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lundi, juillet 21, 2025
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Arlon : fermeture de la N4 pendant deux semaines

Pendant deux semaines, la N4 devra être totalement fermée dans les deux sens de circulation depuis le carrefour de la Spetz jusqu’au croisement avec la rue du Bourg. Cette fermeture sera effective du vendredi 19 juin au vendredi 3 juillet.

Cette fermeture intervient dans le cadre du chantier de réhabilitation et de sécurisation actuellement en cours. Elle permettra de réaliser la pose du revêtement et des marquages.

Concrètement, le début du chemin de Clairefontaine depuis le carrefour avec la N4 sera également fermé pendant cette période et une déviation sera mise en place depuis la N81 pour rejoindre l’autoroute E25- E411/A4 vers le Luxembourg jusqu’à l’échangeur n°1 de l’A6 vers le village de Windhof, et inversement.

La Sofico nous informe également que, par ailleurs, dès ce mardi 2 juin, il ne sera plus possible d’accéder à la N4 à certains carrefours pour réaliser la pose du béton armé continu nécessaire à la piste cyclable qui traverse certaines rues qui aboutissent à la N4. Ces rues seront par ailleurs impactées par cette pose de béton.

Du mardi 2 juin au dimanche 14 juin

Les tronçons suivants seront fermés :
• Le début du chemin de Clairefontaine depuis le carrefour avec la N4
• Le chemin agricole à côté de l’hôtel des chiens (en face de la rue du Bourg)
• Le début des rues du Cloître et de Bradenbourg depuis le carrefour avec
la N4

Déviations :

– Pour les habitants du chemin de Clairefontaine : la voirie pourra être utilisée
dans les deux sens de circulation pendant la fermeture pour rejoindre l’autre
côté de la N4.
– Les habitants de la rue du Cloître sont invités à rejoindre la N4 via le chemin
de Dèle et les habitants de la rue de Bradenbourg sont invités à rejoindre la N4 via la
rue du Bourg.

Du lundi 15 juin au vendredi 3 juillet

Les tronçons suivants seront fermés :
• Le début du chemin de Dèle et de la rue Birel depuis le carrefour avec la N4.
• La rue du Bourg (Autelbas) depuis le carrefour avec la N4 jusqu’au croisement
avec la route de Bradenbourg.
• Le début du chemin de Trêves depuis le carrefour avec la N4.

Déviations :

– Les habitants du chemin de Dèle sont invités à rejoindre la N4 via la rue du
Cloître.
– Les habitants de la rue du Bourg sont invités à rejoindre la N4 via la rue de
Bradenbourg et ceux du chemin de Trêves sont invités à rejoindre la N4 via la rue
Saint-Nicolas jusqu’à Autelhaut pour reprendre la N4 via Weyler ou Autelbas.

Et la Sofico d’ajouter que ces dates de fermetures de voiries sont susceptibles d’être modifiées en cas de conditions météorologiques défavorables. La circulation sera à nouveau possible sur la N4 selon des conditions habituelles après la pose du revêtement et des marquages. Des impacts ponctuels resteront possibles jusqu’à la fin de l’été 2020 pour achever totalement le chantier (pose de glissières et de signalisation, aménagement des espaces verts).

Rappel

Ce chantier de réhabilitation et de sécurisation de la N4 a débuté le lundi 13 mai
2019 depuis la sortie d’Arlon jusqu’à Autelbas (4 km) dans les deux sens de circulation.

Concrètement, ce chantier consiste à :

  • Réduire la N4 de trois à deux voies de circulation depuis la sortie d’Arlon jusqu’au village d’Autelbas→1 voie sera donc disponible dans chaque sens
  • Réhabiliter la N4 depuis la sortie d’Arlon jusqu’au village d’Autelbas (3 km)
  • Rénover les pistes cyclables depuis la sortie d’Arlon jusqu’au village d’Autelbas (4 km)
  • Réhabiliter les trottoirs depuis le carrefour de la Spetz jusqu’à la sortie d’Arlon (carrefour avec la N81).
  • Créer de nouvelles zones de stationnement le long de la N4 dans Arlon.
  • Aménager des espaces verts le long de la N4 dans Arlon.

Ce chantier représente un budget d’environ 2.183.000€ HTVA financé par la SOFICO. Ces travaux sont réalisés en collaboration avec le partenaire technique de la SOFICO: le Service Public de Wallonie Mobilité et Infrastructures.

Luxembourg : les soldes d’été maintenues au 26 juin prochain

C’est la confédération luxembourgeoise (CLC) du commerce qui l’annoncé : les soldes d’été luxembourgeoises seront maintenues au 26 juin. Une décision contraire à celle prise par Belgique et la France, qui ont décidé de reporter cette période propice aux bonnes affaires.

Même si la question avait été envisagée il y a quelques temps au Grand-Duché du Luxembourg – on parlait même d’une possible annulation – la Confédération luxembourgeoise du commerce a tranché mardi dernier : les soldes se tiendront bien finalement du vendredi 26 juin au samedi 25 juillet 2020.

Malgré la crise du Covid-19, cette grande opération de déstockage a été jugée utile par la CLC, et dans le secteur de l’habillement, bon nombre de commerçants misent beaucoup sur ces quelques semaines de démarques afin de remonter la pente.

Cette période de soldes s’organisera dans des conditions particulières malgré tout. Des ouvertures dominicales sont prévues, indique la CLC, et font déjà l’objet de dérogations. Les commerces du pays pourraient par exemple recevoir l’autorisation d’ouvrir tous les dimanches pendant les soldes.

Virton : ils sont pompiers mais également chasseurs de guêpes

Les beaux jours sont là et sont souvent propices à la construction des nids par les insectes qui peuplent nos jardins. Si certains sont inoffensifs et ne dérangent pas, les nids de guêpes, au contraire, peuvent-être synonymes de nuisances et de dangerosité. L’enlèvement de ces nids faisait partie des missions de nos pompiers mais par manque de temps et privilégiant les interventions plus urgentes, notamment en cette période de Covid-19, certains se sont reconvertis ! 

Ils s’appellent Edouard, Romain ou encore Simon et sont toujours pompiers volontaires au sein de la zone de secours Sud-Luxembourg à la caserne de Virton. Si leur véritable passion est celle d’apporter secours aux personnes via leur mission de pompier c’est également via celle-ci qu’ils ont décidé de créer un nouveau service pour la population face à l’augmentation des interventions de secours à laquelle la zone doit faire face notamment depuis la crise sanitaire du Coronavirus.

En cette période liée à la crise du Covid-19 dans notre pays, nos équipes sont particulièrement sollicitées pour le transport de malades. C’est aujourd’hui notre priorité. Ensuite, nous devons pouvoir disposer en tous temps d’un maximum de personnel disponible pour faire face également à nos autres missions urgentes (accidents, incendie, …), peut-on lire sur le site internet de la zone de secours Sud-Luxembourg.

Les demandes urgentes pour les pompiers

Même si l’enlèvement des nids de guêpes et autres insectes (abeilles, frelons, …) est toujours une des missions des pompiers quand cela est urgent (comprenez quand les nids sont à l’intérieur d’une habitation ou à moins de 5m du sol et pouvant provoquer des piqûres à des enfants ou à des personnes allergiques), ces trois compères ont vite compris qu’il fallait proposer un service à la population pour le reste des missions : “la zone de Secours Luxembourg n’ayant plus le temps de s’occuper des nids de guêpes depuis la crise du Covid19, nous nous sommes associés afin de pouvoir continuer à offrir à la population un service de qualité à un prix décent” nous confient-ils.

Leur décision prise, ils ont entrepris les démarches nécessaires, notamment au niveau administratif, afin de pouvoir devenir tous trois indépendants complémentaires. Il fallait également acheter, sur fonds propres, tout le matériel indispensable à ces interventions : combinaisons, gants, échelles et tous les consommables pour les exterminations.
nous sommes donc maintenant prêts à continuer ce que nous étions habitués à faire les mois d’été : les nids de guêpes ! Nous avons plusieurs années d’expérience dans le domaine via notre implication au sein des services de secours et mettons un point d’honneur à faire le métier dans les règles de l’art”, nous expliquent-ils. Et c’est ainsi qu’est né : Antiguêpes, groupement de ces trois chasseurs de guêpes !

Des interventions garanties

Au niveau des interventions, comme ils nous le précisent, tout est fait dans les règles de l’art. Parfois difficile à distinguer pour des novices, il n’est pas concevable pour eux de détruire un nid d’abeilles et c’est ainsi qu’ils se déplaceront avant toute chose afin d’intervenir de la meilleure des manières : “pour les nids d’abeilles, nous faisons en premier lieu appel à un apiculteur afin d’essayer de récupérer l’essaim gratuitement pour éviter au maximum de tuer ces animaux protégés. Dans le cas où celui-ci est impossible à récupérer, nous évaluons sa dangerosité avec les clients afin voir s’ils peuvent cohabiter ensemble”. 

Et dans le cas d’un nid de guêpes ou de frelons, généralement beaucoup plus dangereux, ces chasseurs de nuisibles n’auront souvent d’autres choix que d’exterminer le nid par injections de poudre neuro-toxique ou, si possible, par immersion complète du nid sous eau. Une intervention garantie nous expliquent-ils : “il se peut que plusieurs jours après notre passage l’activité du nid reprenne, pas de souci nous revenons gratuitement achever le travail. Pour ce type d’intervention, notre prix de base est de quarante euros, un prix defiant toute concurrence pour un travail de qualité, concluent-ils avec un large sourire. Et à eux trois, c’est 18 ans d’expérience cumulée.

“La demande sera là”, poursuivent-ils. Habituellement, lors de la période estivale, nous intervenons 10 à 15 fois par jour pour ce type de mission ! Nous venons d’ailleurs d’avoir nos premières interventions. Nul doute que nous déchargeons la zone de secours d’un sacré travail. Et c’est le but poursuivi !”

Et Antiguêpes n’est pas la seule entreprise à s’être lancée dans ce créneau. D’autres pompiers volontaires, notamment de la caserne d’Etalle, ont aussi passé le pas lors de cette période de confinement, propice à la reconversion.

Pour les contacter, ils nous donnent rendez-vous sur leur page Facebook, Antiguêpes Virton afin de simplement remplir un formulaire en ligne pour toute demande d’intervention.
Un numéro de téléphone est également disponible : 0498/28.58.53

Ruette : grenades, bombes, obus, fusils. Un véritable arsenal retrouvé à son domicile

C’est un véritable arsenal qui a été découvert ce mercredi dans le paisible village Gaumais de Ruette (Virton). Comme nous l’apprennent nos confrères de l’Avenir, des fusils en tous genres, des grenades, des obus et même des bombes ont été retrouvés dans une habitation. Tout ce matériel explosif a fait l’objet d’un enlèvement sous haute sécurité par les services de déminage. 

Se présentant dans cette habitation du Quartier de la Gare à Ruette, les policiers pensaient, après avoir récolté quelques informations le temps d’une enquête, se retrouver face à quelques armes rassemblées par un passionné.

La découverte est toute autre : s’ils ont bien trouvé quelques fusils, ceux-ci étaient accompagnés d’engins explosifs dangereux. Dispersé aux quatre coins de l’habitation, l’arsenal collecté comportait également des bombes, des obus, des grenades, etc. Certains de ces explosifs ont même été retrouvés enfuis dans le sol du jardin.

Huit hommes du service de déminage

Au vu dans la dangerosité de la situation, ce sont les hommes du Service d’enlèvement et de destruction d’engins explosifs (SEDEE) qui sont intervenus sur les lieux. Au nombre de huit, ils ont procédé à l’évacuation de tous ces engins dès ce mercredi mais aussi au transport périlleux jusqu’au camp militaire de Lagland de certains explosifs ; tous n’étaient pas désamorcés et pouvaient à tout moment exploser !

Toujours selon nos confrères, un premier camion chargé est parti mercredi mais le travail de triage et de recherche se poursuivant ce jeudi encore au domicile de cet amateur d’explosifs.

Le propriétaire de l’habitation et de ces “trésors de guerre” est un véritable spécialiste et ne s’en cachait pas, allant même jusqu’en France afin de dénicher l’objet qui lui manquait. Selon le voisinage, ce n’est certainement pas quelqu’un de dangereux, il n’a d’ailleurs pas été arrêté, mais c’est plutôt un passionné.

Ils ne savaient probablement pas, qu’avec le nombre d’engins retrouvés et le fait que certains de ceux-ci n’étaient pas désamorcés, c’est tout leur quartier qui aurait pu exploser !

Hondelange : le 10ème weekend de la fête annulé à son tour

Les semaines passent et se ressemblent. La liste des événements annulés ne cesse de s’allonger. Ainsi, au vu de la situation actuelle, le célèbre weekend de la fête de Hondelange, 10e du nom, ne sera pas organisé cette année. 

“Cette décision d’annuler notre weekend est très difficile mais raisonnable selon nous” confie Remy Biren, membre du club des jeunes d’Hondelange. “Nous ne savons comment la situation va évoluer et nous ne voulons prendre aucun risque” ajoute-t-il. Organisée de coutume le 3ème weekend de septembre, avec trois jours d’animation et de soirées festives, cette fête, qui devait célébrer sa dixième édition, est donc reportée à l’année prochaine.


L’équipe organisatrice composée du club des jeunes, du cercle royal Concordia, de l’harmonie l’Amicale, des Ondes de l’Ange ainsi que du tennis de table vous donne d’ores et déjà rendez-vous les 17, 18 et 19 septembre 2021. Nul doute que la fête sera plus belle encore, à l’instar de tous les événements postposés à l’année prochaine en raison de la crise sanitaire.

Houdemont : il se fait ligoter et frapper par ses voisins !

C’est une histoire terrible que nous dévoilent nos confrères de TV Lux. Un fait divers d’une extrême violence à en croire les faits rapportés. Un homme d’une cinquantaine d’années, habitant Houdemont, s’est fait frapper et ligoter par ses deux voisins, arrêtés le soir même des faits. 

Les faits se sont déroulés jeudi dernier, jour de l’ascension. Dominique Remy, âgé de cinquante ans, se rend chez ses voisins afin de s’expliquer, excédé par leur comportement.
C’est alors que le ton monte et qu’une dispute éclate. Dominique reçoit des coups d’une extrême violence, notamment sur la tête. Frappé à l’aide d’une barre de fer devant son fils de 16 ans, l’homme s’écroule au sol, le crâne fracturé.

Son amie, Geneviève, alertée, vole à son secours. Dominique gît sur le sol, le visage en sang. Mais le drame ne s’arrête pas là : le quinquagénaire est retrouvé les poignets liés par une ficelle semblable à celle qui lit les ballots de fourrage. Ce sont les policiers, avertis de l’agression, qui enlèveront les ficelles serrées sur sa peau et seront gardées comme pièces à conviction.

Tentative de meurtre et séquestration

Les auteurs des faits se sont fait arrêtés par les forces de l’ordre le soir même. Il s’agit d’un agriculteur âgé d’une septantaine d’années ainsi qu’un jeune homme de 20 ans connu précédemment de la justice. Si ce dernier conteste les faits et est placé sous mandat d’arrêt, l’agriculteur a été, quant à lui, relaxé. Le jeune homme est depuis inculpé de tentative de meurtre et de séquestration comme l’a confirmé le parquet du Luxembourg.

Si le pire a été évité ce soir là, c’est tout un quartier qui vit dans l’insécurité. Geneviève avait déjà été menacé par les deux individus dans le passé avec une arme à feu. D’après les premiers éléments de l’enquête, les deux malfrats vivraient dans des conditions complètement insalubres, ayant une caravane comme logement.

L’affaire est maintenant à l’instruction. Le jeune homme devra répondre de ce fait qualifié de tentative de meurtre et de séquestration

Idée recette : les asperges à la flamande

C’est mercredi et c’est le jour où on vous invite à vous mettre aux fourneaux ! Aujourd’hui, on vous propose un inconditionnel de la cuisine Belge : les asperges à la flamande. Légume de saison en ce mois de mai, vous pourrez réaliser ce plat soit avec des asperges vertes ou des blanches suivant votre goût. 

On en est sûrs, c’est une recette qui fera aimer les asperges à tout le monde ! Et à l’origine, c’est une recette assez simple : des asperges, des œufs durs écrasés et du persil haché, le tout arrosé de beurre fondu. Bien que la recette originale présente des asperges blanches (de Malines), vous pourrez la réaliser avec des asperges vertes si cela est à votre goût ! On profite des dernières semaines de présence de ce légume sur les étals de nos magasins et on enfile son tablier !

Ingrédients

  • 1 botte d’asperges blanches ou vertes selon votre goût
  • 75 g de beurre
  • Jus d’un citron
  • 2 œufs
  • 1 grosse poignée de persil haché
  • sel
  • poivre

Préparation

  • Épluchez les asperges à l’aide d’un économe et retirer la partie ligneuse de chaque tige. Faites-les cuire à l’eau bouillante salée pendant 15-20 minutes. Piquer pour vérifier la cuisson.
  • Pendant ce temps, faites cuire les œufs durs pendant 10 minutes, départ eau froide. Laissez-les refroidir et écalez-les sous l’eau froide.
  • Dans une poêle, faites revenir le beurre à feu vif avec le jus de citron.
  • Fouettez vigoureusement jusqu’à obtention d’une mousse.
  • Hachez les œufs durs et le persil, salez et poivrez, incorporez-les à la sauce et versez celle-ci sur les asperges encore tièdes.

En collaboration avec le blog Goût du Lux, nous vous souhaitons une bonne dégustation !

 

Libramont : la peinture à l’huile, entre passion et métier pour Maryvonne Lefèbvre (+vidéos)

Dans le cadre de “En piste les artistes !”, le projet de mise en avant d’artistes habitant la commune de Libramont, nous partons à la rencontre de Maryvonne Lefèbvre. Professeur d’arts plastiques mais surtout passionnée de peinture à l’huile depuis son enfance, elle nous raconte son voyage dans le monde des arts.

Maryvonne Lefèbvre nous reçoit dans son bel atelier de peinture à Libramont. Professeur d’arts plastiques à l’Institut Cardijn Lorraine à Athus pendant près de quarante ans, mais pensionnée depuis trois ans, cette peintre nous confie directement avoir adoré son métier d’enseignante. “J‘adorais le contact avec les enfants, faire passer la notion du dessin, tout en restant surtout très créatif, ne pas être dans des choses trop stéréotypées. Essayer de se dépasser et de développer la créativité, voilà ce qui était essentiel pour moi !”

La peinture comme une évidence 

C’est depuis son enfance que Maryvonne est plongée dans le dessin et la peinture. Comme elle nous l’explique, les dimanches, elle les passait avec son papa en dessinant et en peignant, lui-même étant un grand passionné de cet art. “Il dessinait, peignait, décorait ses albums photos et était tout à fait autodidacte dans ce domaine. Il a été très heureux à l’idée que je puisse réaliser ce que lui n’avait pas pu faire à cause de la guerre. J’ai eu l’occasion de faire mes études à Namur.”

 

La peinture a donc toujours été une évidence pour Maryvonne. Mais certaines périodes l’ont un rien éloignée de sa passion, à cause d’une vie de maman bien remplie et d’un métier d’enseignante prenant. Et c’est maintenant en étant pensionnée que la Libramontoise s’adonne à sa passion première. “La peinture à l’huile est ce que je préfère avant tout. Je laisse l’aquarelle à ceux qui le font mieux que moi ! Vous pouvez la travailler au pinceau, au couteau, y ajouter des documents, des matières, … Ce que j’aime, c’est le mélange de toiles, d’épaisseurs de matière et ainsi de faire vivre les éléments par rapport au dessin, même si celui-ci est très important. A travers la créativité, je peux ainsi sortir de la réalité !”.

La peinture comme moment d’évasion

Et quand on demande ce qu’apporte la peinture à Maryvonne, cette maman de trois enfants nous répond de but en blanc. “C’est vraiment un moment d’évasion, l’occasion de quitter le monde actuel et de rentrer dans un autre univers, le mien. Je me compare certaines fois à Mary Poppins, j’ai l’impression de sortir de mon sac des tas de choses fantastiques. Mais le but est de faire profiter, de partager ces mondes fantastiques pour ne pas que cela reste quelque chose d’égoïste et de personnel.”

Et le moins que l’on puisse dire, et Maryvonne de nous le confirmer, peindre permet de lui changer les idées et encore plus en ce moment face à la période que nous connaissons tous actuellement. Lors de notre rencontre, c’est une toile sur fond de confinement qu’elle nous présente. “J’essaie de présenter des choses, des éléments afin de parler de ce moment qui n’est facile pour personne, une façon également de dire merci à toute une série de personnes qui nous protègent mais surtout une toile où je peux mettre mes doutes, mes espoirs, mes peurs. C’est une palette d’émotions qui doivent rester gravées.”

“Peindre est une parenthèse dans la vie quotidienne qui permet d’aller vers des choses qu’on aime.”

Cette artiste peintre, inspirée par le surréalisme notamment, défend son art et la culture plus globalement bec et ongle. De part son métier d’enseignante, elle nous explique que les périodes réservées à l’apprentissage de l’art ont souvent été négligées au profit d’autres matières. “Ça ne rapporte pas l’art ! Le culturel est quelque chose qui ne rapporte pas financièrement et pourtant c’est quelque chose qui nourrit énormément. Si on n’a plus d’art, on s’appauvrit terriblement et c’est ce que l’on vit en cette période de confinement.”

Maryvonne ajoute d’ailleurs : “L’art est une bouée d’oxygène et pourtant bien mis à mal en cette période. Pouvoir aller voir des expositions, aller au musée, au théâtre, vivre des émotions … c’est cela qui nourrit énormément ; bien loin des informations anxiogènes du moment. Et c’est dans l’art que je retrouve de l’air ; repartager tout ça aux gens est le plus important.

Près de 2 millions de masques de protection fabriqués quotidiennement à côté d’Athus

Image : Wikipédia

La gestion de la fourniture de masques en Belgique a fait l’objet d’une saga sans nom et surtout, a provoqué une pénurie certaine dans les hôpitaux. Il est à espérer, avec l’ouverture de nouvelles usines spécialisées dans la fabrication de protection de ce genre, que ces problèmes ne seront que de mauvais souvenirs ! C’est ainsi qu’à Longlaville, à deux pas d’Athus, une usine verra le jour et pourra fabriquer 1.800.000 masques quotidiennement ! 

On le sait, ce type d’industrie n’est pas chose courante en Europe alors que le déconfinement progressif passe maintenant par l’usage (presque) obligatoire de masques de protection et que cette maladie pourrait nous suivre quelques mois encore. La fabrication de ce type de protection est donc un enjeu important face à l’épidémie de Covid-19. Pour l’instant, seulement quatre pays européens sont capables de produire des masques : la France, l’Allemagne, la Pologne et la République Tchèque. Le reste venant principalement du continent Asiatique.

Mais de nouvelles infrastructures pouvant fabriquer ces protection devraient bientôt voir le jour, comme c’est le cas à Longlaville, une commune Française qui se trouve à deux pas de la frontière, près d’Athus et d’Aubange. C’est sur l’ancien site sidérurgique dit “Des Soufflantes” que cette usine verra le jour.

Une fabrication quotidienne de 1.800.000 masques ! 

C’est à partir de fin juillet que les premières machines devraient se mettre en route au sein de cette nouvelle usine. Au départ, ce sont deux lignes qui fabriqueront 600.000 masques par jour. Elle seront ensuite rejointes par quatre autres unités supplémentaires, pour le mois de septembre, afin d’arriver à produire près de deux millions de masques quotidiennement !

La fabrication de ces masques, chirurgicaux de type 2R, sera destinée principalement aux trois pays frontaliers : la Belgique, la France et le Luxembourg. Derrière ce projet ambitieux, un entrepreneur français, Jean-Luc Doucet, qui croit réellement en ses desseins. Il espère ainsi augmenter la fabrication petit à petit afin d’atteindre le chiffre de trois millions d’unités d’ici le mois d’octobre.

Et pour l’après Covid ?

Alors que la demande devrait diminuer pour l’usage particulier, bien que ceux-ci seront chose commune encore un bon moment dans notre quotidien, l’entrepreneur français explique que ces masques, dans le futur, seront toujours autant utiles au sein du monde médical qu’actuellement. Ce n’est pas pour autant qu’il ne compte pas se diversifier. Le site pouvant accueillir des machines supplémentaires, c’est tout naturellement qu’il envisage de fabriquer d’autres fournitures de protection comme des surchaussures, des charlottes ou des surcombinaison afin de pérenniser le site de fabrication.

Cette nouvelle entreprise sera aussi à la base de la création de nouveaux emplois dans la région ! C’est ainsi que trois personnes s’affairent déjà afin de préparer l’ouverture prochaine de l’usine et l’équipe devrait compter une vingtaine de membre d’ici la fin de l’année. Et si la demande s’intensifie, la création d’emplois devrait, elle aussi, être du même acabit.

Province : les chiffres liés au coronavirus très encourageants

Depuis quelques jours, nous connaissons le fameux déconfinement. Si celui-ci a été décrété par les autorités, c’est en se basant sur les chiffres liés à la pandémie du Covid-19 et ils sont encourageants ! Même si nous ne cessons de le rappeler, la prudence doit rester de mise, on note une nette baisse en Belgique. Petit coup d’œil sur la situation en province du Luxembourg. 

C’est en se basant sur les derniers chiffres publiés par l’institut Sciensano que nous pouvons voir cette tendance à la baisse. Tendance qui s’étend sur toute la Belgique et donc aussi en province de Luxembourg ; la courbe tend vers le bas.

Depuis le début de cette pandémie, c’est un total de 1.374 cas qui ont été décelés parmi la population de la province de Luxembourg. Pour l’ensemble de la Wallonie, c’est 57. 342 personnes qui ont été ou sont infectées par la maladie.

En Luxembourg, sur les 1374 personnes touchées, 374 personnes ont dû être admises à l’hôpital afin d’y être traités. Et toujours selon les chiffres donnés par Sciensano, 23 personnes seraient toujours hospitalisées et 2 d’entre-elles sous assistance respiratoire.

Interrogé par nos confrères de l’Avenir, le docteur Didier Neuberg, directeur général des affaires médicales de Vivalia, explique : “ce week-end, il n’y a eu aucun cas et une seule entrée à l’hôpital a été constatée vendredi. La baisse est constante, c’est une bonne nouvelle.”

C’est depuis dix jours que les mesures prises afin de contrer l’épidémie ont été assouplies. On pouvait craindre une reprise de celle-ci mais les chiffres affichent toujours une baisse de jours en jours. Cela ne veut pas dire que le virus a disparu.
Les dernières recommandations du gouvernement sont toujours à respecter afin de voir cette tendance à la baisse se poursuivre dans les semaines qui viennent. 

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