17.7 C
Arlon
samedi, juin 14, 2025
Accueil Blog Page 116

Arlon : 206 nouvelles places au centre pour réfugiés de Stockem

Un trajet en ambulance ne coutera plus que 60 euros !

Un forfait unique va être mis en place pour les trajets en ambulance. Les kilomètres parcourus ne seront plus pris en compte.

Ce n’est pas tous les jours que l’on prend l’ambulance. Et heureusement. Mais lorsque c’est le cas, la facture peut rapidement grimper en flèche. Pour remédier à cette problématique, la Ministre de la Santé Maggie De Block vient d’annoncer une réforme de la tarification des interventions des véhicules d’urgence. Dès le 1er janvier 2019, chaque patient paiera un forfait unique 60 euros par trajet, quel que soit le nombre de kilomètres parcourus.

Cette réforme met fin à une situation pénalisante pour les régions reculées. Dans certaines provinces très étendues, les ambulanciers doivent parfois rouler une grande distance avant d’arriver chez le patient, ce qui se répercute directement dans le portefeuille. Avec le nouveau système de facturation, chaque patient sera logé à la même enseigne. Ce sera par exemple bénéfique pour la province de Luxembourg, la plus grande du pays. Tout un chacun saura à l’avance à quoi s’attendre et ne devra même plus introduire d’attestation auprès de la mutualité. Du côté du cabinet de la ministre, on se félicite de cette mesure.

« De cette manière, nous voulons aussi répondre au problème en zone rurale où nous pourrons ainsi garantir un tarif plus raisonnable »

Les services de secours dans le rouge ?

Interrogé par nos confrères de La Meuse, le commandant de la Zone de Secours Luxembourg Stéphane Thiry estime que « avec cette facturation à 60 euros, nous sommes perdants. En province de Luxembourg, la facture « ambulance » représente chaque année trois millions d’euros ». Même s’il reconnait volontiers que « au niveau des patients, ce nouveau système de facturation est effectivement plus équitable que le précédent ».

Une problématique financière dont est bien consciente la ministre de la Santé. Pour compenser ce que les services de secours vont perdre sur les kilomètres, le gouvernement apportera un soutien supplémentaire au secteur de l’aide médicale urgente et augmentera les subsides pour les services d’ambulances. Un budget de 35 millions d’euros est prévu à cet effet.

L’association professionnelle belge des services d’ambulance se montre satisfait de cette annonce. « La hausse des subsides apporte certainement un soulagement à tous les services d’ambulances qui ont de l’eau jusqu’au cou », admet Willem De Ceulaer. « Nous avions demandé 140 millions d’euros pour pouvoir couvrir trois quarts de nos coûts en personnel. Nous n’y sommes pas encore, même si nous avons déjà reçu 12 millions supplémentaires en 2016 et donc 35 millions cette année. Mais cela va dans la bonne direction » a-t-il conclut au micro de la RTBF.

Arlon : la rue de Neufchâteau va complètement changer de visage

La rue de Neufchâteau sera bientôt méconnaissable. En cause : les grands travaux de lifting qui sont prévus au printemps prochain.

Vous l’empruntez peut-être tous les jours : la rue de Neufchâteau est l’un des axes d’entrée principal dans le chef-lieu luxembourgeois. Traversée chaque jour par des milliers de voitures et poids lourds, la route s’est petit à petit fragilisée et dégradée. Tout comme les trottoirs adjacents, certains dans un piteux état. La ville a pris la décision d’entamer la seconde phase de rénovation de cet axe stratégique, dès le printemps 2019.

Une première portion avait déjà été refaite à neuve l’an dernier, entre la place Schalbert et l’ancienne gendarmerie. Dès le retour des beaux jours, c’est donc le deuxième tronçon entre la gendarmerie et le rond-point qui sera remis au gout du jour. L’objectif est que la rue de Neufchâteau devienne un modèle d’urbanisme. Si le projet porte ses fruits, le tronçon entre la Spetz et le carrefour du Lidl devrait subir le même sort d’ici quelques années.

Des arbres et une piste cyclable !

Concrètement, le boulevard va profondément changer de physionomie. Les automobilistes continueront de profiter de deux bandes de circulation, l’une à gauche et l’autre à droite. Entre les deux voies, des arbres seront plantés pour apporter de la verdure en ville et embellir les entrées du chef-lieu. Du côté des usagers faibles, des pistes cyclables seront construites dans les deux sens afin de rejoindre le centre-ville ou le quitter. Les piétons ne seront pas non plus oubliés, puisque de nouveaux trottoirs et des arrêts de bus sécurisés font partie des plans.

Dans une troisième phase des travaux, la ville d’Arlon construira des pistes cyclables supplémentaires entre le magasin Facq et le rond-point du Weisgerber. « La traversée du rond-point, c’est l’un des gros points noirs de la mobilité », expliquait André Balon à nos confrères du Vlan.

Les petits commerçants en auront aussi pour leur argent. Les quatre boutiques situées dans le bas de la rue, c’est-à-dire la pharmacie Denis, le magasin de jouet Du Tiers et du Quart, le salon de coiffure Ariake et le lavoir automatique, bénéficieront de nouvelles places de parking. Celles-ci seront placées en épi inversé. Il faudra donc s’y garer en marche arrière, afin de pouvoir en ressortir en toute sécurité.

La rénovation de la rue de Neufchâteau est menée conjointement par la ville d’Arlon, le SPW et le bureau Arlonais Ecosite. Le projet coûtera la bagatelle de 1.186.785€, mais une grande partie des travaux seront subsidiés.

Baudet’stival : trois nouveaux noms !

Les organisateurs du Baudet’stival ont annoncé ce vendredi 21 décembre trois nouvelles têtes d’affiche. Les tickets sont déjà en vente.

Après avoir frappé un grand coup fin novembre en annonçant la venue sur scène de Kendji Girac le 12 juillet 2019, les responsables du Baudet’stival viennent d’en remettre une couche. Et force est de constater que le festival a les moyens de ses ambitions : après plusieurs jours de rumeurs, l’identité de trois nouvelles vedettes vient d’être révélée.

La huitième édition du plus célèbre festival ardennais accueillera Quentin Mosimann le vendredi 12 juillet. Le DJ franco-suisse est bien connu des belges puisqu’il est le présentateur de l’émission musicale D6bels on Stage sur la RTBF. Il fut également coach lors de la troisième saison de The Voice Belgique. Le musicien promet d’emblée de mettre le feu à la Place des 3 fers avec ses reprises et ses mix endiablés.

Le DJ Quentin Mosimann sera l’une des têtes d’affiche du Baudet’stival 2019
La première journée du festival sera décidément très chargée puisque Mustii jouera également le vendredi 12. Encore distrait sur la scène musicale, le chanteur, auteur, compositeur et interprète belge viendra défendre sur scène son premier album “21st Century Boy” sorti en octobre 2018.

Enfin, la première tête d’affiche du samedi sera ni plus ni moins que Hyphen Hyphen. Le groupe français de pop rock électronique jouera les plus hits de leurs trois albums : Times, Times and Lives et HH. La fête promet d’être démente : Santa, Adam, Line et Zoé ont remporté une victoire de la Musique en 2016 et tourne actuellement dans les plus grands festivals d’Europe. Une bonne pioche pour le Baudet’stival !

Les tickets déjà en vente !

L’an dernier, la Baudet’stival avait marqué les esprits avec une programmation riche et éclectique. Calogero, Cali, Louane, Loïc Nottet, Kyo ou Henri PFR s’étaient succédés sur la scène de la Place des Trois Fers. Le record de fréquentation avait été battu avec près de 20.000 festivaliers sur les trois jours. « Notre budget artistique a augmenté de 60%, nous avons un nouveau site internet, un système de paiement amélioré, des partenaires et des bénévoles fidèles…», avait expliqué à l’époque Mathieu Rossignol, le directeur du festival.

Si vous ne résistez pas à l’envie de danser sur les plus grands tubes aux couleurs des traditions gitanes, sachez que les billets sont d’ores et déjà en vente. Le pass 3 jours est proposé au prix de 100€, tandis qu’un accès d’une seule journée coûte 40€. Renseignements et informations pratiques en CLIQUANT ICI.

Arlon : les dons de sang ont explosé grâce à vous !

Don de sang - Croix Rouge Arlon

Le centre de prélèvement de sang d’Arlon se félicite de la grande mobilisation des habitants de la région. Deux ouvertures exceptionnelles sont encore planifiées d’ici la fin de l’année.

La semaine dernière, nous vous avions fait part de l’appel aux dons lancé par les responsables du centre de prélèvement de sang du chef-lieu. “Dans le cadre des actions de fêtes de fin d’année, nous aimerions atteindre l’objectif des 5000 poches de sang pour le 31/12/2018″ nous avait notamment expliqué le docteur Leila Bouraoui, responsable du centre.

Un appel qui a manifestement été entendu puisque l’on apprend aujourd’hui que 48 personnes se sont présentées au centre le 15 décembre dernier. Parmi ces généreux donateurs, 40 poches de sang ont pu être collectées. Un chiffre relativement impressionnant lorsqu’on sait que le Service Francophone du Sang, à travers tous ses sites de prélèvement, a prélevé 167 poches au total. Cela signifie donc qu’environ 30% des dons proviennent d’Arlon.

Encore deux journées exceptionnelles !

Étant donné que les besoins en sang ne s’arrêtent jamais, les équipes médicales d’Arlon remettent le couvert pour deux journées d’ouverture exceptionnelles en ce mois de décembre. “Je souhaite vous remercier ! Nous sommes très heureux de ces résultats ! Et nous devons soutenir nos efforts durant les lundis 24 et 31 décembre, jours d’ouverture pour notre site” nous confie Mme. Bouraoui.

Pour accueillir les donateurs dans les meilleures conditions possibles, le centre sera en effet exceptionnellement ouvert le lundi 24 décembre de 9h à 13h et le lundi 31 décembre de 9h à 13h.

Le centre de prélèvement se situe au 1, rue du Dispensaire à Arlon. Celles et ceux qui souhaitent des renseignements complémentaires peuvent prendre contact avec le centre par téléphone au 063/22.52.51 ou contacter le Dr. Bouraoui par e-mail Leila.bouraoui@croix-rouge.be. Des informations supplémentaires sont aussi disponibles en cliquant ici.

Arlon : l’énorme coup de gueule d’un commerçant !

Un commerçant du centre-ville d’Arlon lance une pétition pour faire prendre conscience aux autorités communales que leurs priorités ne sont pas les bonnes. Une menace envers sa boutique a fait déborder le vase…

Edwig Gilissen est un commerçant bien connu du chef-lieu. Il gère l’U.S. Coffee depuis bientôt cinq ans et attire une importante clientèle tous les jours. Mais le jeune homme de 27 ans est en litige avec la ville d’Arlon depuis le début du mois de décembre. Les autorités communales lui reprochent d’avoir abandonné ses déchets devant son établissement. Pire, dans un courrier reçu quelques jours plus tard, la ville indique que le bourgmestre ordonnera une cessation de toute activité dans ce commerce si l’affaire n’est pas réglée.

Une situation surréaliste pour l’indépendant, qui explique simplement avoir sorti ses poubelles à 16h au lieu de 20h, comme le prévoit le règlement en vigueur. La transgression au règlement s’explique par la simple et bonne raison que l’enseigne ferme à 16h et que le commerçant n’habite pas dans la région. Impossible donc de revenir au soir pour sortir les poubelles à l’heure prévue.

Une pétition est lancée

Interpellé par nos confrères de La Meuse début décembre, le bourgmestre d’Arlon Vincent Magnus avait reconnu une maladresse. “Nous sommes heureux de pouvoir compter sur un tel commerce dans le centre-ville. Il fonctionne très bien. Je vais appeler le gérant pour le rassurer. Il ne doit pas se tracasser : jamais nous ne fermerons son commerce. Il s’agit d’une lettre type. Je vais demander qu’on change certaines formulations“.

Mais malgré ses mots rassurants, Edwig Gilissen n’en démord pas : la ville d’Arlon doit se reprendre. Selon lui, sa mésaventure n’est que la goutte qui a fait déborder le vase et qui lui a fait prendre conscience que l’état du chef lieu en termes de propreté et de sécurité était intenable. La situation est tellement déplorable selon le jeune homme qu’il a lancé une pétition en ligne (Cliquez-ici)  afin que les choses bougent.

“Suite aux amendes abusives envers les commerçants et habitants de la commune d’Arlon, je lance cette pétition en espérant faire changer les choses au centre ville”

Le jeune homme estime que l’heure indiquée pour la sortie des sacs poubelle est impossible à respecter pour bon nombre de personnes. “Nous souhaitons que le collège communal assouplisse ce règlement communal afin de permettre aux commerçants d’effectuer d’autres tâches beaucoup plus importantes dans ces temps difficiles pour le commerce Arlonais”.

“La ville devrait se concentrer sur d’autres priorités, que sur des sacs bien rangés sortis quelques heures trop tôt. Par exemple, sur le vandalisme devant nos commerces ou l’image de la ville est ternie par des ivrognes et drogués” estime Edwig. “L’impact est très négatifs sur les commerces”.

Sur le site web de la pétition en ligne, le commerçant dégaine une série de clichés qui appuient ses propos….

Edwig en profite pour nous confier :“Il avait dit qu’il m’appellerait au sujet de l’amende. J’attends toujours”.

“J’aimerais avoir une discussion et lui dire qu’il doit changer ses priorités immédiatement. ” conclut-il un petit peu dépité…

Le loup est-il de retour dans la région ?

L’administration de la nature et des forêts (ANF) du Grand-Duché de Luxembourg indique ce mercredi que des traces de loup ont été repérées dans la région. Les témoins peuvent se manifester.

Le loup est-il de retour dans nos contrées ? Une possibilité qui n’est pas à exclure selon l’Administration de la nature et des forêts grand-ducale. Lors d’une inspection le dimanche 16 décembre dernier, des traces de pattes ont été découvertes dans les bois de Koerich et Septfontaines, situés à seulement quelques encablures de la province de Luxembourg. L’ANF parle de ces traces comme d’une «indication concrète» de la présence d’un loup.

Selon le communiqué de l’ANF, les traces s’étendaient sur 400 m dans une zone forestière. Un échantillon d’urine a également été prélevé dans la neige et envoyé pour analyse génétique à l’Institut Senckenberg de Gelnhausen, en Allemagne, qui est le laboratoire de référence dans ce domaine. Les résultats devraient parvenir aux autorités compétences dans les semaines qui viennent.

Qui a vu le loup ?

L’ANF en profite pour rappeler que toutes les indications de la présence de loups doivent être immédiatement signalées à l’administration de la nature (wolf@anf.etat.lu).

Les propriétaires de la “Ferme de l’horreur” bientôt condamnés ? (+photos)

Le couple d’agriculteurs à l’origine de la mort de 520 animaux comparaissait mardi matin devant le tribunal correctionnel de Neufchâteau. Ils n’ont pas pris la peine de se déplacer.

Rappelez-vous : c’est un véritable carnage qu’avait découvert les agents de UBEAW (Unité du bien-être animal) dans une ferme d’Isle-le-Pré, près de Bastogne, le 13 décembre 2016. Des cadavres en état de décomposition jonchaient l’exploitation agricole et plusieurs vaches, boeufs, veaux et taureaux étaient détenus dans des conditions sanitaires nauséabondes. Lors de leur inspection, les agents avaient notamment découvert que les abreuvoirs étaient remplis d’urine et d’excréments, et que certaines bêtes n’avaient pas accès ni à lumière ni à l’eau.

Comme le rapporte RTL, l’enquête a laissé apparaître que 520 bovins étaient décédés dans l’exploitation en l’espace de 5 ans. Soit un 1/3 du cheptel. Des morts causées essentiellement par des conditions d’hygiène inacceptables mais aussi par les pratiques vétérinaires illégales du couple de propriétaires. Ceux-ci pratiquait par exemple des césariennes sans l’aide d’un professionnel, et coupait les cornes de ses bêtes sans anesthésie. A l’époque, la DH avait décrit que les faits étaient si horribles “que les vaches et veaux croupissaient dans une fange liquide composée d’urine et de bouse, le poil n’étant plus qu’un agglomérat compact de déjections collées en une couche épaisse avec des zones de peau visibles faisant apparaitre une importante parasitose due à la gale rongeant littéralement l’épiderme”.

L’agriculteur pratiquait en outre lui-même des césariennes ou coupait les cornes de ses bêtes à la disqueuse sans anesthésie. Ceci, en plus de maltraitance animale, étant considéré comme une pratique illégale de la médecin vétérinaire. Le dossier est si sordide qu’il a été surnommé “Ferme de l’horreur” par l’association Animaux en Péril. L’asbl avait d’ailleurs été sollicitée pour recueillir 8 bovins lors d’une saisie. Une descende sous forme d’avertissement pour pousser l’agriculteur à reprendre les choses en main.

Un an de prison ferme ?

Étant donné la gravité des faits, le parquet avait bien évidemment initié des poursuite envers les agriculteurs. Et deux ans après la découverte macabre, le dossier était à l’ordre du jour ce martin matin au tribunal correctionnel de Neufchâteau. Une audience à laquelle le couple de prévenus n’a pas jugé bon de participer. Aucun avocat n’était là pour les représenter. Au grand désarroi d’Animaux en péril, de l’Union professionnelle des vétérinaire et de l’Ordre des médecins vétérinaires, tous trois parties civiles, qui auraient souhaité voir le couple affronter les quinzaine d’infractions dont ils sont occupés.

A l’audience, le président de l’association est revenu sur les détails techniques de l’affaire. “On a des animaux qui étaient infectés de parasites, qui étaient cachectiques, c’est-à-dire dont la maigreur était liée à la perte de graisse et également à la perte de muscles”, a déploré Jean-Marc Montegnies, selon des propos rapportés par nos confrères de RTL Belgique.

“C’est l’une des affaires les plus sordides que j’ai eu à connaître en 25 ans. Aussi bien les conditions de détention que des conditions de soins étaient tout à fait désastreuse”

L’avocate de l’association, Chloé Fobe, raconte quant à elle que “c’était des animaux qui n’étaient pas nourris, qui n’étaient pas soignés quand ils avaient un problème, des animaux qui étaient dans des loges dans un état inexplicable. C’était en fait des crottins avec quelques brins de paille”. Un constat que partage l’ordre des vétérinaires, représenté par Maitre Kerkhofs. “Depuis trente ans que je plaide pour les vétérinaires, et où je me constitue partie civile en leur nom, je n’ai jamais rien vu d’aussi horrible que ça. La ferme de l’horreur quoi, c’était ça”, confie Philippe Kerkhofs, avocat de l’ordre des vétérinaires”.

Du côté du parquet, le substitut parle d’images de la descente « donnant quasi la nausée », et un avocat estime qu’il s’agit purement et simplement de “monstres”.  Un an de prison est requis contre l’agriculteur et 8 mois envers son épouse. Le ministère public réclame aussi une décision d’interdiction de détenir des animaux la plus longue possible. Le jugement aura lieu le 15 janvier.

Bastogne : un nouveau cinéma va ouvrir en janvier !

La centre-ville de Bastogne va accueillir un nouveau cinéma en janvier prochain. Il remplacera le Cinépointcom, devenu vétuste et désuet. Ce sera le premier complexe cinéma entièrement équipé de la technologie laser.

Que les Bastognards se rassurent : le septième art sera toujours de la partie dans leur ville chérie. En janvier prochain, un tout nouveau complexe cinéma ouvrira ses portes dans le centre commercial situé à la Porte de Trèves. Pour l’instant, l’établissement ressemble encore à un grand chantier. Mais Joffrey Leyn, qui gère l’actuel cinéma depuis huit ans, et qui gérera le nouveau, table sur une ouverture fin janvier. « On vise et espère une ouverture fin janvier, suivant l’évolution des travaux » nous indique-t-il.

Le complexe CineXtra remplacera le Cinépointcom, situé dans le centre la ville, et devenu au fil des ans inadapté aux besoins des cinéphiles. Le nouveau sera plus moderne, plus confortable, plus jeune et surtout plus grand. Trois salles, pour un total de 440 places, seront à disposition des spectateurs.

La décoration sera, elle aussi, entièrement revue. La partie accueil, qui comprend les caisses, les armoires à confiseries et les fauteuils et tables dans la zone d’attente, seront en look “container/cargo”. Les quatre coins du cinéma seront décorés avec plusieurs personnages de cinéma en taille réelle, afin de créer une vraie ambiance “cinéphile” qu’on ne retrouve pas forcément ailleurs.

Projection au laser !

Actuellement, le Cinépointcom de Bastogne accueille entre 40 000 et 45 000 spectateurs par an. Joffrey Leyn ambitionne d’atteindre les 60 000 spectateurs avec le nouveau concept. Car si l’objectif chiffré de Joffrey Leyn est ambitieux, c’est parce que le CineXtra pourra compter sur une technologie qui devrait attirer bon nombre de spectateurs : la projection laser.

« La grande nouveauté sera surtout la projection laser. On sera d’ailleurs le premier cinéma en Belgique entièrement équipé de cette technologie”

“Certes, il existe déjà quelques salles laser en Belgique, mais il n’existe pas encore de complexes entièrement dédié à celle-ci» nous détaille-t-il.

Côté investissement, les équipes ont du se montrer particulièrement inventives pour boucler les finances. « On a dû être inventif au niveau budget. Achat bâtiment, transformations, partie technique : on avoisine les 1 600 000 euros. C’est relativement modeste pour un cinéma, mais bien sûr, le résultat sera à la hauteur» conclut Joffrey Leyn.

Province de Luxembourg : le wifi gratuit dans les rues !

Trois communes de la province de Luxembourg ont été sélectionnées par l’Europe pour installer une connexion wifi gratuite et à haut débit dans les espaces publics. L’objectif est de réduire la fracture numérique. 

En début d’année, l’Union européenne a lancé l’initiative très remarquée WIFI4EU. L’objectif est d’offrir aux villes qui le souhaitent une enveloppe de 15.000€ pour qu’elles installent des hotspots wifi gratuits et à haut débit dans les lieux publics. Les municipalités avaient jusqu’au 15 juillet pour se porter volontaire et espérer faire partie des 6000 candidats retenus. Au total, l’Union européenne consacrera 120 millions d’euros au projet.

Les résultats de l’appel à candidatures sont tombés. Sur les 13.000 villes qui ont manifesté un intérêt, 2.800 ont été retenues. Côté belge, 125 villes ont été sélectionnées, dont trois luxembourgeoises : Marche-en-Famenne, Libramont et Bertrix ! Ces communes ont à présent 18 mois pour installer la connexion gratuite et de haute qualité à des endroits clefs de leur territoire, et disposent d’une enveloppe de 15 000 €. Ces points d’accès wifi seront placés dans les gares, les parcs, les bibliothèques, les centres de loisirs ou encore les hôpitaux.

Réduire la fracture numérique

L’un des objectifs de cette initiative est de réduire la fracture numérique dans les zones rurales ou peu couvertes par une connexion Internet. Une réalité bien connue des citoyens de la province de Luxembourg, dont certains endroits sont encore dépourvus de réseaux 3G ou 4G, voire même GSM.

Les spécialistes du domaine expliquent que les personnes qui n’ont pas accès aux nouvelles technologies, qui sont de plus en plus présentes dans nos vies, sont très souvent mises à l’écart. Par exemple, entre 15 et 25% des emplois sont trouvés via le web et plus de 92% des grandes entreprises utilisent leur site Internet à des fins de recrutement, rapportait nos confrères de la RTBF il y a quelques mois. On pourrait citer d’autres domaines, comme le commerce en ligne, le courrier électronique ou le télétravail.

«  Offrir une connexion gratuite et rapide pour réduire la fracture numérique constitue une réelle opportunité pour de nombreux citoyens européens », s’enthousiasme Marc Tarabella, eurodéputé PS en charge de la Protection des consommateurs et du marché intérieur qui a beaucoup milité pour la mise en place du projet. “Les opérateurs sont évidemment privés et on se rend compte qu’ils investissent d’abord dans les zones urbaines, ce qui fort compréhensible car c’est plus rentable. Mais un chiffre m’a interpellé” :

“En 2015, 71% des ménages européens avaient accès à une connexion fixe et rapide mais seulement 28% dans le milieu rural”

‘Or, aujourd’hui, pour avoir des zones rurales vivantes, il faut qu’il y ait un accès au haut débit. Sinon, les professionnels ne peuvent plus travailler. Que ce soit des médecins, des graphistes, des photographes. Et que dire du télétravail. Quand il n’y a pas la possibilité de travailler par internet, cette possibilité est réduite et même anéantie” conclut l’eurodéputé.

Trois autres vagues de municipalités seront encore sélectionnées au cours des deux prochaines années pour recevoir cette aide financière de l’Europe. Mais si l’initiative a été saluée par la plupart des États membres et des députés, certaines voix se sont fait entendre pour protester contre ce projet. Selon certains, il s’agit ni plus ni moins d’argent jeté par les fenêtres dans la mesure où ces connexions Internet seront obsolètes le jour où les pays européens passerons à la 5G. Pour rappel, les premiers réseaux cellulaires en 5G devraient voir le jour dès 2020 au Grand-Duché de Luxembourg, avant une généralisation au grand public courant 2022.

Derniers Articles