C’est un grand “ouf” de soulagement qu’on poussé les forains en prenant connaissance de la nouvelle. Les villes d’Arlon et de Bastogne pourraient accueillir une fête foraine durant cet été. D’autres communes devraient emboîter le pas.
Ils font partie de ceux qu’on appelle les “oubliés” du Covid : les forains ont subi de plein fouet les conséquences de la crise engendrée par la coronavirus. Tout comme le milieu de l’événementiel, ils ont suspendu leurs activités rapidement lors de l’apparition du virus. Les fêtes foraines ont été annulées et sont d’ailleurs toujours suspendues officiellement. Impossible donc d’entrevoir des rentrées d’argent pendant ces trois mois si particuliers.
Des accords pour Arlon et Bastogne
Mais à en lire les colonnes de nos confrères de l’Avenir, les choses auraient l’air d’évoluer positivement pour les forains, désireux de reprendre au plus vite leurs activités. Thierry Schmit, porte-parole des forains, explique au journal que dans la province de Luxembourg, des accords ont été trouvés dans les communes d’Arlon et Bastogne. Les communes concernées ont en effet déjà déclaré qu’elles soutiendraient pleinement les forains. Tout un chacun attend aujourd’hui de recevoir des consignes claires de la part du Fédéral, en charge de la crise du Coronavirus.
Les forains restent toutefois assez lucides et savent que, même si le feu vert est donné, cela ne sera pas merveilleux au niveau financier. S’ils veulent offrir un peu de divertissement après ces mois compliqués, c’est la sécurité promise aux visiteurs qui primera lors de l’organisation de ces foires. Et Thierry Schmit d’ajouter que si les forains étaient autorisés à reprendre les kermesses, ils proposeraient certainement des tarifs réduits aux visiteurs.
Touchée par la suppression des grands événements de l’été, l’édition 2020 du Beau Vélo de RAVeL est reportée à 2021. Si les balades à vélo sur les 10 parcours prévus n’auront effectivement pas lieu, l’équipe du Beau Vélo déclinera malgré tout le concept sous un format inédit, durant tout l’été, en télé et en radio. Et cette semaine, c’est à Arlon qu’ils sont venus se balader !
Le beau Vélo de RAVeL est une émission bien connue de la RTBF. En tandem avec des invités passionnés par nos régions, Adrien Joveneau nous propose de (re)découvrir les plus beaux itinéraires de balades de ces 10 dernières années, sillonnant tout le royaume.
Le beau vélo de RAVeL cet été à Arlon
Même si celui-ci sera un rien chamboulé dans sa nouvelle formule cet été, Le Beau Vélo restera fidèle à son esprit et déploiera, cette année encore, des trésors d’imagination pour mettre en avant la mobilité douce, le tourisme de proximité, le sport-loisir et les produits de terroir. Des valeurs que cette opération défend depuis plus de 20 ans et que la crise sanitaire remet au cœur de nos préoccupations quotidiennes.
Photo : Ville d’Arlon
C’est ainsi que l’équipe d’Adrien Joveneau a posé ses bicyclettes dans le chef-lieu arlonais cette semaine. Pendant deux jours, ces lundi et mardi, ils ont sillonné les plus beaux coins de la Ville d’Arlon accompagnés de quelques invités. L’occasion de prendre un bon bol d’air en montant au Belvédère, ou en passant aux étangs de Heinsch. Le temps d’enfourcher son vélo et de se rendre jusqu’au musée Gaspar ou encore jusqu’au célèbre musée archéologique que Laura, l’adjointe du chef du restaurant La Régalade avait déjà servi une bonne verrine du terroir qui a plu à toute l’équipe.
Photo : Ville d’Arlon
C’est ainsi que Marc Pinilla du groupe Suarez, Maxime Monfort et Philippe Tibesar (musée du Cycle) ont pu découvrir les trésors de la cité arlonaise.
En télévision le 12 juillet
Malheureusement, crise sanitaire oblige, l’émission n’a pas pu se tenir en présence de public. C’est pour cette raison également que les randonnées accompagnant le célèbre tandem du présentateur sont annulées pour cette formule repensée.
Qu’à cela ne tienne, il était important pour l’équipe de maintenir cette émission même dans ce contexte difficile. C’est ainsi qu’ils se montreront solidaires avec les secteurs qui ont souffert de cette crise ; le Beau Vélo réservera donc une place de choix aux produits du terroir, aux chefs-coq mais aussi aux musiciens de chez nous.
Vous pourrez découvrir ces émissions sur la RTBF. Le numéro consacré à la Ville d’Arlon et de ses alentours sera diffusé le dimanche 12 juillet à 13h35 sur la Une. Vous pourrez également découvrir l’émission en radio la veille, le samedi 11 juillet, de 16 heures à 18h sur les ondes de Vivacité.
C’est un euphémisme ; la bande de co-voiturage mise en place entre Arlon et Sterpenich ne convainc personne, ou presque. Une phase de test débutée il y a un an et qui devrait se prolonger. L’évaluation de cette bande est reportée à cette fin d’année 2020.
Ce sont des travaux qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre depuis leur mise en oeuvre. Ouverte il y a un an après une période de travaux jugée trop longue par les utilisateurs de cette partie d’autoroute, cette bande de co-voiturage est censée fluidifier la circulation sur la E411 entre Arlon et la frontière luxembourgeoise, utilisée par près de 40.000 véhicules chaque jour.
Une possible prolongation après la frontière
Outre le fait qu’elle ne peut être utilisée que par des voitures embarquant à leur bord un minimum de trois personnes et limitée à 50km/h, un autre problème se pose depuis le début de cette phase de test : cette bande dédiée au co-voiturage se termine une fois le poste frontière de Sterpenich franchi. Une ineptie pour bon nombre d’utilisateurs.
Mais à en lire nos confrères du Paperjam, une étude de faisabilité est en cours quant à une possible prolongation sur le territoire luxembourgeois. Un avant projet serait même en cours d’élaboration. Un projet qui fait son chemin mais à ce stade embryonnaire, encore trop tôt pour avancer une date pour de futurs travaux.
Est-ce que cette (peut-être) future prolongation de la bande de covoiturage encouragerait un peu plus les frontaliers ? La question reste posée. Il suffit d’emprunter ce segment de route pour s’apercevoir que cette bande est un réel échec au point tel que le ministre en charge de la mobilité, Philippe Henry, pense à y mettre un terme “ces expériences permettront de tirer des leçons pour, le cas échéant, les arrêter ou en développer d’autres”, comme on pouvait le lire dans les colonnes de Sudpresse.
Son évaluation reportée fin 2020
Si les avis a propos de cette bande de covoiturage sont souvent négatifs, il est quand même encore prématuré d’enterrer ce projet.
Comme le rappelle la Sofico (Société de financement complémentaire des infrastructures), en charge de ce chantier, d’un investissement de 12.650.000 euros, la phase de test devait durer deux ans, et une évaluation intermédiaire devait avoir lieu après une année.
La crise sanitaire ayant bousculé le quotidien des frontaliers, ne prenant plus la route et travaillant à domicile, cette phase d’évaluation a du être post-posée. Un trafic réduit considérablement pendant de longs mois ce qui a entraîné une impossibilité d’avoir des chiffres précis “avec la pandémie de Covid-19, le trafic a été réduit et il ne nous était pas possible d’obtenir des chiffres crédibles. Nous avons donc décidé de reporter cette évaluation en fin d’année. En réalité, les caméras qui longent cette bande sont dotées d’une intelligence artificielle qui permet, au fur et à mesure que les voitures empruntent cette bande, de détecter plus facilement les visages. Or, durant la crise, ces caméras n’ont pas pu s’améliorer du fait que la bande n’était pas empruntée.”
Une nouvelle initiative a été lancée hier, conjointement par la Province de Luxembourg et Idelux, afin de relancer le tourisme. Une opération de promotion du tourisme en Luxembourg Belge qui prendra la forme d’un pass de réduction qui sera offert aux habitants de la verte province.
On le sait, le vaste territoire de la province de Luxembourg regorge d’activités touristiques plus différentes l’une des autres. Du château fort de Bouillon en passant par l’Abbaye d’Orval, De Houtopia à Rochehaut en passant par le Fourneau Saint-Michel, c’est une véritable mine d’attractions touristiques que la Province aimerait relancer. Car, on le sait, ce secteur touristique a été durement impacté durant cette crise sanitaire.
“Je découvre à deux pas de chez moi”
En ce début d’été 2020, la Province de Luxembourg en association avec Idelux, décide de lancer l’opération : Je découvre à deux pas de chez moi. Une opération commune qui n’a pas pour but d’attirer les touristes extérieurs mais bien de proposer une opportunité aux luxembourgeois de découvrir leur province grâce à ce système de pass de réductions.
En quelques mots, cette opération, voulant venir en aide au secteur touristique, permettra aux habitants de la province de Luxembourg d’obtenir un pass. Ce pass leur offrira des réductions, jusqu’à 50% dans certains cas, dans les attractions touristiques de la province, et ce, du 1er juillet au 30 septembre 2020.
Les différents acteurs du monde touristique ont donc été contactés afin de prendre part à ce projet et ce n’est pas moins d’une cinquantaine de partenaires qui ont répondu favorablement. C’est une opération “win-win” comme le détaille Marie-Eve Hannard, députée en charge du tourisme.
En effet, en contrepartie des réductions offertes, les partenaires pourront bénéficier d’une capsule vidéo réalisée dans le but de promouvoir leur attraction sur différents supports promotionnels, en plus de ceux de la Province et de ceux d’Idelux, sur lesquels ces vidéos seront publiées prochainement.
D’autres actions promotionnelles seront mises en place dans les prochaines semaines afin de soutenir les autres secteurs en difficulté dans notre province. Une campagne de communication intitulée à 2 pas de chez moi aura par exemple pour but de soutenir les différents acteurs du territoire en matière de santé, de culture, de tourisme, des produits locaux, etc.
Comment obtenir ce pass ?
Ce pass gratuit, réutilisable autant de fois que souhaité, est à commander sur le site internet https://www.jedecouvre.luxembourg-belge.be. Il faut être citoyen de la province afin de pouvoir en bénéficier. Une fois reçu par la poste, il vous suffira de présenter celui-ci à l’entrée de chaque attraction touristique participante afin de bénéficier de la réduction prévue.
Un violent incendie à ravagé la briqueterie d’Arlon cette nuit. Un incendie important qui occasionne encore de gros dégâts. L’entièreté du département “stock” serait parti en fumée.
L’entreprise arlonaise de matériaux de La Briqueterie a été la proie des flammes cette nuit. Un incendie d’une grande ampleur a ravagé l’entrepôt longeant le parking du magasin, qui lui, aurait été épargné.
C’est aux environs de 2h du matin que l’incendie a démarré au niveau des entrepôts de stockage. Les pompiers, arrivés rapidement sur les lieux et en nombre, ont lutté toute la nuit afin de circonscrire le feu.
Photo : Randy Colas
Ce matin, le feu n’était pas encore totalement éteint et il faudra encore quelques heures afin d’en venir à bout tant l’incendie était important. Les dégâts matériels sont très important et à cette heure, les causes de ce sinistre étaient encore inconnues.
Dj A.R.T au 24h Vélo de Louvain-La-Neuve ! #shootlux
C’est une grande première pour ce jeune DJ originaire de Mussy-la-Ville ! DJ A.R.T vient de remporter sa première récompense. Nominé aux Octaves de la Musique 2020, il se voit attribuer l’octave “Fun Radio”.
Doit-on encore vous présenter DJ A.R.T alias Arthur Divoy ? A seulement 20 ans, on peut dire que le jeune DJ a réussi à se faire une place dans le monde de la musique électronique, mixant lors de nombreuses soirées aux quatre coins du pays mais aussi à l’étranger. Et si la crise sanitaire n’était pas venue perturber son planning, c’est à Tomorrowland que DJ A.R.T aurait dû mixer durant cet été 2020.
Lauréat de l’Octave de la Musique “Fun Radio“
Une crise du covid qui a également obligé les organisateurs de la cérémonie des Octaves de la Musique à proposer ce rendez-vous de récompenses musicales non pas via une cérémonie télévisée comme c’est le cas annuellement mais à travers de courtes capsules vidéo, mettant en avant les nominés et dans un second temps, les lauréats.
Mise sur pied il y a plus de 15 ans, cette cérémonie veut, chaque année, mettre en lumière et récompenser les artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles au travers de huit catégories musicales différentes.
C’est ainsi que les lauréats ont été annoncés cette semaine via des capsules vidéo. Parmi ceux-ci, le jeune Arthur décroche un prix spécial, celui décerné par la radio Fun Radio. “Les organisateurs m’ont donc appelé pour m’annoncer la bonne nouvelle et pour la petite anecdote, assez tôt pour me réveiller ! Mais quand c’est pour ce genre de chose, pas de quoi grincher”, sourit le jeune DJ.
Un premier prix remis sur base de son travail en tant que DJ et ses productions sur la scène belge. “C’est énorme de recevoir un prix pour la musique qu’on fait ! Quand je pense que c’est ma passion et que petit à petit, elle se professionnalise jusqu’à en recevoir une récompense, c’est juste génial. Pour moi, le vrai salaire d’un artiste, c’est la reconnaissance que les gens lui donnent. D’autant plus quand la reconnaissance vient d’une cérémonie de renommée comme les Octaves de la musique.”
Un premier single en juillet prochain
Une bonne nouvelle dans le sillon d’une bonne surprise ! En effet, DJ A.R.T n’a véritablement pas chômé ces quelques mois. Si vous avez scruté les réseaux sociaux ces derniers temps, vous aurez certainement remarqué que le jeune DJ nous prépare une belle surprise pour le mois de juillet prochain : “oui c’est vrai, mon nouveau single sortira le 8 juillet prochain. Et ce n’est pas tout car il sera accompagné d’un super clip qui mettra en image mon personnage assez décalé, qui est d’ailleurs le même dans la vie de tous les jours”, nous confie-t-il en rigolant.
Pour cette musique, j’avais envie de produire un son qui sentait l’été et qui parlait à tout le monde. C’est pourquoi j’espère pouvoir le faire tourner un maximum sur les radios par exemple.
Un nouveau single qui portera le titre You’ll be mine et qui sera disponible sur toutes les plateformes de vente et de streaming à partir du mercredi 8 juillet.
C’est tout un microcosme qui attendait cette décision ; joueurs, membres du staff, supporters, tous redoutaient la décision que pourrait prendre l’Autorité Belge de la concurrence pour l’avenir du club Virtonais. Le communiqué est arrivé ce midi : l’Excelsior Virton devra bel et bien redescendre en D2 amateurs après le refus du Collège de la Concurrence.
Rythmée par des batailles juridiques et de nombreux soubresauts, c’est une longue saga de plusieurs mois qui vient de se terminer (probablement) ce lundi. En effet, l’organe décisionnel en quel tous les espoirs Virtonais étaient fondés vient de rendre sa décision. Et elle n’est malheureusement pas bonne pour le matricule 200 : Le Collège de la Concurrence a refusé l’imposition des mesures provisoires demandées par Royal Excelsior Virton.
En clair, l’Excelsior ne pourra plus évoluer au sein de la Division 1B comme ce fût le cas l’année dernière mais bien deux échelons plus bas, c’est-à-dire en D2 amateurs. Autant dire que cette décision peut s’apparenter à une réelle catastrophe pour le club des verts et blancs mais également pour le football luxembourgeois, plus globalement.
Reste à voir ce que le propriétaire Flavio Becca décidera après cette mauvaise nouvelle pour le club Virtonais.
Voici le communiqué officiel de l’ABC :
Le Collège de la Concurrence de l’Autorité belge de la Concurrence (ABC) a refusé le 29 juin 2020 au RE Virton (la Requérante) l’imposition de mesures provisoires à l’encontre de l’URBSFA.
Le Collège a décidé que le refus de licence au RE Virton par la Commission des Licences de l’URBSFA en avril 2020, confirmé par une sentence arbitrale de la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport de mai 2020, était motivé par des éléments qui prima facie semblent compatibles avec le droit de la concurrence.
Le Collège a notamment constaté que la Requérante n’a pas, malgré de nombreuses invitations en ce sens, utilisé les possibilités offertes qui auraient permis à la Commission ou à la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport d’octroyer la licence, notamment par l’offre d’une garantie bancaire ou autre instrument garantissant la continuité du club RE Virton pour la saison 2020-2021.
Afin de célébrer ses vingt années de présence, la Maison du tourisme de Gaume veut donner un coup de pep’s à son image en s’offrant une nouvelle identité graphique ! Afin que les citoyens se reconnaissent en elle, la MTG vous donne la possibilité d’aller voter pour votre logo préféré !
Tout prochainement, la Maison du tourisme, Soleil de Gaume, va célébrer ses vingt ans. Dans ce cadre, elle souhaite se donner un coup de jeune et moderniser son image auprès de la population mais également de ses touristes.
Une nouvelle identité graphique
Dans l’optique de se créer une identité graphique propre, et dans un esprit de modernisation, l’équipe a travaillé d’arrache-pied pour créer un nouveau site web, mais également un nouveau logo.
Spécialement créé pour l’ASBL, il vise à établir une cohérence visuelle avec les marques Ardenne et Gaume, et la Lorraine Gaumaise. C’est ainsi que le slogan Visit Gaume a pour but de montrer l’ouverture de la région à un public international, en rappelant d’autres régions touristiques.
Le logo montre la volonté de l’ASBL de valoriser le dynamisme de sa jeune équipe, son esprit d’ouverture et les actions innovantes qu’elle met en place afin d’accomplir ses missions : développer, promouvoir et accueillir le tourisme en Gaume.
Avec un nouveau logo
À partir de nombreux croquis, Martin Frennet (infographiste et illustrateur) a sélectionné sept propositions et trois polices d’écriture, qui ont été soumises à un premier vote au Conseil d’Administration.
Après cette sélection drastique, trois logos ont donc été retenus. Dans l’ensemble, ils rappellent la nature verdoyante, le soleil, l’accueil chaleureux de la région, la générosité de sa gastronomie et de ses habitants. Sans oublier les fameuses cuestas, la douce Semois, la lumière chaude et féerique de notre nature qui seront mises à l’honneur. Ils comportent également des variations sur certains aspects phares de la région comme les murs de pierre typiques des villages, les vitraux des édifices religieux ou encore l’atmosphère enchanteresse des forêts. De manière générale, ils représentent tous le dynamisme et la convivialité de la région.
La possibilité de voter
Dans ce cadre, trois logos seront soumis aux votes de l’équipe, des membres de l’Assemblée Générale, mais aussi et surtout des citoyens Gaumais ! La Maison du Tourisme de Gaume souhaite que les citoyens aient leur mot à dire dans le choix du logo qui représentera leur structure touristique.
Elle a donc mis en place deux systèmes de vote, afin de s’assurer que chacun ait l’opportunité de faire entendre sa voix.
Les Gaumais auront jusqu’au 10 juillet pour voter soit via un formulaire en ligne, soit en allant remplir un bulletin de vote directement à la Maison du Tourisme, rue des Grasses Oies 2B, à Virton.
C’est un gros coup de filet pour la zone de police Famenne-Ardenne qui vient de démanteler un vaste réseau de trafic de drogue. Une enquête longue de plusieurs mois qui aboutira à l’inculpation de dix personnes.
C’est une minutieuse enquête et longue de plusieurs mois qui vient de déboucher sur l’interpellation de 16 personnes. Dix d’entre elles ont été inculpées par le juge d’instruction.
“Durant plusieurs jours (du 15 au 22 juin), le service d’enquête et de recherche de la zone de police Famenne-Ardenne, renforcé efficacement par des membres du personnel du service intervention ainsi que par des agents de quartier, a procédé sans désemparer à des perquisitions et des interpellations de suspects dans le cadre d’un important trafic de stupéfiants (cannabis et cocaïne). Ce dossier, piloté par les enquêteurs de la section “Stups” de notre zone de police, est mené sous la direction de Madame Olivier, Procureur de division de Marche-en-Famenne et de Monsieur le Juge d’Instruction Goffinet.
Les résultats marquants enregistrés lors de l’exécution des nombreux devoirs d’enquête, dont notamment 14 perquisitions, concernent:
1) la saisie de plus de 3,6 kg de cannabis et de 95 gr de cocaïne;
2) la saisie de plus de 11.000€;
3) la saisie de trois véhicules (2 voitures et 1 moto) ainsi que de nombreux smartphone;
4) la saisie de 2 armes.
“Ce trafic, qui touche principalement les communes de Marche-en-Famenne, Hotton, Durbuy et Erezée, implique, outre des personnes domiciliées sur le territoire de notre zone de police, des individus résidant dans la région liégeoise.
Le parquet du Luxembourg précise que, parmi les seize personnes interpellées, dix ont été inculpées par le juge d’instruction, dont quatre ont été placées sous mandat d’arrêt.
Préalablement aux perquisitions et interpellations, il est essentiel de souligner le travail de recherche de grande qualité exécuté par les enquêteurs durant de longs mois afin de déterminer le mode opératoire et le rôle des différents suspects dans ce trafic. Ce travail préparatoire représente un élément-clé dans la réussite de ce dossier.” Comme le précise la zone de police.
Dans le cadre de “En piste les artistes !”, le projet culturel de mise en avant d’artistes habitant la commune de Libramont, nous partons à la rencontre de Philippe Govaerts. Enquêteur de police mais surtout passionné de photographie nature depuis 10 ans, Philippe nous accueille en pleine nature, son “deuxième bureau” comme il aime à le dire.
C’est au bord de l’étang du Fourneau à Séviscourt que nous emmène Philippe Govaerts. Enquêteur de police dans la zone Sud-Luxembourg, cet habitant de la commune de Libramont est un véritable passionné de photographie. Mais attention, pas la photo prise à l’intérieur des radars. Plutôt la photo traditionnelle qui permet de figer un moment hors du temps en pleine nature.
Une passion de près de 10 ans
Cette passion viscérale trouve ses origines après l’achat d’un appareil photo lors d’un événement un peu particulier. “J’ai acheté mon premier appareil photo numérique en prévision de la naissance de mon fils et, de fil en aiguille, j’ai attrapé le virus et la photographie est vraiment devenue une passion. Cela m’est vraiment venu par hasard en chipotant et surtout en apprenant par moi-même en me documentant beaucoup” nous explique-t-il.
Si Philippe nous attend au bord de l’eau, ce n’est pas un hasard. Le photographe est un véritable amoureux de la nature. “Le contact avec la nature, les animaux, les arbres, la verdure, profiter du silence, voilà ce qui me plait le plus dans ma passion. Ce sont des endroits où je peux profiter du temps et où j’ai de la patience, bien au contraire de quand je suis au boulot. C’est réellement mon deuxième bureau”.
Objectif : se perfectionner !
Philippe est un réel autodidacte, comme c’est souvent le cas dans la photographie. C’est en lisant, se documentant et en pratiquant beaucoup que le policier a pu s’améliorer et s’essayer à d’autres techniques. Et c’est aussi en rentrant dans le club photo de Libramont que le photographe a pu échanger avec d’autres passionnés de l’argentique.
En publiant régulièrement ses clichés sur les réseaux sociaux, Philippe peut voir comment ses photos sont perçues. “Enessayant de m’améliorer en permanence, de travailler un peu mes photos et d’avoir des images cohérentes, j’ai vu que cela plaisait et avait un impact lorsque je les partageais. J’ai donc des porte-folios sur les réseaux sociaux et c’est à cet endroit essentiellement que je vois que mes photos plaisent”.
“Quand on part en vacances en famille, cela est plus que nécessaire ; elles seront gâchées si je n’ai pas mon appareil ! C’est la même chose lors de chaque balade dominicale, je dois avoir le boitier avec moi. Mon fils commence également à vouloir utiliser l’appareil photo. Il aime ce qu’on fait et je ne tarderai pas à lui offrir son premier appareil”.
On sent chez Philippe un réel amour pour la photographie et quand on lui demande ce qu’il pourrait arriver s’il était privé de son matériel, sa réponse est cinglante. “Ca serait une catastrophe, je n’ose imaginer ! C’est comme si on privait un cycliste de son vélo ou un footballeur de ses matches. J’ai besoin de faire des photos, c’est vraiment ma passion. Cela me calme et m’apaise.”
“Il faut guetter et être à l’affût en PERMANENCE ! “
C’est dans la nature que Philippe se sent le mieux, au gré des saisons. Une couleur de ciel différente qui donne à la photo un effet particulier, la rosée du matin qui ajoute un élément supplémentaire, tout dépend de la situation et du moment. “J’aime faire transparaître l’ambiance notamment en exploitant la lumière afin de témoigner de ce que j’ai vu. Montrer également le caractère unique de la nature et qu’on est impuissant face à elle. Il faut toujours être à l’affût de ce qu’on peut voir.”
Échanger et partager son travail afin d’avancer
Si Philippe arrive maintenant a des clichés aboutis, ce n’est pas sans mal qu’il y est arrivé. Il nous explique que cela se fait grâce au travail mais aussi au partage. “Pour un photographe qui débute, je lui conseillerais d’aller voir les autres passionnés qui font de la photo depuis des années, ils sont rarement avares de conseils. C’est également grâce à des stages, en contactant les clubs photos et surtout en partageant son travail que l’on se perfectionne. C’est de cette manière que l’on peut mesurer l’impact que les clichés peuvent avoir et ainsi recevoir des critiques dans l’objectif de s’améliorer”.
Du côté technique, rien de bien particulier. Philippe nous explique que c’est le même principe que pour le développement des photos argentiques. Les quelques retouches doivent être atténuées et tout doit être dans la nuance afin que le tout soit agréable à regarder. Pas de triche donc ! Et lorsqu’on parle d’une “bonne” photo ? “C’est subjectif bien entendu, mais c’est une photo qui a une âme, qui a de la lumière et des éléments contrastés. Elle doit parler aux gens, avoir des choses à dire, à raconter. Une bonne photo doit contenir obligatoirement contenir ces éléments, pour moi”.
Le club photo de Libramont
C’est aussi en compagnie de Guy Maillard, secrétaire du photo-club de Libramont, que nous nous trouvons au bord de l’étang. Philippe y est très impliqué, en partageant de nombreux conseils avisés aux autres membres. Fort d’une trentaine de photographes, ce club-photo a vu le jour en 1969 où ses activités étaient surtout consacrées à l’initiation des jeunes photographes lors de cours théoriques et pratiques.
Et c’est de fil en aiguille que le club prendra son essor : organisation d’une exposition annuelle, voyages sur le terrain, concours divers, … et ce n’est pas le passage au numérique qui a freiné les ardeurs de ses membres passionnés se réunissant deux fois par mois. C’est ainsi que ces passionnés du petit boitier partagent, apprennent, évoluent et font vivre la photo au sein de ce club.