la petite restauration sont payantes”.

Le programme

Les festivités carnavalesques débuteront ce vendredi 15 mars dès 22h avec l’intronisation du Feu Follet 2019. La soirée sera animée par Michel Meyer. Le samedi à partir de 19h, le cortège nocturne arpentera les rues du village. Une trentaine de chars tout en lumières et en couleurs défileront et émerveilleront les petits et les grands.

Cette année, Sibret pourra compter sur la présence de la fanfare de Vaux/sur/sûre, les Val surois, les Fous de la sûre, le carnaval du soleil, les princes de Hotton, Les goldens twenties, les Toqués de Moinet, les clubs des jeunes de Morhet ou encore une troupe de Witry. “Le cortège en nocturne est particulier. Les chars font un réel effort pour se parer de nombreuses petites lampes, ce qui rend le cortège magique” nous détaille Sandra.

Le grand feu sera l’autre activité incontournable du week-end. L’allumage de la meule vaudra le détour. “L’allumage du feu est impressionnant. La meule est une pyramide de palettes. Après un petit spectacle/discours/histoire, la sorcière de l’hiver s’envole vers le sommet de la pyramide et le feu follet boute le feu. Un gigantesque feu d’artifices accompagne cela. C’est grandiose”.

Des petits restaurations seront disponibles sur place : hamburgers, crêpes, bières, bières blanches rosées, peckets, softs. L’eau sera gratuite.

Toutes les informations pratiques sont disponibles sur l’événement Facebook en CLIQUANT ICI.

Arlon : grève internationale pour le climat le 15 mars !

Marche pour le climat - #Arlon #climat

Une nouvelle manifestation en faveur du climat est prévue ce vendredi 15 mars dans le centre-ville d’Arlon. Elle s’inscrit dans le cadre de la grève internationale contre le réchauffement climatique.

La lutte contre le dérèglement climatique a le vent en poupe et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Les marches pour le climat se multiplient à travers le monde, et notamment en province de Luxembourg. Après Arlon, Bertrix et Marche-en-Famenne, une nouvelle mobilisation aura lieu dans le chef-lieu ce vendredi 15 mars.

Cette grande manifestation s’inscrit dans le cadre de la grève internationale Global Strike For Future, initiée contre le réchauffement climatique. Déjà 40 pays ont annoncé leur participation. L’objectif des manifestants reste le même : faire prendre conscience aux autorités qu’il est temps d’agir contre le réchauffement climatique.

Cette troisième marche pour le climat à Arlon devrait une nouvelle fois rassembler des milliers de personnes.

“Global Strike For Future Arlon est un groupe d’étudiants engagés pour la cause environnementale. Suite à la marche que nous avons organisé le 7 février, notre groupe s’est élargi. Nous avons des représentants dans la plupart des écoles secondaires d’Arlon”.

“Cette grève s’adresse à toutes les générations”

Des animations après la marche

Le programme de cette grève grandeur nature est déjà connu. Le rassemblement est prévu à 10h30 à la place Léopold. Un petit discours sera donné à 10h40, avant le départ du cortège dès 10h45. La marche devrait prendre fin entre 12h30 et 13, à la Plaine des Manœuvres.

Mais contrairement aux autres manifestations, des animations sont prévues après la marche. Plusieurs associations seront ainsi présentes avec des stands et proposeront des animations. Ce sera notamment le cas d’Oxfam, Infor Jeune, Jeune CSC et CNCD 11.11.11. La fin des activités est programmée à 16h.

“Nous organisons cette grève en poursuivant deux objectifs” détaille l’un des étudiants. “D’une part, sensibiliser les citoyens à adopter un mode de vie plus écoresponsable. Comme l’utilisation d’une gourde, la consommation de produits locaux/biologiques, etc. D’autre part, interpeler nos représentants politiques en passant par la Belgique jusqu’à l’Europe car ce sont eux qui ont le pouvoir de changer l’avenir de la Terre”.

Les jeunes étudiants souhaitent aussi profiter des élections régionales, fédérales et européennes du mois de mai pour faire pression sur les différents partis politiques. L’objectif est que le sujet de débat résonne autour de la question environnementale.

“Nous demandons donc à TOUS les étudiants, du secondaire au supérieur, de la première à la rhéto, TOUS les adultes, TOUTES personnes motivées, de venir nous rejoindre. Montrer qu’on ne lâchera pas l’affaire. Montrer que la jeunesse veut un avenir plus que convenable” conclut les étudiants.

Toutes les informations pratiques sont disponibles sur l’événement Facebook en CLIQUANT ICI.

Arlon-Messancy : prudence, ils se font passer pour la SRPA !

Des individus mal intentionnés se font passer pour des membres de la SRPA depuis quelques jours. Ils sévissent dans la région d’Arlon et de Messancy et tentent d’obtenir de l’argent.

Une nouvelle arnaque a été signalisée dans la région d’Arlon et de Messancy. Depuis plusieurs jours, des personnes sont démarchées à leur domicile par des soi-disant bénévoles de la Société Royale Protectrice des Animaux (SRPA) d’Arlon. Cette dernière recommande la plus grande vigilance.

Ces personnes mal intentionnées tentent d’obtenir des dons en faveur du refuge. Mais il n’en n’est rien. “Aucun bénévole n’a été mandaté pour effectuer ce genre de démarche” nous confirme la SRPA Arlon. “Le cas échéant, n’hésitez pas à prendre contact avec nous ou avec la police locale”.

Comment reconnaitre un vrai bénévole

À Messancy, un habitant a reçu la visite d’une fausse bénévole. Mais il ne s’est pas laissé duper. “Une dame est venue sonner à ma porte jeudi dernier. Elle vendait des loques pour récolter des dons en faveur de la SRPA. Mais comme elle n’avait aucun papier, j’ai refusé” nous confie-t-il.

Ce citoyen a eu le bon réflexe. Il faut en effet toujours réclamer les documents légaux à ce genre de personne. “Il suffit de réclamer d’une part sa carte de bénévole de la SRPA et d’autre part sa carte de commerçant ambulant. C’est obligatoire pour ce genre d’activité. Fatalement, la personne ne pourra rien vous montrer s’il s’agit d’une arnaque” précise la SPRA sur Facebook.

Bertogne : un distributeur automatique de pizza ! (+photos)

 Un distributeur automatique de pizzas artisanales vient de voir le jour à Bertogne. Le concept a été imaginé par Andrey et Kateline, un couple pour qui la nourriture est une passion.

Les amateurs de gastronomie italienne vont être ravis. Un distributeur automatique de pizzas artisanales et fraiches vient d’être installé sur la Place du Commerce à Bertogne. Il s’agit de l’unique modèle en province de Luxembourg. Le concept a été imaginé par Kateline Debarsy et Andrey Garcia, un couple dont les expériences horeca sont longues comme le bras.

Les deux tourtereaux se sont rencontrés en Australie, où ils travaillaient dans la restauration. Ils ont ensuite ouvert un food-truck dans les rues de Bogota, d’où est originaire Andrey. Mais l’attrait de la Belgique était trop forte : le couple s’est installé à Bertogne, le village de Kateline, avec un nouveau projet de restauration derrière la tête.

Le concept de distributeur automatique de pizzas est loin d’être nouveau. Il en existe déjà dans la province de Namur et ils sont très répandus en France où on en compte environ six cents. Mais c’est une grande première sur le territoire de la province de Luxembourg.

Distributeur automatique de pizzas à Bertogne

Prêtes en 3 minutes

La mécanique qui se cache derrière ce distributeur est impressionnante. Les pizzas fraîches sont préparées quotidiennement dans l’atelier de Kateline et Andrey, qui viennent approvisionner le distributeur plusieurs fois par jour en les déposant dans un chambre froide.  Lorsqu’un client se présente, un robot sélectionne la pizza désirée avec son bras articulé et la cuit ensuite dans un véritable four en 3 minutes ! Une fois prête, la pizza est mise dans une boite et le gourmet n’a plus qu’à partir avec.

Mais la prouesse ne s’arrête pas là. Grâce à une application connectée à Internet, les gérants peuvent tout surveiller depuis leur atelier en temps réel. Et notamment la fraicheur des pizzas. Le robot est programmé pour ne plus vendre les pizzas présentes depuis plus de 24h.

Pour l’instant, huit variétés classiques de pizzas sont proposées à la vente. Margherita, Hawaï, quatre fromages, saumon : il y en a pour tous les goûts. Les deux chefs souhaitent toutefois faire évoluer la gamme selon les demandes des clients. Les pizzas sont vendues entre 10 et 14€. Elles peuvent être achetées chaudes ou froides, pour les cuire à la maison.

Toutes les informations pratiques sont disponibles sur la page Facebook du distributeur en CLIQUANT ICI.

Arlon : l’hôtel Van Der Valk va construire un centre wellness géant !

L’hôtel Van Der Valk souhaite ainsi faire sortir de terre, à droite de l’établissement actuel, un bâtiment de 2000 m² dédié au bien-être. Il comprendra une piscine, un jacuzzi, un sauna, un hammam et un centre de fitness. Des massages et des soins de beauté seront également disponibles pour celles et ceux qui le désirent.

Ce centre wellness sera tout simplement l’un des plus grands et modernes dans la région. Et cerise sur le gâteau, il sera accessible à la fois aux clients de l’hôtel et aux personnes extérieures. Pour faire face à l’afflux de visiteurs, un nouveau parking de 200 places sera aménagé à proximité.

Mais ce projet d’envergure ne s’arrête pas là. A terme, Steven Zeeuw van der Laan et son épouse Sandra désirent augmenter leur nombre d’hébergement. En effet, plusieurs étages seront construits au-dessus … du wellness. Quarante chambres modernes et tout confort devraient voir le jour. Celles-ci porteront donc le total à 165 chambres.

A noter que les propriétaires souhaitent que leur nouveau projet soit écolo et s’intègre au mieux dans le paysage. Les nouvelles installations seront autonomes en énergie, grâce à un système de biogaz et des éoliennes. Esthétiquement, le bâtiment devrait arborer une façade végétale.

Avant de se délasser dans les chambres ou de se faire dorloter avec un massage, les amateurs devront prendre leur mal en patience. Les propriétaires attendent les permis d’urbanisme, avant de lancer le chantier. Celui-ci devrait prendre au minimum une année entière.

Arlon : lancement d’un Comedy Club en avril !

Une nouvelle initiative culturelle va prochainement voir le jour dans l’ancien Palais de Justice d’Arlon. Des spectacles d’humour seront organisés tous les mois. Des artistes renommés ont accepté de participer à l’aventure.

Le Palais du Rire : c’est le nom de ce concept qui va bientôt être lancé dans le chef-lieu luxembourgeois. Tous les mois, des spectacles d’humour auront lieu dans le cadre intimiste de l’ancien Palais de Justice. Accessible à tous, la programmation fera la part belle à des artistes qui sont les stars de demain.

Ce Comedy Club made in Arlon a été mis en place grâce aux efforts d’Antoine Schiltz et de Jean-Baptiste Robert. Fervents amateurs d’humour, ils ont retroussé leurs manches pour palier à l’absence de spectacles humoristes dans le Sud-Luxembourg.

N’ayant jamais organisé d’événement, les deux amis ont fait appel à Shootlux, une agence de communication et d’événementiel en province du Luxembourg. Ses équipes se sont en outre occupées du site web, de la mise en place de la billetterie en ligne, mais aussi de la stratégie de communication et de la consultance.

“L’objectif est de se trouver dans une philosophie “Jeudredi” consacrée à l’humour. Nous voulons permettre au public de sortir en semaine pour aller se détendre” nous explique Antoine. “Notre philosophie est vraiment d’amener un nouveau projet à Arlon. Mais sans faire doublon avec la Maison de la Culture. Le caractère intimiste de la salle et la proximité avec l’artiste sont ici les atouts recherchés”.

Une phase de test

En effet, les soirées seront limitées à 120 spectateurs afin de favoriser une proximité entre le public et les humoristes. A l’image de l’ambiance que l’on peut retrouver dans les Comedy Club.

“Chaque artiste est particulier. il marquera de sa patte les différentes soirées en proposant un cocktail personnel d’humour parfois plus piquant, parfois plus personnel”.

Afin de mettre la machine en route et recueillir les premiers échos du public, les fondateurs du Palais du Rire d’Arlon misent sur une phase test. Trois spectacles sont programmés entre avril et juin 2019. Des soirées d’ailleurs accessibles à toutes les bourses. Chaque spectacle coûte que 16,99€ et l’abonnement pour les trois soirées 42€.

Les premières dates au programme mettront le style « stand-up » en avant. Pour rappel, le stand-up est genre d’humour où l’humoriste s’adresse directement au public sans personnage, ni décor ni accessoire. Ce style est actuellement en plein boom parce qu’il favorise un rythme soutenu.

Le « stand-up » est donc tout à fait indiqué pour le public visé par le Palais du Rire. Un public qui souhaite se divertir en semaine. Le format de ces spectacles d’environ 1 heure convient d’ailleurs tout à fait à des représentations en semaine.

Les trois premières têtes d’affiche !

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Antoine et Jean-Baptiste n’ont pas chômé. Les deux compères ont réussi à décrocher des artistes relativement connus pour lancer leur Comedy Club. “Nous avons tout simplement expliqué l’approche et l’esprit de notre projets. Les humoristes ont accepté de se produire à Arlon pour le début de cette aventure” détaille Antoine.

La première représentation aura lieu le 03 avril avec l’humoriste française Tania Dutel.  Véritable étoile montante du stand-up en France, Tania Dutel cultive un style bien à elle. Celui d’une humoriste engagée, féministe et surtout cash ! Ses vannes, parfois crues, elle les invente en regardant autour d’elle. Puis elle note tout sur son téléphone. Féministe sans être clivante, Tania se réjouit de voir de plus en plus de “mecs” venir rire à ses spectacles.

C’est une grande chance pour le Palais du Rire de l’accueillir, sachant qu’elle se produira le lendemain au Grand Rex à Paris. Elle a également fait son entrée sur Netflix en 2019 dans une série dédiée au stand-up.

Le 09 mai, c’est Pierre-Emmanuel (alias PE) qui prendra le relais. Grand gagnant de la scène ouverte du “Festival International du Rire de Liège” en 2015, PE est une étoile montante de l’humour francophone. Remportant un grand succès, il a déjà assuré les premières parties d’artistes confirmés comme Jérémy Ferrari, Kev Adams et Gad Elmaleh. Il présentera son spectacle « #OPTIMISTE » relatant son parcours pour devenir humoriste.

Suite des aventures en octobre ?

Enfin, le dernier spectacle de cette phase de test sera celui Funky Fab, le 06 juin. Funky Fab vient de se produire sur la scène du Montreux Comedy 2018 où il a rencontré un énorme succès. Fab considère que l’on peut rire de tout mais pas n’importe comment. Il ne se met pas de barrière, pas d’interdit. Il excelle dans l’art de la dérision et de l’autodérision.

Les premiers spectacles n’ont pas encore eu lieu. Mais les fondateurs ont déjà de la suite dans les idées. “Si le public nous suit dans notre projet, nous espérons continuer. Sur base mensuelle à partir du mois de septembre ou octobre. Nous avons à cœur de présenter un mix entre des humoristes belges et français”.

“Nous souhaiterions inviter dans les prochains mois les humoristes belges qui sont prophètes en France mais qu’on voit peu en Belgique.

Informations pratiques :

Les informations pratiques sont disponibles sur la page Facebook du Palais du Rire, ou sur les événements dédiés aux spectacles : Tania Dutel, PE et Funky Lab.

Les soirées débuteront par un petit apéro à 19h. Ensuite, les spectacles en eux-mêmes auront lieu à partir de 20h30 précise. Les réservations se font uniquement sur la billetterie en ligne en CLIQUANT ICI. A noter que si vous êtes intéressés par les trois spectacles, l’abonnement vous permet d’économiser 8€.

Marche-en-Famenne : Jenifer en concert au WEX !

Les tickets sont en vente depuis ce jeudi 21 février sur le site du WEX

Maxime fabrique des instruments de musique avec des objets recyclés !

Un artiste originaire de la province de Luxembourg transforme des objets recyclés en instruments de musique. Il en résulte des créations pour le moins atypiques.

Primus Homemade Instruments : derrière ce nom se cache le projet de Maxime Primus. Si son nom ne vous est probablement pas familier, vous avez déjà peut être entendu parler de ses créations pour le moins originales. Depuis maintenant plus d’un an, Maxime créé des instruments de musique à partir d’anciens objets, détournés de leur fonction initiale.

L’artiste construit essentiellement des instruments à cordes. Le résultat est surprenant, mais fonctionne puisqu’il est possible de jouer avec les instruments. “Mes créations sont atypiques car, même sans compter les matériaux de récupération, utilisés, la plupart sont originaux également dans le nombre de cordes et l’agencement de celles-ci” nous confie Maxime, qui relate ses aventures sur sa page Facebook.

Dans son processus créatif, le jeune homme de 28 ans ne se pose aucune limite. Tous les objets qui tombent sous sa main peuvent faire office d’instrument. “Pour exemple, j’ai utilisé une ancienne batte de baseball pour le manche d’un instrument, dont la caisse de résonance était une vieille boîte de boutons de couture” nous raconte-t-il avec le sourire.

A la recherche de nouvelles sonorités

La curiosité de Maxime le pousse à tester la résonance de tous les instruments possibles et imaginables : bois, métal, plastique, membrane souple, etc. “Il y a une part d’expérimentation sonore qui me donne envie de tester un matériau bien précis. Mais je peux flasher sur n’importe quel objet. Tout part de ce que j’ai trouvé et de ses caractéristiques, car c’est ce qui définira mes possibilités”.

Mais si l’artiste passe des heures à construire des instruments atypiques, ce n’est pas uniquement pour la beauté de l’objet. Maxime souhaite découvrir de nouvelles sonorités. Différentes de celles que l’on retrouve dans la musique mainstream. Le mélomane s’est donc rapidement écarté de la guitare traditionnelle. Avec ses créations faites maison, Maxime tente des expériences acoustiques dans le but de trouver des sonorités originales.

“J’écoute beaucoup de genres de musique différents et j’aime vraiment les sonorités orientales. Je voulais donc pouvoir comprendre ce qui apportait au Saz turc ou au Morin khuur mongol cette profondeur et cette harmonie que nous n’avons pas forcément en occident. Je pense aussi qu’on peut faire de la musique avec vraiment tout et pour pas grand chose. Et je ne comprends pas que ça ne puisse pas être accessible à plus de monde”

“Quand je vois le prix de certains instruments, je trouve ça complètement aberrant. Après tout, la musique n’est-elle pas le seul langage universel ?”

La variété des instruments présents chez Maxime décuple sa créativité. “Passer d’un instrument à un autre, je trouve que ça décuple l’inspiration. Par exemple, passer d’une guitare à un banjo puis à une mandoline. Un instrument qui bouleverse tous tes repères de jeu, ça créé forcément des choses nouvelles”.

Un travail de longue haleine

Cette passion débordante pour la musique, Maxime l’a depuis plus de 20 ans. C’est en écoutant la mythique chanson “Scatman” sur une vieille cassette de son père que le virus de la musique s’est emparé de lui. Mais ce n’est que quelques années plus tard, vers 16 ans, qu’il a commencé à tripoter des cordes “sans trop savoir ce que je faisais”. En effet, Maxime est un autodidacte. Il a principalement appris par lui-même et a toujours préféré jouer de nouveaux instruments plutôt que de se perfectionner dans un seul.

Pour aboutir à un instrument qui tient la route, mieux vaut ne pas être un manchot du bricolage. Même s’il n’est pas nécessaire d’être un génie du bricolage. La maitrise de Maxime lui est venue en s’exerçant plusieurs heures et plusieurs jours. Chaque instrument présente des contraintes acoustiques ou techniques, et il apprend des nouvelles choses à chaque création.

La plus grande difficulté réside dans la précision qui doit être portée à l’instrument. Chaque élément doit être calculé et millimétré. Au moindre faux pas, l’instrument ne sonnera pas juste. D’autant plus avec les objets qui ont déjà bien vécu et ne sont plus de première fraicheur. Ce petit travail d’orfèvrerie demande du temps. Beaucoup de temps.

Une exposition et un concert !

Je n’ai compté qu’une seule fois le temps pris pour un instrument. C’était pour la Tea-Box, et j’ai mis environ 24 heures de travail. Il me faut un bon mois car je ne travaille dessus qu’après mon travail ou lors de mes congés” explique-t-il. “Mais c’est très variable. J’en ai récemment fait un pour ma copine pour lequel j’ai longuement sculpté le manche à la main, et alterné ponçage-huilage jusqu’à ce qu’il soit doux. Ça a dû mettre facilement le double du temps”.

Et force est de constater que le talent de Maxime ne passe pas inaperçu. Ses instruments ont été exposé l’année passée lors du DIY DAY à Bruxelles, et plus récemment au Star Waste, mettant en valeur des artistes utilisant les déchets.

Maxime a même pu donner vie à ses créations, en proposant un petit concert au cours duquel les visiteurs pouvaient s’amuser avec les instruments. Une expérience enrichissante pour l’artiste, qui aimerait bien mettre sur pied un vrai show.

“Pour le moment, je m’amuse. J’improvise. Je cherche des nouvelles façons de jouer. Mais pourquoi pas un vrai concert plus tard ?”

Le jeune homme entend en tout cas continuer dans cette voie. Tout du moins en tant que passionné.S’il a déjà réfléchi à en faire un véritable métier, le projet est encore dans les cartons. Il faut dire que Maxime vient de débuter un nouveau travail et que sa vie est déjà bien chargée. “Mais j’ai de nombreuses idées. Je n’ai pas le temps de les développer mais je sais que si je me retrouve sans emploi, je ne chômerais pas !” conclut-il avec humour.

Derniers Articles