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mercredi, juillet 9, 2025
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Frontaliers navetteurs : pratiquement 1000€ par an entre Arlon et Sterpenich !

Les frontaliers qui se rendent au travail en train depuis Arlon continueront à payer le trajet jusqu’à la frontière luxembourgeoise. La gare du chef-lieu ne sera pas reprise comme un arrêt CFL.

En mars 2020, la gratuité des transports en commun entrera en vigueur au Grand-Duché de Luxembourg. Une mesure phare du nouveau gouvernement emmené par Xavier Bettel, et qui est très attendue par les résidents et les frontaliers. Mais les belges qui empruntent la ligne Arlon-Luxembourg quotidiennement devront toujours débourser une grosse somme.

Pour rappel, la CFL (Chemins de fer luxembourgeois) considère certaines gares frontalières comme des arrêts luxembourgeois à l’étranger. C’est le cas d’Audun-le-Tiche et Volmerange en France, mais aussi d’Athus en Belgique. Une situation qui permet aux navetteurs frontaliers de profiter des tarifs luxembourgeois. Et surtout de ne pas payer les quelques kilomètres sur le réseau SNCB qui les séparent de la frontière.

Mais les avantages ne s’arrêtent pas là. Comme ces gares sont reprises comme faisant partie du territoire du Grand-Duché, cela signifie que la gratuité des transports s’appliquera également depuis ces points d’arrêts. Depuis Athus, il ne sera pas nécessaire de débourser le moindre centime pour rejoindre le Luxembourg. Une offre alléchante qui devrait d’ailleurs engendrer un flux de navetteurs supplémentaire, alors même que le manque de parking se fait durement ressentir tous les matins.

Le conseil communal d’Arlon confirme

Mais toutes les gares frontalières ne sont pas logées à la même enseigne. En effet, la gare d’Arlon n’est pas aujourd’hui considérée comme un point d’arrêt CFL. Et il est peu probable que la situation change d’ici mars 2020. Les navetteurs qui partent depuis Arlon ne bénéficieront donc pas de la gratuité du train comme ceux qui le prenne à Athus.

L’échevin de la mobilité arlonais Kamal Mitri a confirmé, en réponse à une question d’une élue de l’opposition, que rien ne laissait présupposer une gratuite du train depuis la gare d’Arlon. “Contrairement à la gare d’Arlon, la gare d’Athus était [déjà considéré] à la fois belge et grand-ducale. C’est donc normal qu’elle bénéficie de cette gratuite”, a-t-il déclaré, dans des propos rapportés par l’Avenir Luxembourg.

Les frontaliers belges qui partent depuis Arlon devront donc continuer à s’acquitter d’un montant de 80 euros par mois. Soit une ardoise de pratiquement 1000€ par an pour parcourir une portion de 5 ou 6 kilomètres entre Arlon et Sterpenich. Dans le même temps, les travailleurs qui partent d’Athus réaliseront une économie substantielle. Notons toutefois que la SNCB pourrait revoir ses tarifs à la baisse. Mais à l’heure d’écrire ses lignes, rien n’est prévu.

Arlon : une soirée pour découvrir le métier de ses rêves

Le Hall Polyvalent d’Arlon accueillera le jeudi 26 mars une nouvelle édition du salon Opération Info-Professions. Près de 130 professionnels répondront aux questions des étudiants sur leur métier.

Vous êtes en 4e, 5e ou 6e secondaire et vous êtes toujours à la recherche du métier de vos rêves ? Alors le salon Opération Info-Professions risque fort bien de vous intéresser. Le jeudi 26 mars à 19h, près de 120 professionnels s’installeront dans le Hall Polyvalent d’Arlon pour accueillir les étudiants de secondaire qui souhaitent en savoir plus sur les coulisses d’un métier.

Au travers d’entretiens individuels, des employés issus de tous les domaines possibles et imaginables seront disponibles pour répondre aux questions relatives à leur métier et faire part de leur expérience concrète. Les étudiants, quant à eux, auront l’occasion de partager leurs préoccupations.

Sans langue de bois

Organisé par les Rotary Clubs d’Arlon, Attert, Neufchâteau et Virton, ce salon offrira en outre l’opportunité de mieux se préparer aux salons traditionnels davantage orientés vers les filières d’études, ou aux séances d’informations organisées par des établissements de l’enseignement supérieur.

Durant cette soirée unique en province de Luxembourg, les informateurs joueront carte sur table avec les étudiants. Pas question d’avoir recours à la langue de bois. Ils partageront bien entendu leur passion, mais aussi les difficultés qu’ils ont rencontré pour en arriver là. Les participants repartiront avec un bagage à même de les orienter dans leur choix de carrière.

“Le taux de satisfaction élevé des étudiants et des informateurs se confirme chaque année. Cela nous conforte dans le maintien et l’amélioration de cette opération” explique les organisateurs.

Informations pratiques :

Le jeudi 26 mars, de 19h à 22h au Hall Polyvalent d’Arlon. Le salon est accessible aux étudiants inscrits en 4e, 5e ou 6e secondaire.  L’inscription préalable permet aux organisateurs de mieux connaître les demandes des étudiants et, par conséquent, de rechercher des informateurs répondant parfaitement aux demandes. Inscription en ligne ici.

Quelques jours avant l’opération, tous les étudiants inscrits recevront un courrier précisant les noms des informateurs disponibles, ainsi que les numéros des “stands” où ils t’attendront. Les parents et les non-inscrits seront également les bienvenus, ainsi que les élèves d’autres classes qui n’auraient pas été contactés par courrier, mais qui désireraient également être présents.

Des navettes gratuites seront mises en place pour les étudiants qui ne pourraient pas se déplacer. Les itinéraires et horaires sont disponibles en CLIQUANT ICI.

Arlon : la deuxième édition du salon des brasseurs et artisans locaux aura lieu ce week-end !

La deuxième édition du salon des brasseurs et artisans locaux se tiendra ce week-end au Hall Polyvalent d’Arlon. 14 brasseries et 50 artisans seront présents. 

Pour la deuxième année consécutive, le Rotary Attert Sure Semois organise le salon des brasseurs et artisans locaux. Comme lors de la première édition, l’événement sera dédié aux brasseurs et artisans du Sud-Luxembourg. 14 brasseries artisanales et une cinquantaine d’artisans régionaux exposeront leur savoir-faire.

“Avant la première édition, nous étions partis sur l’idée d’inviter tous les brasseurs présents sur le territoire de la province de Luxembourg” nous explique Jean-Pierre Kuhnemant, le président du Rotary Attert Sure Semois et fondateur du salon.

“Mais Christophe Gillard, le propriétaire du magasin Mi-Orge Mi-Houblon, m’a expliqué que cela faisait beaucoup. Et qu’il serait peut-être plus pertinent d’inviter uniquement les brasseries du Sud-Luxembourg”.

Toutes les brasseries présentes

Pour le cru 2019, toutes les brasseries du Sud-Luxembourg, c’est-à-dire située en dessous d’une ligne qui part de Florenville à Libramont et Bastogne, seront présentes au salon.

Les organisateurs accueilleront également deux invités étrangers d’excellence : la brasserie française du Mont Salève et la brasserie luxembourgeoise Bare Brewing. L’une comme l’autre font partie des meilleures brasseries artisanales de leur pays. L’occasion de déguster leur breuvage et de comparer les méthodes de production par rapport à la Belgique.

Pour la deuxième année, deux spécialistes du monde de la bière feront l’honneur de leur présence. Le premier est Jean-Luc Bodeux, journaliste connu et reconnu pour ses connaissances. Le second n’est autre que Christophe Gillard, l’éminent zythologue et propriétaire du magasin Mi-orge Mi-Houblon à Weyler.

Pour la bonne cause

Mais les bières ne seront pas les seules têtes d’affiche du salon. Plus de 50 artisans régionaux ont accepté de participer pour présenter produits de bouche et créations originales (textiles, bijoux, bois, peintures, livres, …).

Trois invités d’honneur seront également présents : Dorian Vanhorenbeeck, sculpteur-modéliste et tailleur de pierre ; la faïencerie Saint-Jean l’Aigle pour les Emaux de Longwy ; la Maison de Volaiville, institution pour personnes adultes déficientes mentales.

Cet événement s’inscrit dans la volonté du Rotary de favoriser l’économie locale. Mais aussi d’offrir un coup de projecteur sur celles et ceux qui entreprennent en province de Luxembourg. “A titre personnel, je suis extrêmement sensible aux circuits-courts. Et en parlant de circuits-courts, nous sommes en plein dans l’économie loco-régionale” confie le président du Rotary.

Les bénéfices récoltés seront reversés à des œuvres sociales régionales. “Ce salon a une visée sociale. L’objectif est d’amener de l’argent dans la caisse du Rotary. Et ensuite de pouvoir faire le bien autour de nous auprès de gens qui en ont vraiment besoin”.

Cette deuxième édition est donc une occasion rêvée pour partager un moment de convivialité en famille ou entre amis. Les enfants seront les bienvenus. Un espace récréatif sécurisé leur sera réservé. Partenaire du salon, Event Time proposera aux enfants une « Kiddy Zone ». Les bambins pourront profiter d’un château gonflable, des grimages, des jeux en bois et une animation lecture. L’accès est gratuit.

Informations pratiques :

L’entrée générale coûte 5 euros et comprend un verre gratuit de dégustation. L’entrée est offerte pour les enfants de moins de 12 ans.

Le salon sera ouvert le samedi 30 mars de 13h à 21h, et le dimanche 31 mars de 13h à 18h. Un bar et une petite restauration seront disponibles sur place.

Carnaval d’Arlon : météo clémente et beau succès pour la 41e édition ! (+photos)

La quarante et unième édition du Carnaval d’Arlon s’est tenue ce week-end dans le centre-ville. Des milliers de fêtards ont fait le déplacement pour profiter des différentes activités.

Les années passent mais l’ardeur des participants est toujours la même quand sonne l’heure du carnaval d’Arlon. Preuve s’il en est cette année encore avec la présence de milliers de fêtards dans les artères du centre-ville ce samedi et dimanche. Il faut dire que la météo clémente et la tonne de confettis invitaient à la fête ce week-end.

Une fête qui a fait le bonheur des petits, des grands … et de Xavier Bettel ! Le premier ministre Luxembourgeois est en effet venu assister à la Cavalcade en compagnie de son compagnon Gauthier Destenay, originaire d’Arlon. Le chef d’État a profité des animations carnavalesques pour s’accorder un moment de détente et envoyer quelques confettis sur les participants, dans l’hilarité générale.

Les festivités carnavalesques avaient commencé dès jeudi, avec le traditionnel habillage du Cerf. S’en est suivie le lendemain la soirée déguisée à la plaine des Manœuvres avec un concours des plus beaux déguisements. Le samedi, l’intronisation et la Joyeuse entrée du Prince Carnaval, ainsi que le Grand Bal du Carnaval avec la présence de DJ. A.R.T, n’ont pas manqué d’attirer une foule dense.

Une Cavalcade record

Le dimanche, les Gilles “Les Fidèles Arlonais” ont animé les artères du centre-ville durant la matinée. Mais le clou du week-end a eu lieu à 14h30 avec la 41e Grande Cavalcade. Des centaines de participants costumés, et des dizaines de chars plus impressionnants les uns que les autres, ont parcouru les rues du chef-lieu luxembourgeois. Pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Un bal carnavalesque gratuit, toujours à la plaine des Manœuvres, a clôturé le week-end dans une ambiance de feu.

Les organisateurs de la 41e édition ne s’attendaient en tout cas pas à une telle ambiance.  Une affluence record, qui promet des festivités carnavalesques encore plus ambitieuses l’année prochaine.

 

Athus : la piscine va fermer ses portes pour des raisons de sécurité

Virton : l’affiche complète du Goose Fest est connue !

Les organisateurs du Goose Festival viennent de lever le voile sur les artistes qui fouleront la scène au mois de mai. Une neuvième édition qui s’annonce éclectique et familiale.

Le cru 2019 du festival pop-rock, qui se déroule chaque année sur le terrain de l’ancienne foire à Ethe, promet de rester dans les annales. Pour la neuvième édition, tout sera en effet dédoublé au Goose Fest : deux styles musicaux, deux thèmes et deux soirées. Des milliers de festivaliers sont attendus durant le week-end du 10 et 11 mai prochains.

“Notre région a toujours été une terre de musique rock. Dans les années 80-90, de
nombreux événements étaient organisés autour du monde de la musique. Malheureusement, les occasions de se rassembler ont été de plus en plus rares. Elles ont même complètement disparues au début des années 2000″ nous explique l’ASBL en charge du festival.

Ce qui n’a pas découragé certains mélomanes de relancer un festival. “Malgré l’absence de salles et de scènes disponibles, les groupes rock n’ont cessé de se développer dans la région. Le but de notre comité étant de diversifier un maximum nos événements. Un de nos membres, alors guitariste dans un groupe local, nous a suggéré de recréer un festival rock dans notre village. Le Goose Fest était en marche…” continuent les organisateurs.

Le programme complet

Cette année encore, les petits plats ont été mis dans les grands. Pour la septième édition de la soirée cover, le vendredi sera réservé aux groupes de reprises. Avec une affiche pour tous les goûts et toutes les générations. Le Goose Fest accueillera David Bowie (par Aladdin Sane), Pink Floyd (par Pink Factory), Indochine (par Black City) et Jean-Jacques Goldman (par Goldman). Pedro Bray Band clôturera ensuite cette première soirée avec des reprises des plus grands groupes Pop-rock.

La journée de samedi sera, quant à elle, dédiée aux groupes pop/rock. Les festivaliers pourront admirer Tanae, Abel Caine, Dole ou encore Ykons. Mais ce sont les têtes d’affiche 100% belge qui devraient ravir les mélomanes. Axelle Red et Kid Noize ont confirmé leur présence et mettront le feu à la scène de Virton !

Pour rappel, un ticket pour le vendredi coûte 22€ et 38€ pour le samedi. Un pass 2 jours est aussi disponible au prix de 45€ ; une belle opportunité si vous comptez participer les deux jours.

Les billets pour le Goose Fest sont en vente en CLIQUANT ICI tandis que les informations pratiques sont disponibles sur le site internet du festival EN CLIQUANT ICI

Arlon : le marché de Noël a rapporté 22.000€ à des associations locales ! (+photos)

Les bénéfices récoltés lors du dernier marché de Noël solidaire d’Arlon ont été reversés à des associations locales ce mardi. La cérémonie de remise des chèques a lieu à l’hôtel de ville. 

22.000 mercis : c’était le slogan de la cérémonie qui a eu lieu hier soir dans les bâtiments de l’hôtel de ville d’Arlon. En effet, l’inter service-club d’Arlon, par la voix de son nouveau président Fabian Demoulin, a remis 11 chèques d’une valeur de 2.000 € à des associations locales et régionales. Des ASBL qui œuvrent quotidiennement pour les plus démunis.

Cette somme correspond aux bénéfices engrangés par les clubs lors du dernier marché de Noël solidaire d’Arlon. Pour rappel, le marché est organisé par l’asbl Arlon centre-ville, l’Acia, la paroisse Saint-Martin et la Ville d’Arlon.

Lors de la soirée, tout un chacun s’est félicité de cette opération de générosité. Il faut dire que la plupart des associations fonctionnent en grande partie grâce aux dons des particuliers. Ce chèque de 2000€ leur permettra donc de sortir un petit la tête de l’eau et de continuer la lutte contre la précarité.

Les bénéficiaires

Cette année, les onze associations retenues sont les suivantes :

  • La Maison Emeraude de Bertrix
  • Oasis Familles à Arlon
  • Les Restos du Coeur d’Arlon
  • Sesame ouvre-toi
  • La maison de Volaiville à Fauvillers
  • Saint Aubin à Habay
  • L’Abri de nuit d’Arlon
  • Le tremplin d’Arlon
  • Tand’Aime
  • l’Amicale des parents d’enfants autistes de Musson
  • La Société Royal Protectrice des Animaux d’Arlon

Neufchateau : de belles têtes d’affiches pour le Tournay Music Festival !

Le Game of Tournay Music Festival se tiendra le dernier week-end de juin. Plusieurs belles têtes d’affiche se partageront la scène durant les deux jours, de quoi attirer les mélomanes mais aussi les familles.

Ce n’est pas l’événement musical le plus célèbre du pays, mais il commence tout doucement à se faire une place. Cela fait maintenant 8 ans que le Game of Tournay organise pendant le mois de juin une série de concerts. Ils prennent place dans le petit hameau de Tournay, situé dans la commune de Neufchateau.

“Nous souhaitons faire revivre la région du Centre-Ardenne. Dynamiser et animer la région de Neufchâteau, ainsi que la région du Centre-Ardenne” expliquent les organisateurs. “Nous voulons aussi être un complément aux activités culturelles chestrolaises existantes, en offrant une place de choix aux artistes locaux”.

Un concept qui plait, puisque l’an dernier, près de 500 personnes avaient fait le déplacement. Les organisateurs espèrent cette année passer le cap des 800 festivaliers. L’édition 2019 garantira à nouveau un équilibre certain entre plaisir de la musique, ambiance conviviale et artistes confirmés.

Le samedi en famille

Le samedi 29 juin sera réservé à un public familial, festif et bon enfant qui veut faire la fête tout en ayant le plaisir de s’assurer des découvertes musicales, mais aussi des valeurs sûres. Les festivaliers pourront notamment retrouver le groupe Bard’Aff (Bastogne), qui propose une musique alternative, décalée et puissante mêlant folk celtique et rock. Ce groupe de 3 filles et 3 gars vous offre un cocktail musical détonnant et festif qui vous prend aux tripes.

Checkpoint Charlie, qui joue le meilleur de la musique rock des années 60, 70 et 80, sera également de la partie. Une occasion unique de réentendre les meilleurs morceaux de The Kinks, David Bowie, The Police ou encore Radiohead. Les groupes Krakin’Kellys, Coverballs ou Les Passeurs de Disques fouleront aussi les planches du Game of Tournay le samedi.

Le dimanche 30 juin, dès l’heure de l’apéro, la journée sera consacrée à la musique rock, lourde et métal. Une première à Tournay. Dès 11h, vous pourrez profiter de quatre groupes aux influences certaines qui ont jouer dans les plus grands festivals.

Les amateurs du genre pourront se délecter de la présence du groupe arlonais Days Of Samara. Le résultat est un Rock/Moderne « accessible » grâce à la présence de nombreuses influences en provenance de styles contemporains. Dirty Wolfgang, un puissant trio/heavy stoner, ravira quant à eux les oreilles des amoureux du métal. Moments et Wolves Scream ont aussi confirmé leur présence.

Informations pratiques :

Toutes les informations pratiques sont disponibles sur le site officiel, et sur la page Facebook. Les tickets sont en vente en ligne, mais également chez FL Motors à Florenville, Intermarché Recogne, Librairie Oxygène à Neufchâteau.

Arlon : la 41ème édition du carnaval aura lieu ce week-end !

La 41e édition du carnaval d’Arlon a lieu ce week-end dans le centre-ville. Les premières activités débutent toutefois ce jeudi avec le traditionnel habillage du Cerf.

Les années passent mais l’ardeur des participants est toujours la même quand sonne l’heure du carnaval d’Arlon. Tout est fait pour rassembler la population dans la joie et la bonne humeur, même le soleil sera au rendez-vous ! Une organisation rendue possible par le dur labeur des 200 bénévoles qui travaillent sans relâche pour offrir des festivités carnavalesques hautes en couleur.

Cette année, le carnaval d’Arlon fête son 41e anniversaire. 41 ans de festivités dans le chef-lieu, pour un des plus beaux défilés de la province. La première organisation eut en effet lieu le 14 octobre 1978 avec une soirée Oberbayern à la Grand Place. Grâce au soutien des commerçants arlonais, la première cavalcade se déroula le 25 mars 1979.

Quatre décennies plus tard, le carnaval d’Arlon est devenu une véritable institution dans la province de Luxembourg. Notamment grâce aux anciens groupes folkloriques carnavalesques comme les Pierrots de la Rue de Diekirch, les Géants d’Arlon, les Feux Follets, les Pointus de la Spetz, les Sangliers et les Holle Fra de Freylange.

Le programme complet !

Pour le cru 2019, les activités débuteront dès ce jeudi par un rassemblement au café “Les Cigognes” à 17h30. L’habillage du Cerf avec la Cour Princière sera réalisé dans la foulée. Le lendemain, la traditionnel soirée déguisée aura lieu à la plaine des Manœuvres dès 21h avec un concours des plus beaux déguisements.

Aperçu (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Le samedi, la journée débutera à 13h30 par le cortège des enfants à la place Léopold et le bal des enfants à la plaine des Manœuvres à 14h. Bonne nouvelle : l’entrée est gratuite. Ensuite à 14h30, les grands se donneront rendez-vous à la place Léopold pour l’intronisation du futur Prince Carnaval et sa Cour. La Joyeuse entrée du Prince Carnaval sera organisée quelques minutes après l’intronisation.

D’autres activités vont rythmer la journée. A 15h, un spectacle pour les enfants Tommy et la princesse Ludivine sera proposé à la plaine des Manœuvres. Sur les coups de 21h, le Grand Bal du Carnaval fera danser les milliers de participants grâce à la présence du DJ A.R.T ! Des concerts de musiques suisses auront aussi lieu à la place Didier. Les cafés du centre-ville seront par ailleurs animés jusqu’à minuit.

Le dimanche, les Gilles “Les Fidèles Arlonais” animeront les artères du centre-ville durant la matinée. Le clou du week-end aura lieu à 14h30 avec la 41e Grande Cavalcade. Le rondeau et le feu d’article des Gilles prendront place à 20h. Un bal carnavalesque gratuit, toujours à la plaine des Manœuvres, clôturera le week-end.

Toutes les informations pratiques sont disponibles sur la page Facebook de l’événement en CLIQUANT ICI.

Un photographe arlonais au milieu des scènes de carnage à Paris (+photos)

Un photographe originaire d’Arlon suit le mouvement des Gilets Jaunes depuis plusieurs semaines pour immortaliser la contestation sociale. Il était présent à Paris samedi dernier lorsque les manifestations ont dégénéré.

Son nom vous est peut être familier : Randy Colas est un photographe amateur originaire du chef-lieu luxembourgeois et bien connu dans la région. Vous avez notamment pu le croiser lors d’événements en province de Luxembourg, dans lesquels il se rend avec son appareil photo en compagnie des équipes de Shootlux.

Mais la passion de Randy ne s’arrête pas là. Le jeune homme de 23 ans se déplace régulièrement en dehors de sa région lorsque des événements importants se produisent. C’était notamment le cas samedi dernier dans la capitale française, pour le 18e week-end de mobilisation des Gilets Jaunes.

Les scènes dignes d’une guerre civile sur les Champs-Élysées ont marqué les esprits. Les affrontements entre les casseurs et les forces de l’ordre ont tourné à la catastrophe. Jets de pavés, grenades dispersantes, incendies des magasins de luxe, destructions des monuments : rarement la Ville Lumière n’aura plongé dans un tel chaos.

Conserver une trace

Randy Colas s’est retrouvé au beau milieu de ces scènes de violence samedi dernier. Mais pour le photographe, c’est un mal pour un bien. Il désire avant tout immortaliser cette contestation sociale sans précédent. “Depuis novembre, j’ai eu l’occasion de me rendre plusieurs fois à Paris et Bruxelles pour couvrir les manifestations des Gilets Jaunes” confie-t-il à notre micro. “Je cherche à montrer ce que les grandes chaines d’informations ne montrent pas”.

“J’aime beaucoup la photographie sociale. Montrer ce que les gens ne voient pas ou ne veulent pas voir”

Pour Randy Colas, un décalage important s’opère parfois entre la réalité du terrain et ce que diffuse les médias généralistes. “Beaucoup de gens critiquent ce mouvement. Mais combien ont réellement pris le temps d’aller voir ce qu’il s’y passait ? Sans regarder ce que les chaines d’infos montrent ” s’interroge Randy.

“Il suffit de regarder ce qu’a diffusé BFM TV toute la journée de samedi par exemple : des vitrines cassées en boucle toute la journée. C’est vrai qu’il y’a eu énormément de casse. Mais à coté de ça, il y’a eu une marche pour le climat qui s’est bien déroulée, et d’autres rassemblement de GJ qui eux se sont passés dans le calme également. Toutes ces choses, on ne les voit jamais sur les grandes chaines d’infos”.

De nombreux manifestants déplorent en effet cette mauvaise couverture médiatique. Ce qui engendre de la colère et du rejet. Selon notre photographe amateur, les Gilets Jaunes n’apprécient plus la présence des photographes, qui sont placés dans le même panier que les médias classiques.

Une ambiance électrique sur place

Pour l’arlonais, les Gilets Jaunes est un mouvement social très complexe. Chaque week-end de contestation est différent du précédent. Selon lui, les manifestants ont énormément de revendications différentes et c’est ce qui fait leur force. “Dans quelques années, je ressortirai ces photos en espérant que les choses aient changées”.

En attendant, l’ambiance est toujours électrique dans les artères de la capitale française. Si la mobilisation semblait s’être essoufflée fin février, elle est toujours bien présente. “L’accueil de la police est souvent le même : une fouille pour essayer de confisquer le matériel de protection afin d’essayer empêcher de couvrir la manifestation” raconte Randy. “Je suis d’ailleurs a mon 3è masque à gaz confisquer depuis le mois de novembre, ce qui n’est pourtant pas interdit”.

Du côté des manifestants, l’accueil est plus compliqué. “Généralement, les blacks blocs (groupe de manifestants tout de noir vêtus et masqués pour l’anonymat. Il est formé principalement d’activistes issus des mouvances libertaires) n’aiment pas trop la présence des journalistes et essayent de nous faire dégager ou nous empêchent de prendre des photos”. “Jusqu’à maintenant, j’ai eu la chance de ne jamais avoir eu de problèmes. J’ai juste reçu un coup sur tête le 15 juillet lors des émeutes sur les Champs-Élysées, mais je portais un casque”.

“Le plus important sur place, c’est de rester neutre. De ne prendre parti avec personne”

Des dangers bien réels

Mais malgré ses protections, Randy Colas se sent parfois en danger. “J’ai peur d’être blessé par la police. Il est déjà arrivé plusieurs fois que nous soyons visé à hauteur de tête. Alors qu’ils savaient très bien que nous n’étions pas des manifestants mais simplement des journalistes , photographes”.

Une réalité qu’il a encore pu constater samedi dernier. Début d’après-midi, alors qu’un groupe de photographes était en train de prendre quelques clichés, un policier a lancé une grenade de désencerclement dans leur direction. “J’ai juste eu le temps de la voir arriver. J’ai heureusement juste reçu un éclat dans le bras”.

“
Il n’y a qu’une fois où je me suis vraiment senti en danger de la part des manifestants. C’était le 21 novembre à Feluy. Je me suis retrouvé face à des personnes dangereuses qui étaient uniquement là pour piller des camions. J’ai préféré partir car je ne me sentais vraiment pas en sécurité”.

Randy Colas est déjà prêt à repartir sur le terrain. Pour vivre sa passion de la photographie, mais aussi nous faire partager la réalité des mouvements sociaux. “Pour en avoir discuté avec plusieurs autres photographes, on ne sait pas réellement ce qui va se passer après un acte comme celui qui vient d’avoir lieu” conclut-t-il, interrogatif.

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