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lundi, juillet 21, 2025
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Coronavirus : l’impact de la crise dans un établissement connu d’Arlon

Le 13 mars à midi pile, la Belgique entière change de visage ! Les mesures du confinement sont d’application et le quotidien de tous les belges est bousculé. Toutes les activités sont à l’arrêt et les mesures impactent tous les secteurs notamment celui de l’horeca. Près de deux mois après cette annonce, nous avons voulu prendre la température (sans mauvais jeu de mots) dans un établissement bien connu du chef-lieu luxembourgeois : la brasserie Twins. Rencontre avec Mathéus Filipucci, co-gérant de cette brasserie sise sur la Place Léopold.  

Celui qui fréquente Arlon et ses différents établissements horeca connait forcément la Brasserie Twins installée le long de la Place Léopold !

Reprise par deux frères jumeaux (d’où le nom du lieu) Mathéus et Raphaël, l’histoire de la Brasserie Twins commence le 29 mai 2014. Peu de temps après, la famille Filipucci fait l’acquisition du bâtiment, véritablement passionnée par les métiers de la restauration.

Nous sommes donc allés à la rencontre, virtuellement, de Mathéus, co-gérant de l’établissement et lui avons posé quelques questions sur la crise que nous connaissons tous, ses impacts mais aussi son ressenti personnel face à la situation pour le moins compliquée.

– Mathéus Filipucci, le 17 mars au soir, lors d’une conférence de presse exceptionnelle, la Première Ministre annonce les mesures concrètes de confinement. Au cœur de ces mesures, le secteur horeca. Comment avez-vous réagi en entendant celles-ci ? 

Le premier sentiment était la surprise. Personne n’imaginait l’ampleur de ce qu’il se passait. La “simple” grippe dont parlaient tous les gouvernements européens se transforma en monstre. Ça nous a frappé de plein fouet, comme un éclair et ça n’a laissé d’autres choix que de nous soumettre à ces dispositions.

Ensuite, la surprise a rapidement laissé place à l’inquiétude. En effet, toutes sortes de questions se posaient. Que va-t-on recevoir comme aide ? Que va-t-il advenir de notre personnel ? Que faire des stocks périssables ? Combien de temps cela va-t-il durer ? Pourrons-nous organiser les différents événements pour lesquels nous avons tant travaillé ? Ect. Certaines de ces interrogations restent encore, à l’heure actuelle, sans réponse.

Il s’en est suivi une période anxiogène pour tout le monde (pas seulement en tant que professionnel mais en tant que citoyen) durant laquelle des informations morbides devenaient quotidiennes. Il a fallu digérer et s’accommoder.

– Vous parliez du stock. Justement, avez-vous rencontré des problèmes de ce côté, des surplus de marchandises invendus à cause de la suspension de votre activité ?

Nous avons effectivement déploré des pertes dans notre stock. En premier lieu les denrées alimentaires qui n’étaient plus consommables après quelques jours. Nous avons essayé de distribuer un maximum aux personnes qui en avaient besoin (à l’abri de nuit d’Arlon notamment) et à ceux qui le désiraient.
Maintenant c’est au tour de certaines boissons qui devront bientôt être écartées.

– Quel est le quotidien d’un propriétaire d’établissement horeca en période de confinement ?

Il n’est pas plus différent qu’une autre personne. On fait ce qu’on a jamais pris le temps de faire. Mais après deux semaines, je dois avouer qu’on a vite fait le tour. Et quand on a l’habitude de vivre non-stop à 100 à l’heure, c’est compliqué de vivre au ralenti.

– Certains établissements proposent des solutions afin de, malgré tout, maintenir une infime partie de leur activité. Est-ce le cas dans votre brasserie ?

Voyant la longévité de la période de fermeture, nous avons décidé d’instaurer un service à emporter et un service traiteur. L’idée n’est pas originale vu que c’est la seule et unique !

Pour le service à emporter, nous proposons nos différents burgers présents habituellement sur notre carte.

Nous avons également mis en place un service traiteur chaque weekend. En ce qui concerne celui-ci, les clients peuvent nous envoyer un mail avec les plats souhaités et viennent les enlever le samedi matin.

Mais soyons transparents, ce service ne remplace en rien notre activité normale. Cela nous permet de nous occuper et de maintenir un contact minime avec notre clientèle.

– En termes de chiffre d’affaire, pouvez-vous nous donner une estimation (vague) de la perte engendrée par la crise ?

Au delà de cette crise, c’est notre secteur qui est abandonné depuis bien longtemps. La période est noire actuellement mais cela dure depuis plusieurs années ! Pour les chiffres actuels, je tairai les détails. Nous ne pourrons de toute façon faire les calculs qu’à la fin des mesures de confinement et où on pourra retrouver un semblant d’activité “normale”. Ce que je peux déjà avancer c’est que ces pertes sont immenses !

“C’est le travail de trois  dernières années qui est probablement réduit en cendres !”

– Vous sentez-vous soutenus par nos dirigeants ?

Absolument pas ! Et je n’ai pas peur de le dire, quelle honte ! Je n’ai aucune confiance en ce gouvernement. Cette crise est la preuve de l’incompétence de notre système politique et/ou des personnes qui le constituent. Même si ce n’est pas le lieu ni le moment pour un débat politique, il y a quand même quelques points qui me frappent.

Parlons d’abord du manque de moyens flagrants, et ce, dans tous les domaines (santé, scolaire, vie économique,…) malgré le niveau d’imposition que l’on subit. On arrive malheureusement à se demander où passent nos impôts. 

Ensuite, la différence entre les régions d’un soit soi-disant pays uni. Et enfin, cette manière de se réfugier derrière les pouvoirs locaux qui est utilisée comme bouclier contre le mécontentement populaire. Ce système doit être fondamentalement revu et corrigé. Pour moi, même le meilleur des politiciens ne réussira à rien dans de telles conditions de travail.

– On voit que certains grands chefs Belges se sont unis afin de réclamer plus de soutien, notamment financier, à nos dirigeants. Quelle est votre position ? Comment pourraient-ils concrètement aider votre secteur ?

Je les soutiens bien-sûr. Toutes les mesures demandées permettront au secteur de respirer, car nous sommes à bout de souffle. L’une d’entre elles me paraît particulièrement sensée. Celle d’instaurer un état de catastrophe naturelle sanitaire. Si un virus n’est pas une catastrophe naturelle, je ne sais pas ce qui pourrait l’être.

Nous payons des fortunes en primes les compagnies d’assurances et aucune perte liée au Covid19, qu’elles soient au niveau financier ou au niveau de nos marchandises, n’est prise en compte par les assurances. Je trouve ça vraiment scandaleux.

– Malgré tout ça, comment voyez-vous la reprise ?

Je la vois difficile, très difficile ! Surtout avec les conditions que l’on peut voir apparaître dans quelques articles (rien n’est confirmé, l’information est donc à prendre avec des pincettes) qui sont simplement impossibles à respecter. Si de telles consignes se révèlent exactes, il vaudra mieux rester fermé …
Mais j’aimerais dire à nos clients, à nos fidèles qu’ils nous manquent ! On espère les revoir vite dans des conditions favorables.

“Vivement que la bonne humeur et la joie puissent à nouveau être exprimés sans retenue !”

Et d’un point de vue personnel, c’est ce que nous souhaitons aussi …

Pour les soutenir et passer commande : 

Pour les burgers habituels, il suffit de téléphoner le jour même pour commander et venir chercher la commande à la brasserie. Voici le numéro de téléphone : 063/40.57.17
(les jours d’ouverture sont le jeudi, vendredi et samedi de 18h à 21h)

Pour le service traiteur, il suffit d’envoyer un mail avec les plats souhaités à cette adresse : brasserietwins.traiteur@gmail.com.
L’enlèvement de ceux-ci est prévu le samedi matin de 10h à 13h.

Vous trouverez toutes les informations utiles ainsi que les menus disponibles sur la page Facebook : Brasserie Twins

Peste porcine en Gaume : chemins et sentiers de nouveau accessibles

C’est une bonne nouvelle pour les habitants de la zone infectée par la peste porcine africaine et amateurs de balades en forêt ! Fermés depuis le début de cette fameuse crise de la peste porcine, les bois sont de nouveau accessibles dès ce vendredi 15 mai mais sous certaines conditions. 

C’est un petit soulagement pour ceux qui aiment se balader dans les forêts gaumaises ! Dès ce vendredi 15 mai, la ministre wallonne de la forêt, Céline Tellier, autorise à nouveau la circulation des usagers dans les forêts et milieux semi-naturels situés dans cette zone.

Il y a quelques semaines, à l’invitation des bourgmestres des communes touchées par la crise PPA, bon nombre de promeneurs, frustrés de ne pouvoir se changer les idées dans les bois gaumais, avaient écrit à la ministre demandant la réouverture rapide de ceux-ci.
C’est maintenant chose faite, mais sous certaines conditions.

Réouverture progressive et sous conditions

Pour rappel, les forêts gaumaises en zone infectée étaient interdites à la circulation des usagers (promeneurs et cyclistes notamment ). Le 24 mars dernier, la reprise des travaux forestiers et de l’exploitation forestière avait déjà été autorisée sous certaines conditions.

Voici ce que nous dit le nouvel arrêté pris par le gouvernement wallon.

Dans un premier temps, seuls les citoyens habitant à proximité de la forêt gaumaise pourront profiter de cette réouverture. En effet, le tourisme et les déplacements en voiture à des fins récréatives restent interdits jusqu’à nouvel ordre dans le cadre des mesures de confinement liées au Covid-19.

Par ailleurs, certaines restrictions d’accès à la forêt resteront nécessaires afin de garantir la sécurité des promeneurs et limiter tout risque de propagation du virus et de reprise de l’épidémie :

  • Interdiction de quitter les sentiers et chemins y compris pour les cueillettes de champignons ou de fleurs
  • Interdiction de la circulation de nuit (des tirs seront poursuivis)
  • Interdiction de jeux dans les bois pour les mouvements de jeunesse

Du côté du contrôle de l’épidémie

Sur le site de la Wallonie (wallonie.be), on peut lire que les nouvelles sont en effet bonnes sur le front de la lutte contre cette épidémie dans le sud de la province de Luxembourg. Si la maladie n’est pas encore totalement éradiquée, elle est sous contrôle et des signaux positifs indiquent une prochaine sortie de crise.

La situation est jugée sous contrôle par le Comité stratégique Peste porcine africaine. Aucun nouveau cas positif n’est d’ailleurs à déplorer depuis l’ossement découvert à Bellefontaine le 4 mars dernier. Ces éléments permettent d’envisager donc cette réouverture à la circulation pour l’ensemble des usagers. Cette évolution positive se base aussi sur les recommandations de l’AFSCA qui préconise une reprise sous conditions de la plupart des activités en forêt.

La lutte contre la peste porcine africaine doit toutefois se poursuivre et une vigilance devra se maintenir : il reste une présence limitée de sangliers et pour éviter tout risque de contagion, les efforts pour éliminer la population de sangliers en zone infectée mais aussi en zones d’observation renforcée et de vigilance se poursuivront.

Du côté du dispositif de lutte contre l’épidémie, 5132 sangliers ont été analysés (ou sont en cours d’analyse). 833 cas se sont avérés positifs. (Chiffres au 11 mai 2020)

Carte de prélèvement des sangliers en date du 11 mai 2020

Luxembourg : “Sawah”, le premier film grand-ducal disponible sur Netflix

Qui ne connait pas la plateforme Netflix, qui a encore gagné en abonnés lors de cette période de confinement. Ce géant ajoute, dés ce jeudi 14 mai, le premier long-métrage Luxembourgeois dans son catalogue de films et séries en ligne : “Sawah”. 

On connaissait la série Bad Banks, ou le film d’animation The Breadwinner, deux coproductions où le Luxembourg y était impliqué mais ici, c’est tout autre. Il s’agit d’un long métrage, majoritairement luxembourgeois qui fait sa grande entrée sur la plateforme digitale.

Disponible de plus de 45 pays

Deuxième long-métrage du réalisateur luxembourgeois Adolf El Assal, disponible en VOD en Belgique durant un mois, il figurera dans le catalogue en ligne dans plus de 46 pays, dont le Benelux, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, ainsi qu’en Europe de l’Est et au Moyen-Orient. D’autres pays, dont la France, suivront prochainement.

Le réalisateur, Adolf El Assal, explique à nos confrères de L’Essentiel“Tout était prêt. Le film devait sortir dans 200 salles en France, le 22 avril dernier, mais aussi en Belgique. La crise fut une catastrophe pour ma société. Il était possible de le décaler à juillet, mais comme les grosses productions auront la priorité, j’ai préféré trouver un moyen de récupérer mes droits.”

Ce que ça raconte

Le film nous conte l’histoire de Skaarab, un DJ du Caire, en Égypte, qui est invité à distiller ses sons à Bruxelles, à l’occasion d’un concours international de DJ.

Pendant son trajet, il va rester coincé dans un pays dont il n’a jamais entendu parler : le Grand-Duché de Luxembourg. Skaarab décide alors de trouver son chemin pour atteindre son but à temps tandis qu’une révolution éclate dans son pays. Une folle épopée de 48 heures va débuter.

Librement inspiré de la propre vie du réalisateur, “Sawah” est une comédie qu’on peut qualifier de haut en couleur. Elle traite de sujets tels que le voyage, l’identité, ainsi que la vague récente de réfugiés venus du Moyen-Orient.

Réalisateur : Adolf El Assal
Avec : Karim Kassem, Eric Kabongo, Jean-Luc Couchard, Mourade Zeguendi, Nilton Martins, Elisabet Johannesdottir, Paul Robert.
Produit par : Deal productions, Wady Films, Caviar, Film Clinic.
Écrit par : Adolf El Assal, Dennis Foon, Sirvan Marogy.

En cuisine avec Julien Lapraille, Axel Witsel et Thomas Meunier

C’est ce jeudi, sur les réseaux sociaux que les amateurs de cuisine et les fans de football vont pouvoir se rencontrer ! En effet, dans un live exclusif, Julien Lapraille, cuisinier qu’on ne présente plus, sera aux fourneaux (à distance) en compagnie de deux Diables Rouges : Thomas Meunier et Axel Witsel ; un beau moment en perspective ! 

Si on connait un Julien Lapraille fort actif sur les réseaux sociaux depuis le début du confinement grâce à différentes vidéos tournée au sein de son magasin ou même dans son jardin à pratiquer du yoga, ici c’est un autre exercice qui l’attend !

Un waterzooi de volaille et un dessert fraîcheur à la fraise

Cela fait quelques semaine que l’ex-candidat de Top Chef propose de petites recettes à faire à la maison via des lives sur les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs en étant animateur sur Radio Contact que, chaque semaine, il invite un de ses collègues ainsi qu’un auditeur à cuisiner avec lui en direct. Des recettes parfois complexes mais qu’il revisite afin de les rendre plus abordables pour tout un chacun.

C’est dans cet esprit que lui est venu cette idée de cuisiner avec des personnalités. D’abord luxembourgeoises avec Guillaume François et Anthony Moris (joueurs Excelsior Virton) la semaine dernière et ce jeudi, c’est deux Diables Rouges qui ont rapidement répondu à l’invitation du cuisinier marbehanais.
Une proposition qu’il a faite aux deux footballeurs pro mais qu’il lance également à celui qui veut apprendre à cuisiner un waterzooi de volaille dans un premier temps ainsi qu’un dessert à la fraise pour bien terminer le menu ! Car vous pourrez confectionner votre repas en leur compagnie.

Afin de bien suivre le live et de pouvoir enfiler le tablier dans le même temps que les trois chefs, une liste d’ingrédients est disponible sur la page Facebook de Julien Lapraille :

Ce jeudi à 18h00 en Facebook Live

Si vous avez rassemblé tous les ingrédients indispensables pour la recette, installez-vous aux fourneaux aux alentours de 18h00 afin de suivre la recette en compagnie des trois stars belges. Le rendez-vous est donné sur la pages Facebook de Julien Lapraille ainsi que sur celle de Radio Contact.
Et quelque chose nous dit que ça sera un beau moment. Plus habitués “aux ciseaux” sur un terrain de football, Thomas Meunier en direct de Paris et Axel Witsel de Dortmund pourront, accompagnés par leur compagne, démontrer leur talent de Maître queux le temps d’un live !

CoronArlon : une association arlonaise de solidarité pour le personnel soignant

Cela fait maintenant plus de soixante jours que le gouvernement fédéral et les entités fédérées ont pris ensemble une série de mesures afin de freiner la propagation du Covid-19 dans notre pays. Et depuis le début, de nombreux mouvements citoyens ont vu le jour, de nombreuses associations ont été créées dans le but d’apporter du soutien à ceux qui en ont le plus besoin en cette période. C’est le cas de l’association “CoronArlon” qui vient en aide au personnel soignant du Sud-Luxembourg. 

Le mot valise était tout trouvé pour la dénomination de cette association d’Arlon qui a vu le jour afin d’apporter du soutien au personnel soignant pendant la période de lutte contre le corona : CoronArlon !
Deux mots d’ordre pour cette association : mobilisation et solidarité.

Fort d’un bon nombre de bénévoles et soutenue par les Lions Club Comtesse ErmesindeLa Gaume Virton et la Revue Arlonaise cette association présente depuis le début de la crise affiche un résumé de leurs actions dont ils peuvent être fiers !

3.600 heures d’impression pour des visières

Citons par exemple la distribution de près de 4.500 visières de protection. “Afin de vous rendre compte, cela représente représente 3.600 heures d’impression, 70 kg de matière première, 23,5 km de fil et s’il n’y avait eu qu’une seule machine, 5 mois d’impression non-stop !”, précise Bernard Heinen, membre du comité CoronArlon et de la Revue arlonaise.

On épingle également la distribution de près de 2.000 masques chirurgicaux au personnel soignant du Pays d’Arlon et de Gaume ainsi que plus de 2.000 masques en tissu et 80 litres de gel hydroalcoolique.

Cette association permet également la mise à disposition de tablettes numériques au hôpitaux de Virton et d’Arlon et a offert 200 repas aux équipes soignantes.
L’association prend aussi en charge, chaque semaine, 15 nuitées dans des hôtels pour le personnel de l’hôpital d’Arlon dont le domicile est trop éloigné pour rentrer chaque jour et être opérationnel le lendemain.
Sans oublier les distributions de bonbons, fleurs et de chocolats faites dans les hôpitaux mais aussi dans les maisons de repos et à destination des services de secours également.

Un appel aux dons

Malgré ce beau bilan et ces belles réalisations, l’association ne veut pas en rester là ! C’est dans cette optique qu’ils ont décidé de lancer un appel aux dons : “Face au monstre invisible qui nous menace et à ses méfaits qui eux le sont bien, à l’initiative de l’ASBL La Revue Arlonaise et du Lions Club Arlon Comtesse Ermesinde rejoints par le Lions Club  La Gaume-Virton, épaulés par des Clubs de la Région d’Arlon, Attert, Athus, il a été créé un fonds destiné à venir en aide aux équipes médicales de l’hôpital d’Arlon et à tous les services de santé du Sud-Luxembourg.” 

Comment les soutenir ?

Un compte spécial a été ouvert au nom de : « Lions Club Comtesse Ermesinde COVID19 » BE94 0018 8378 0214 sur lequel les versements peuvent être effectués.
Une plateforme de payement sera également bientôt mise en ligne.
L’association est toujours à la recherche de bénévoles, alors si le cœur vous en dit, rejoignez l’équipe de CoronArlon.

Du côté de l’association, on nous informe enfin que des ventes aux enchères d’œuvres d’artistes locaux et des objets de nos sportifs provinciaux seraient bientôt organisées.

Page Facebook : CoronArlon

Province de Luxembourg : terre d’accueil de déchets radioactifs ?

Si lors d’une conférence de presse, donnée par le gouvernement Grand-Ducal, la ministre de l’environnement n’avait pas abordé ce dossier pour le moins surprenant, peut-être que celui-ci serait passé inaperçu ! Et pourtant, l’ONDRAF (Organisme national belge des déchets radioactifs et des matières fossiles enrichies) cherche de nouveaux sites d’enfouissement pour les déchets radioactifs ; parmi ceux-ci, plus de 1000 km² en Ardenne et en Gaume sont pressentis ! 

Cela peut paraître incroyable mais pourtant c’est une histoire vraie, peut-être bien Belge encore une fois ! C’est via nos voisins du Grand-Duché du Luxembourg que nous avons eu connaissance du projet de l’ONDRAF se cherchant de nouveaux sites d’enfouissements pour les déchets radioactifs.

Parmi ceux retenus, on trouve une zone de plus de 1.100 km² qui s’étend sur la province de Luxembourg et touche de nombreuses communes : Bastogne, Chiny, Etalle, Fauvillers, Florenville, Habay, Herbeumont, Léglise, Libramont, Meix-devant-Virton, Musson, Neufchâteau, Saint-Léger, Tintigny, Vaux-sur-Sûre et Virton.

Une consultation populaire plutôt discrète

Ce que l’on peut dire à ce moment c’est que ce projet était plutôt discret jusqu’à ce mardi, jour de la déclaration de la ministre luxembourgeoise qui a dénoncé celui-ci vu la proximité avec son pays.
Aucune mention n’a été faite en province de Luxembourg ni en Belgique ! Et pourtant, l’ONDRAF, qui désire consulter la population en vue d’établir de prochains sites d’enfouissement, a lancé une enquête publique mise en ligne depuis la mi-avril et qui court jusqu’au 13 juin prochain.
Il semblerait même que les bourgmestres des communes concernées n’ont même pas été avisés de la consultation et du projet mis sur la table.

On le sait, la Belgique reste encore assez tributaire de l’énergie nucléaire. La question sur les déchets émanant de cette activité a toujours été matière à débats. Car on le sait, et l’ONDRAF de le confirmer, “les déchets doivent être isolés de l’homme et de l’environnement pendant plusieurs centaines de milliers d’années, voire un million d’années environ, et nécessitent une destination finale qui les isole pendant bien plus longtemps que tout ce que l’homme a construit ou laissé derrière lui jusqu’à présent.”

D’après l’ONDRAF, aucune décision n’a encore été prise quant à la destination finale des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie en Belgique. Les sites proposés ne sont, à en croire l’organisme, que des hypothèses et souhaite via l’enquête publique consulter la population.

Divers sites ont donc été proposés dans le cadre de ce projet : la Gaume et son sous-sol, le synclinal de Neufchâteau mais aussi d’autres zones en Belgique comme le sous-sol de Namur, le Pays de Herve, Dinant ainsi qu’une zone à proximité de Stavelot.

Donnez votre avis

Il est encore temps de répondre à l’enquête mise en ligne par l’ONDRAF. Il suffit de vous rendre sur leur site internet et de cliquer sur “Réfléchissez avec nous”. 

Vous pouvez également envoyer vos remarques

  • par voie postale: ONDRAF SEA 2020, avenue des Arts 14, B-1210 Bruxelles;
  • par e-mail: info@ondraf.be

Football : L’Excelsior de Virton n’obtient pas sa licence

Mauvaise nouvelle pour le club gaumais ! La Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport a décidé de ne pas accorder la licence à l’Excelsior de Virton.

Celle-ci avait laissé quelques jours aux dirigeants afin d’apporter des pièces administratives supplémentaires au dossier du club virtonais. Et c’est hier soir que les avocats du club ont plaidé devant la CBAS dans le cadre de l’octroi de la licence en vue de la prochaine saison.

Le verdict se faisait attendre depuis hier soir, il est maintenant tombé ; Virton n’obtient pas la précieuse licence professionnelle.

Le club vient de réagir sur sa page Facebook. Ils donneront plus de détails en cette fin de journée.

Journée internationale du personnel infirmier

Aujourd’hui, il sera 20h à chaque moment de la journée ! Aujourd’hui et encore plus que d’habitude, rendons hommage à ces femmes, à ces hommes qui se donnent sans compter au quotidien pour sauver des vies et particulièrement depuis le début de cette crise qui nous touche tous.
Alors, respect et bravo, simplement ! 

Qu’ils soient en milieu hospitalier, dans les maisons de repos, en porte-à-porte dans le cadre des missions d’aide soignante à domicile ou encore au chevet des malades du Covid, tous n’ont qu’un seul but : œuvrer pour garantir des soins infirmiers de qualité.
Et depuis le début de cette crise, aucun d’entre eux n’a compté ses heures bien qu’étant en première ligne et parfois dans des conditions difficiles ! Faisant très souvent passer leurs intérêts personnels bien après leur métier dans le secteur des soins de santé.

Nous voudrions dès lors les mettre à l’honneur et les remercier pour leur travail, pour leur lutte au quotidien, leurs prises de risque afin de sauver des vies, sauver nos vies.

Une phrase, devenue virale ces temps-ci, nous vient à l’esprit : “Tous les héros ne portent pas de cape.” Et l’artiste Banksy de l’illustrer sur son compte Instagram :

 

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Une publication partagée par Banksy (@banksy) le

Une toile d’ailleurs installée dans un hôpital du Royaume-Uni et qui sera vendue aux enchères au profit du système de santé britannique.

Le 12 mai pour mettre le personnel infirmier à l’honneur 

La Journée internationale de l’infirmière est célébrée dans le monde entier, chaque année, le 12 mai, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers “modernes”.

Une journée pour les mettre à l’honneur et les remercier bien entendu mais aussi une journée particulière afin de rappeler à qui veut l’entendre que c’est un secteur qui manque de moyens, et ce, aux quatre coins du monde. Un rappel pour nous dire qu’il faut encore faire bouger les choses, les améliorer et donner l’accès aux soins de santé à tous et partout.

 

Neufchâteau : la success-story de Buffl’Ardenne (+vidéo)

La fromagerie Buffl’Ardenne, célèbre pour ses mozzarellas bio au lait de blufflones, a récemment ouvert une boucherie sur le site de la ferme, proposant des produits confectionnés à partir de viande de buffle. Retour sur une des plus belles réussites agricoles en province de Luxembourg.

En plus de 25 ans, la fromagerie Buffl’Ardenne est devenue une institution à Neufchâteau. Située sur la route de Semel, en direction de Libramont, l’établissement produit de la mozzarella au lait de bufflones 100% ardennaise et bio. Un fromage crémeux et moelleux, riche en protéines, qui ravira les palets des gourmands avec son petit goût de noisette inimitable.

“J’exploite la ferme depuis 1992. Jusqu’en 2010, nous avons trait des vaches laitières de race pie noire. Mais suite à la crise laitière de 2009, nous avons réorienté notre troupeau vers les bufflonnes” nous explique Patrick Cornelissen, qui gère la ferme au quotidien avec son épouse Brigitte. À l’époque, la réforme de la Politique Agricole Commune, souhaitée par l’Union Européenne, a provoqué une chute vertigineuse du prix du lait. Les conséquences ont été immédiates, puisque les producteurs ont perdu environ 30 % de revenus sur le prix du lait.

Patrick et Brigitte ont alors tenté un pari fou en se lançant dans la fabrication de mozzarella. “C’est arrivé un peu par hasard. Personne ne croyait qu’on serait capable de produire de la vraie mozzarella. Mais nous avons redoublé d’efforts, notamment en suivant une formation en France auprès de producteurs spécialisés” détaille fièrement Patrick.

Du fromage à la viande

Les efforts consentis par les Cornelissen ont finit par porter leurs fruits puisque, malgré la complexité de fabrication, la première mozzarella est sortie des ateliers de production début 2013. “Au début de notre aventure, nous avions acheté douze bêtes. Ma mère pensait que c’était trop” explique Patrick avec le sourire. “Maintenant, avec le recul, on se rend compte qu’on aurait dû débuter directement avec 100 bêtes”

Aujourd’hui, Buffl’Ardenne produit jusqu’à 7.000 boules de mozzarella par semaine, et la demande est pratiquement supérieure à l’offre. “Une fois que vous vous habituez au lait de buffle, vous ne voulez plus de lait de vache. C’est un lait plus rond et agréable en bouche. C’est un lait plus noble”.

 

 

Pour diversifier ses activités, Buffl’Ardenne a récemment ouvert une boucherie, directement sur le site de la ferme. “Au départ, les marchands ne souhaitaient pas nous acheter des jeunes mâles. Nous avons donc dû les élever et nous nous sommes retrouvés avec des mâles buffles, qu’il fallait écouler. Nous avons donc décidé d’ouvrir notre propre boucherie et épicerie, au cœur même de notre ferme. Le magasin est ouvert le vendredi et samedi de 10h00 – 18h00”.

Des produits carnés plus goûteux

Derrière le comptoir, les clients retrouvent toutes les viandes habituelles d’une boucherie : steaks hachés, petites saucisses, filet américain, côte-à-l’os ou encore filet pur. Anthony, le boucher attitré de la ferme, vient deux jours par semaine pour transformer les produits et préparer la charcuterie. “Le buffle est une viande différente des bovins, mais elle n’est pas beaucoup plus forte. Il faut vraiment gouter pour s’en rendre compte, et les consommateurs sont agréablement surpris”.

“Mon péché mignon, c’est la cote-à-l’os, type Tomahawk” nous confie Anthony. “Nous proposons aussi des charcuteries, notamment un pastrami qui est extraordinaire. Une petite salaison qui se mange tous les jours, en bonne association avec de la mozzarella. Et pour les plus gourmands, nous avons plusieurs préparations à base de viande, comme des quiches”.

Enfin, au sein de la boucherie elle-même, Buffl’Ardenne propose plusieurs produits d’épicerie, qui font la part belle à l’artisanat et aux circuits-courts. On retrouve notamment une bière locale ou des confitures confectionnées par des producteurs ardennais. Une fierté pour les gérants, qui disposent aujourd’hui une exploitation connue et reconnue dans la région. “Mon seul regret ? Nous aurions du débuter au moins dix ans plus tôt” conclut Patrick.

Buffl’Ardenne                                                                                                    Chaussée de la braquenière, 25                                                                             B-6840 Semel (Neufchâteau)                                                                             +32/476.77.38.68                                                                     brigitte@buffleardenne.be                                                            wwww.bufflardenne.com

La Table Ronde d’Aubange lance un défi solidaire : le «Tablathon»

Vous le savez dorénavant tous, la pratique du sport en équipe tout comme les rassemblements, festifs entre autre, sont interdits ; période de confinement oblige. Habituée à la récolte de fonds à destination de l’aide à l’enfance principalement et grâce notamment à l’organisation d’événements publics, la Table Ronde 106 d’Aubange lance le « Tablathon », un challenge solidaire mais à distance.

Suite à cette période de pandémie, la Table Ronde d’Aubange a été contrainte de se réinventer. Traditionnellement, à cette période de l’année, le service club qui réunit de jeunes hommes de moins de 40 ans propose son fameux Maitrank dans le but de récolter des fonds afin d’aider les associations soutenant des projets sociaux. Activité impossible à réaliser cette année suite aux différentes mesures de confinement. Et pourtant, les personnes nécessiteuses n’ont jamais eu autant besoin de gestes de solidarité. C’est pour cette raison que la Table Ronde d’Aubange a décidé de proposer un challenge sportif.

Le but ? Parcourir la distance de 21 kilomètres en 9 jours entre le 16 et le 24 mai 2020. Un défi qui s’adresse à tous puisqu’il peut être réalisé en courant ou en marchant et en une sortie ou en plusieurs reprises. La seule condition : respecter lors de la réalisation du challenge les mesures de distanciation sociale imposées par le Conseil national de sécurité.

Soutenus par des personnalités luxembourgeoises

Différents ambassadeurs ont déjà apporté leur soutien : Julien Lapraille, Guillaume François, Anthony Moris et Julien Watrin. D’autres noms devraient suivre dans les prochains jours.

Pour participer, il vous suffit de vous connecter sur le site : www.tablathon.be et de vous rendre dans la partie inscription. Afin de valider le challenge, il est demandé aux participants d’installer l’application gratuite « Strava », bien connue des sportifs, et de suivre les instructions envoyées à la suite de l’inscription.

La participation fixée à 7,5 euros sera intégralement reversée à des associations. Dans ce cadre, le service-club a déjà décidé de venir en aide à la Croix-Rouge (section locale) et de soutenir leur projet d’épiceries solidaires. Ces magasins proposent des articles importants de la vie quotidienne à des prix cassés à destination d’un public précarisé.

Différents challenges

Ce challenge se veut sportif, mais donc surtout caritatif. Réalisable en une période de neuf jours, il s’adresse donc aussi bien aux sportifs confirmés qu’aux sportifs amateurs. Et afin de récompenser les participants, la Table Ronde d’Aubange propose différents challenges.

Tout d’abord, un challenge distance qui récompensera le participant qui aura parcouru la plus longue distance totale.

Un challenge popularité qui récompensera le participant dont la photo postée sur Facebook avec le #tablathon106 aura remporté le plus de « like ».

Et enfin, le lucky challenge où différents participants choisis de manière aléatoire seront récompensés par un lot.

Fin avril, la Table Ronde d’Aubange remportait le projet « sandwich » initié par la Table Ronde au niveau national. Grâce à cette victoire, le service club pireouvait remettre un magnifique chèque de 50.000 euros à destination du centre d’accueil pour personnes polyhandicapées « le Point d’Eau » à Grumelange. Les Aubangeois ne se sont donc pas reposés sur leurs lauriers et espèrent que leur Tablathon s’inscrira dans la durée.

Plus d’infos :

Site internet : Tablathon
Page Facebook : Table Ronde 106 d’Aubange

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