Le gouvernement luxembourgeois a annoncé la réouverture des restaurants, cafés et cinémas ce vendredi 29 mai. Cette réouverture, tant attendue par le secteur, se fera évidemment sous de strictes conditions. Explications.

Xavier Bettel, le premier ministre luxembourgeois, et Paulette Lenert, la ministre de la Santé, l’ont annoncé ce lundi 25 mai après-midi lors d’une conférence de presse : les restaurants, les cafés et les cinémas seront autorisés à rouvrir leurs portes dès ce vendredi 29 mai. Pour les établissements qui possèdent une terrasse, une ouverture sera même anticipée dès le mercredi 27 mai. 

Le Conseil de gouvernement estime en effet que les derniers statistiques relatives au coronavirus au Grand-Duché de Luxembourg permettent de relancer le secteur de l’Horeca et de la culture.

Ce redémarrage des activités se fera sous étroite surveillance et dans le respect de mesures de sécurité sanitaire. Les établissements Horeca devront par ailleurs fermer leurs portes à minuit au plus tard.

Dans les cafés et les restaurants, les gens devront obligatoirement rester assis. En effet, les experts estiment que la contamination se produit surtout lorsque les gens sont proches. Pour éviter cela, chacun sera invité à rester dans son coin, avec ses proches. Cette restriction devrait rester d’application pour au moins quatre à six semaines.

Selon les premiers éléments annoncés, quatre personnes maximum seront autorisées par table, “à moins de faire partie d’une même famille”. Une distance minimum de 1m50 sera en outre obligatoire entre les tables (ou séparation grâce à un plexiglas) et le personnel devra porter un masque, tout comme les clients dans les situations où les distances ne peuvent pas être respectées. Dans le cas où une file est nécessaire pour se servir (self-service), le masque sera obligatoire.

Ces mesures sont aussi valables dans les restaurants d’entreprise et la restauration collective. 

Pas question d’attirer les frontaliers

Contrairement à certaines rumeurs, les citoyens ne devront pas prévenir qu’ils vont au restaurant ou au cinéma. “Il y aura des contrôles de police fréquents et des sanctions seront prises le cas échéant” a précisé Xavier Bettel, “mais il ne faudra pas donner son nom ou son numéro de téléphone. Si nous respectons les gestes-barrières, on peut réussir tous ensemble et on ne devrait pas avoir besoin de contraventions ou de deuxième confinement”. 

Quant au risque d’attirer les frontaliers, le gouvernement se veut rassurant. “Le Luxembourg ne va pas devenir un lieu de fête pour les fêtards des pays voisins, car cela ne sera pas attractive avec les fermetures à minuit. Il n’y aura pas de nuit blanche. En France et en Belgique, il y aura aussi des mesures et on ne sera pas les seuls à rouvrir. On ne va pas devenir la discothèque de la Grande-Région” a précisé le Premier Ministre.

Pour rappel, il n’est plus possible de se rendre au Grand-Duché de Luxembourg ou en France pour y faire son plein, ses courses ou manger un bout. Seules les raisons essentielles peuvent justifier un franchissement des frontières. Cela concerne notamment les déplacements professionnels, ceux pour se faire soigner, pour porter assistance ou encore pour l’exécution des actes juridiques lorsque cela ne peut pas être fait numériquement.

Concrètement, les frontaliers qui se déplacent pour des raisons justifiées auront la possibilité de se restaurer sur place. Par contre, pas question pour les autres frontaliers de traverser la frontière pour faire la fête ou se retrouver entre amis autour d’un bon restaurant. Le gouvernement appelle au bon sens, au civisme et au respect de chacun.

D’autres mesures annoncées

D’autres mesures de déconfinement ont été annoncées par les autorités luxembourgeoises. Si les réceptions à domicile restent limitées à six personnes, 20 personnes pourront désormais se réunir en extérieur, sur une place publique. La distanciation sociale sera toujours d’application, et les citoyens devront continuer à porter un masque dans les lieux publics.

Du côté du secteur culturel, les cinémas vont à nouveau pouvoir accueillir les cinéphiles. Les règles de sécurité devront être scrupuleusement respectées. Les places devront être attribuées à l’avance tandis que la sortie et l’entrée dans le lieu se feront avec le masque. On imagine aussi que les selfs-services (pop-corn, boissons, etc) seront réorganisés.

Les salles de sport vont également pouvoir rouvrir leurs portes, tandis que les manifestations sportives extérieures et intérieures, avec des places désignées au préalable, seront à nouveau autorisées. Les piscines publiques restent interdites d’accès mais des analyses sont en cours pour évaluer la faisabilité d’une réouverture en tout sécurité. Des informations détaillées seront communiquées à la population plus tard.

Enfin, les cérémonies religieuses et civiles, rassemblant maximum 20 personnes et en respectant une distance de 2 mètres via des places réservées à l’avance, seront autorisés dès vendredi.

Pour rappel, en ce lundi 25 mai, 41 personnes sont encore hospitalisées au Grand-Duché pour le COVID-19 et 4 patients se trouvent en soins intensifs. Au total, le virus a causé la mort de 110 personnes depuis le début de l’épidémie. Le nombre de personnes testées positives s’élève désormais à 3 993.

“Les restrictions prises portent leurs fruits, mais nous ne pouvons pas toutes les lever. On ne peut pas mettre en danger tout ce que l’on a atteint. Il faut continuer à se protéger. On invite désormais chacun à se responsabiliser. On veut faire confiance à la population. Restez prudents. Réfléchissez à vos gestes, si vous êtes vulnérables ou pas. Faites attention et faites-le avec une grande discipline pour notre pays, car cette crise nous a déjà coûté beaucoup d’argent. En espérant que la vague qui s’annonce en automne reste gérable” a enfin ajouté Paulette Lenert.

Avec cette crise que nous connaissons encore, chacun d’entre nous rêve peut-être  de partir en vacances, de changer d’air. Avec le déconfinement progressif, certains pays pensent tout doucement à rouvrir leurs frontières. L’humoriste Namurois, GuiHome, fait un tour d’horizon des pays à visiter pour vos prochaines vacances. Parmi ceux-ci, le Grand-Duché du Luxembourg qu’il présente non sans humour ! 

Et comme dirait l’humoriste : “Mamour, il faut trouver un plan B pour nos vacances au cas où on ne peut pas partir !”
Vous êtes peut-être également en train, vous aussi, de vous poser cette question ! Même si l’Europe est encore au ralenti au niveau du tourisme, on ne peut s’empêcher de se poser cette question.
C’est le sujet de cette nouvelle vidéo publiée par GuiHome ! Au travers de quelques clichés, tour d’Europe en sa compagnie afin de trouver la destination idéale. Mais comme il dit : “Mais quel bordel hein l’Europe ! On dirait un match de foot sans capitaine … On sait pas qui c’est qui décide !

Et si vous partiez chez nos voisins, au Grand-Duché du Luxembourg ? Qu’en pense GuiHome ?

C’est aujourd’hui après-midi que la ministre Luxembourgeoise en charge de la santé, Paulette Lenert, accompagnée par les membres de la taskforce Covid-19 Research Luxembourg ont fait un point sur la situation de la crise sanitaire et ont présenté les perspectives de la stratégie de dépistage au Luxembourg. 

On le savait depuis quelques temps, le Grand-Duché du Luxembourg désirait accélérer considérablement le nombre des tests effectués en un jour dans le cadre de la lutte contre le Covid19. L’objectif affiché par le gouvernement Luxembourgeois maintenant est un dépistage sur base volontaire pour toute la population mais aussi pour les frontaliers.

Dans les faits, ce sont 17 stations de testing qui ouvriront leurs portes ces prochaines semaines et les invitations pour ce dépistage devraient être envoyées rapidement. L’objectif est d’arriver à 20.000 tests par jour !

Trois catégories mises en place

Afin d’arriver à tester l’ensemble des personnes visées et volontaires, le gouvernement mettra en place trois catégories qui correspondront à trois vagues de testing. Les stations de dépistage “drive-in” ne seront donc pas toutes ouvertes en même temps.

La première catégorie concerne les acteurs de première ligne. On parle du personnel soignant, personnel de creche, des policiers, ambulanciers mais aussi des coiffeurs, …

Les tests destinés à la deuxième catégorie seront réservés aux travailleurs devant retourner au bureau dans les prochaines semaines et le reste de la population constituera le troisième groupe.

Ces tests débuteront normalement le 25 mai avec la première catégorie.

Prise de rendez-vous en ligne

Comme il a été précisé dans la conférence de presse, une invitation sera envoyée à la population luxembourgeoise et aux frontaliers dans les prochains jours. Afin de bénéficier de ce testing, il vous suffira de prendre rendez-vous en ligne et de vous rendre dans une des 17 stations “drive-in” destinées au test.

Après un frottis dans la gorge, l’échantillon sera analysé et les résultats seront communiqués par sms dans les deux jours suivant le test.
Et la ministre de la santé conclure en disant que ces test seront réalisés sur base volontaire et ne seront obligatoires.

Cela fait plus de deux mois maintenant que la Belgique connait le confinement. Celui-ci entraîne des conséquences collatérales dans sa mise en pratique, avec la fermeture de bon nombre d’établissements horeca notamment. Et si c’était le bon moment pour consommer différemment ? La Province de Luxembourg et le Luxembourg Belge proposent sur leur site internet respectif de quoi vous restaurer mais aussi de quoi aller faire vos achats chez les producteurs locaux. Une manière de pouvoir les soutenir mais aussi, en parallèle, de consommer différemment. 

La crise que nous connaissons tous actuellement laisse des traces et change, pour bon nombre d’entre nous, notre manière de vivre.
Si notre quotidien n’est pas forcément changé, nous ne pouvons fermer les yeux sur les catastrophes financières que connaissent ou connaîtront les restaurateurs mais aussi nos producteurs locaux, touchés de plein fouet par la fermeture du secteur horeca.

Service traiteur – Enlèvement

Heureusement, beaucoup d’entre eux essaie de sortir la tête de l’eau et rivalise d’ingéniosité afin de, malgré tout, proposer à leur clientèle un service minimum.
Règles de confinement obligent, ce service minimum est souvent synonyme de plats à emporter, de formules traiteurs ou de denrées à retirer.

Afin d’aider ces restaurateurs, le Luxembourg Belge, portail du tourisme en Luxembourg, a répertorié une liste (non-exhaustive) de restaurants proposant un service traiteur ou la revente de denrées alimentaires.

Vous pouvez retrouver cette liste en cliquant sur ce lien : Restaurants proposant service “traiteur”

Et si vous vouliez compléter la liste proposée, envoyez vos informations à l’adresse : f.baade@atlb.be !

Nos producteurs locaux

Un autre domaine qui en pâtit également c’est celui qui concerne les producteurs locaux. Même si certaines initiatives ont eu le vent en poupe ces dernières semaines, il n’en reste pas moins que ces producteurs sont également impactés par les mesures sanitaires.

Et si vous prépareriez votre repas du soir avec de bons produits locaux ? Des produits issus de la Province de Luxembourg ? Le portail de Terroirlux vous offre les trucs et astuces pour vous fournir en produits locaux « Made in » Province du Luxembourg ! Si vous cherchez des produits laitiers près de chez vous, des paniers de légumes hebdomadaires ou encore de la viande locale, il vous suffit d’utiliser le moteur de recherche présent sur le site.

Si vous désirez faire vos courses dans un marché fermier, adhérer à un GAC ou même devenir producteur, rendez-vous sur le site qui globalise les informations liées au terroir de votre région : Terroirlux

Xavier Bettel, le premier ministre luxembourgeois, l’a annoncé durant une conférence de presse ce mercredi : chaque résident, chaque frontalier aura un bon pour une nuitée au Luxembourg. Une mesure parmi d’autres afin de relancer l’économie du pays. 

Non, ce n’est pas une blague. Durant la conférence de presse donnée par le gouvernement grand-ducal ce mercredi 20 mai pour présenter les mesures qui seront mises en place afin de relancer l’économie du pays, une mesure a particulièrement marqué les esprits : le gouvernement offrira une nuitée d’hotel à ses résidents mais aussi à ses frontaliers dans une structure touristique Luxembourgeoise.

On le sait, partout en Europe, le secteur touristique est frappé durement par la crise du coronavirus. Frontières fermées, restaurants, hôtels et bars volets fermés, c’est l’économie de tout un secteur qui est à l’agonie.

Les mesures annoncées par le gouvernement Luxembourgeois permettront d’entrevoir une relance de l’économie et de doper la reprise de la consommation.

Les modalités pratiques de cette annonce seront communiquées plus tard, ont indiqué les autorités. En tout cas, on se réjouit d’avance de changer d’air, même à deux pas de chez nous, ne sachant pas ce que l’été nous réserve.

Alors que l’espace aérien tourne au ralenti depuis quelques mois en raison de la crise sanitaire que nous connaissons tous actuellement, la compagnie Luxembourgeoise Luxair a décidé de reprendre ses vols dès le 29 mai prochain. Au programme, cinq destinations : Stockholm, Lisbonne, Porto, Hambourg et Munich. 

Cette annonce résonne malgré tout comme une bonne nouvelle pour les amateurs de voyages et ceux qui ont besoin de changer d’air. La compagnie Luxair a annoncé reprendre ses vols le 29 mai prochain afin d’offrir à ses voyageurs cinq destinations d’escapade pour le weekend de la Pentecôte, souvent le moment désigné pour la reprise de la période estivale.

Et comme ils disent : “nous sommes prêts à voler si vous l’êtes !”. Comprenez par là que la compagnie mettra tout en place afin de garantir un maximum de sécurité à ses passagers.

Nettoyage en profondeur et filtration de l’air

C’est sur leur site internet que la compagnie aérienne détaille toutes les mesures qu’elle mettra en place afin d’offrir une qualité de voyage optimale malgré la crise sanitaire. On peut notamment y lire que tous les avions seront désinfectés lors de chaque vol et que toutes les surfaces seront nettoyées en profondeur.

L’air sera également filtré et continuellement mélangé avec une grande quantité d’air frais extérieur afin que l’air de la cabine soit renouvelé toutes les trois minutes en moyenne.

D’autres mesures de sécurité sanitaires seront appliquées. Vous pouvez les retrouver sur le site internet.

Concernant le masque de protection, celui-ci sera obligatoire pour chaque passager ainsi que pour les membres de l’équipage.
Des solutions hydroalcooliques seront également distribuées aux passagers.

Pour ce qui est de la distance sociale, Luxair n’appliquera pas le principe du “un siège vide sur deux” compte tenu que les vols ne seront pas remplis à la pleine capacité. “L’équipage veillera à placer les passagers aussi spacieusement que possible durant le vol”, peut-on lire sur le site internet. L’embarquement et le débarquement se fera d’ailleurs par petits groupes.

Règles et restrictions d’entrée à destination

Dernière mise en garde par la compagnie Luxembourgeoise : “avant votre vol, nous vous recommandons vivement de vérifier les derniers critères d’entrée du pays dans lequel vous vous rendez, afin de vous assurer que vous êtes en mesure de voyager.”

Enfin, la compagnie aérienne insiste en disant que les futurs passagers doivent être vigilants quant aux mesures mises en place dans le pays de destination à propos de la mise en quarantaine. “Nous vous conseillons de vérifier la réglementation relative à la dernière entrée directement auprès du ministère des affaires étrangères ou des autorités locales compétentes.”
Et Luxair de terminer : “nous vous recommandons également vivement de vérifier les réglementations en vigueur à l’aéroport de destination.”

Et pour plus d’informations, la compagnie invite ses passagers à se rendre sur le site de l’Association internationale du transport aérien ou de l’Organisation de l’aviation civile internationale.

C’est un défi un peu fou que s’est lancé l’Arlonaise Nathalie Martin. Très active au sein de l’initiative citoyenne “Relais pour la vie”, où elle se donne à 1000%, elle a décidé de se raser la tête en soutien aux personnes atteintes par la maladie. En parallèle, une récolte de fonds afin de soutenir cette initiative a vu le jour. 

C’est début septembre qu’aurait dû se tenir la première édition de l’organisation “Relais pour la vie” dans le chef-lieu Luxembourgeois. Cette initiative citoyenne est un événement festif, axé autour de la solidarité et de la collecte de fonds en faveur de la lutte contre le cancer. Et c’est pendant 24h que les acteurs de ce relais se mobilisent afin d’apporter un maximum de soutien aux personnes atteintes du cancer.

Mais la crise du Covid19 que nous connaissons tous actuellement en a décidé autrement alors que tout se mettait en place du côté d’Arlon afin d’organiser ce bel événement. La Fondation contre le cancer, à l’initiative de ces relais pour la vie, n’a pas eu d’autres choix que de repousser l’ensemble de ces organisations à 2021, dont cette première édition arlonaise. Une déception pour tous les bénévoles qui s’attelaient à concocter un programme haut en couleurs.

“Chauve qui peut !”

Mais parce que la récolte de fonds n’attend pas pour la recherche dans la lutte contre le cancer, Nathalie ainsi qu’une poignée de ses amis bénévoles ont donc décidé de ne pas en rester là et de trouver une solution.

Ainsi, Nathalie Martin a décidé de se lancer un défi hors du commun : se raser la tête et ce, le 18 mai, le jour de son anniversaire ! “Une action symbolique mais c’est peu de choses par rapport à ce qu’endurent parfois 24h/24 et 7 jours sur 7 les patients qui se battent contre le cancer, comme les chimios fort invasives”, explique-t-elle.
“Je veux témoigner mon empathie envers ces personnes qui doivent s’adapter à une nouvelle apparence extérieure sans que le choix ne leur soit laissé”, ajoute-t-elle.

Un défi qu’elle a réalisé comme promis ce lundi, le jour de son anniversaire.

En parallèle à ce geste symbolique mais fort, une récolte de fonds a vu le jour grâce à l’équipe qui s’est formée autour de l’Arlonaise. Une équipe au nom bien choisi : “Chauve qui peut” ! Un geste de solidarité qui servira pour la lutte contre le cancer et qui a déjà récolté une belle somme ! En effet, ce sont plus de 2.500€ qui sont affichés au compteur.

Nathalie tient d’ailleurs à remercier les personnes qui l’ont soutenue dans son geste solidaire. Et si vous voulez vous aussi soutenir cette initiative citoyenne, il est encore temps. Rendez-vous sur le site internet Relais pour la vie afin d’effectuer votre don.

Cela fait partie des mesures de déconfinement annoncées lors de la dernière conférence de presse de la première ministre la semaine dernière : les marchés peuvent de nouveau avoir lieu mais en présence de 50 exposants maximum. Ce sera le cas à Arlon ce jeudi pour le traditionnel marché de l’Ascension. 

Chaque jeudi matin, la ville d’Arlon est rythmée par la tenue de son marché hebdomadaire qui rassemble près d’une centaine d’exposants : volailles, poissons, viandes, fruits et légumes, alimentation, produits de bouche (olives, tapenades,…) mais aussi textiles, fleurs et plantes, démonstrations ou encore petite maroquinerie et bijoux de fantaisie.

Mais depuis le 19 mars, plus la moindre trace d’une échoppe, d’une odeur d’épices ou encore de poulet rôti, crise sanitaire oblige.

Il y a quelques jours, la donne a toutefois changé. En effet, de nouvelles mesures sont d’application dans le cadre du déconfinement : réouverture des salons de coiffure et d’esthétique, réouverture de certains musées et bâtiments historiques, modification des normes encadrant les activités sportives mais aussi la possibilité d’organiser de nouveau les marchés en ne dépassant pas la présence de cinquante exposants.

Un marché avec des mesures à respecter

Si on peut se réjouir de la tenue de ce marché et donc du recul progressif de l’épidémie, la Ville d’Arlon tient tout de même à prendre le maximum de sécurité au niveau sanitaire pour la reprise de son marché.

Pour l’occasion, un nouveau parcours sera mis en place avec un sens de circulation à respecter à l’intérieur de celui-ci. Les entrées se feront “Rue des Faubourgs” (carrefour du café Suisse) et “Rue Paul Reuter” exclusivement. Pour ce qui est des sorties, elles se feront “Place Didier” et “Rue Paul Reuter”.

Outre un sens de circulation à respecter, la Ville donne d’autres consignes à appliquer lors de ce marché. A savoir :

– Durée du marché : le matin jusque 13h
– Port du masque fortement recommandé
– Respecter la distance d’1,5m entre les visiteurs et veiller à l’hygiène des mains
– Limiter les manipulations de produits
– Faire ses courses seul et pour une durée n’excédant pas le temps habituel
– Interdiction de consommer de la nourriture ou des boissons sur place
– Possibilité pour un adulte d’accompagner un enfant de moins de 18 ans vivant sous le même toit ou une personne nécessitant assistance

Ces consignes et ces mesures ont été mises en place par la Ville d’Arlon sur base des conseils et avis donnés par le gouvernement fédéral. Il sera également demandé aux marchands de veiller scrupuleusement à ces mesures et de les respecter.

N’oublions jamais que ces nouvelles mesures dites de déconfinement sont mises en place afin que nous puissions retrouver, un temps soit peu, le rythme et les activités que nous connaissions il y a quelques mois, la maladie n’a pas disparue.

Il en revient à tout un chacun d’être responsable, de faire preuve de bon sens et de respecter les règles que nous connaissons dorénavant tous et toutes.

C’est une annonce qui avait fait grand bruit chez nos voisins Luxembourgeois mais aussi auprès des travailleurs frontaliers lorsque l’information était sortie il y a quelques semaines. Le fisc Belge userait-il des nouvelles technologies, dont la géolocalisation, afin de suivre le déplacements des frontaliers ? La question a été soulevée par le député-maire Benoît Piedboeuf et posée au ministre des finances, Alexander De Croo. 

Ce n’est pas la première fois que le fisc belge fait parler de lui et de ses méthodes dans le cadre du contrôle des revenus exonérés. On le sait, depuis quelques temps, la chasse aux “plaques jaunes” ou aux “sociétés fictives” est engagée par le service public fédéral des finances. Pourtant, via une convention bilatérale, les revenus luxembourgeois sont exonérés des impôts directs belges.

À la recherche de temps de travail pouvant être imposable en Belgique, le SPF userait toutefois de méthodes “virtuelles” afin de contrôler les travailleurs frontaliers. Des méthodes qui ont même fait l’objet d’une explication du gouvernement luxembourgeois à la suite de questions posées par les parlementaires.

Un frontalier sur dix contrôlé par le fisc 

À en croire les chiffres avancés par nos confrères du Paperjam dans un article publié en novembre 2019, environ 5.000 frontaliers belges ont été contrôlés entre 2014 et 2018, soit presque un sur dix, puisque les Belges travaillant au Luxembourg étaient près de 50.000 en septembre dernier.

Du côté du SPF, on se veut rassurant en expliquant que les contrôles visant les dossiers concernant le Luxembourg ne sont pas plus prioritaires que les autres et que ceux-ci ont même diminué de 40% en deux ans.

Mais si les contrôles sont moins nombreux, le taux de rectification (soit un redressement fiscal) est maintenant de 30%. L’administration Belge use des nouvelles technologies, donc la géolocalisation, dans le but d’affiner leurs contrôles et ne s’en cache pas. “Notre stratégie se base en effet sur ces technologies afin d’affiner notre sélection et de réduire les risques”, comme le précise le SPF toujours au Paperjam. 

Des technologies de géolocalisation proposées par le secteur privé

Si le service public fédéral ne se cache d’user de ces méthodes, nous pouvons nous inquiéter de savoir comment ces recours aux technologies de géolocalisation dans le cadre du contrôle fiscal sont compatibles avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD).

Et c’est du chef de groupe MR au parlement fédéral, Benoît Piedboeuf, que nous vient l’information. Cette question a été posée dernièrement à Alexander de Croo, ministre des finances et donc compétent en la matière. On vous livre la réponse de son cabinet. “Pourcaccomplir ses missions légales, le SPF Finances veille à traiter les données à caractère personnel de manière adéquate, pertinente et limitée à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées, et ce conformément aux dispositions relatives à la protection des données des personnes physiques.”

Le député fédéral libéral va encore plus loin et s’interroge notamment sur la façon dont ces données sont collectées. Est-ce à l’insu du contribuable ?

Réponse du cabinet. “Les technologies de géolocalisation auxquelles il est fait référence sont celles développées et proposées par le secteur privé à leurs clients et dont la finalité est spécifiquement de faciliter la collecte de preuve de présence de séjour à l’étranger et qui travaillent en dehors de leur pays d’emploi habituel.
Le traitement de ces données sera conforme au RGPD et respectera la vie privée.”

Et d’ajouter finalement : “le recours aux technologies de géolocalisation dans le cadre du contrôle fiscal est communiqué en toute transparence aux mandataires/contribuables. En outre, l’accord du contribuable dont les données de géolocalisation sont utilisées par l’application est demandée par l’organisation qui utilise ladite application.”

Pourrait-on encore s’interroger sur le moyen utilisé afin d’avoir véritablement l’accord du travailleur portant sur l’analyse de ses données de géolocalisation ?

Des frontaliers victimes de harcèlement fiscal

“Pouvez-vous nous donner des preuves de votre présence au Grand-Duché du Luxembourg dans le cadre de votre profession”, voici en substance la question posée par le SPF aux travailleurs frontaliers contrôlés.

Toujours selon le Paperjam, aucune preuve ne pourrait satisfaire pleinement les contrôleurs belges, que ce soit une voiture de société en ordre administratif, des notes de frais ou même une attestation de l’employeur. Des contrôles sévères, serrés, auxquels doivent faire face dans certains cas les frontaliers qui, ne sachant quoi répondre ni prouver, se voient imposer à 50% en Belgique.

C’est dans ce cadre qu’on apprend d’ailleurs que certains employés, même passant toutes leurs journées dans un bureau en plein cœur de Luxembourg, ont eu fort à faire face aux questions intimidantes de la part des contrôleurs. Mais si on en croit le directeur financier interrogé par nos confrères, il en revient malgré tout au fisc belge de prouver que vous ne travaillez pas au Luxembourg, mais en Belgique et pas l’inverse.

Pour ce qui est de la règle du télétravail celle-ci pourrait, malgré tout, poser quelques problèmes au travailleur frontalier. Bien qu’un gel soit appliqué actuellement sur le quotas de jours (24 jours autorisés) dans le cadre de la crise sanitaire, il n’en reste pas moins que le fisc glisse souvent un œil malicieux et suspicieux sur le nombre de jours véritablement effectués extra-muros.