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mercredi, juillet 9, 2025
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Virton : Deux étudiantes en voyage humanitaire au Bénin !

Deux jeunes étudiantes originaires de la province de Luxembourg sont actuellement en voyage humanitaire au Bénin. Elles tentent de sauver des enfants en malnutrition. Maureen s’est confiée sur son aventure.

Elles se prénomment Maureen Jungels et Nadège Chardome. Leurs noms et leurs visages ne vous disent probablement rien, mais elles ont la main sur le cœur. Dans le cadre de leur formation comme éducatrice spécialisée à l’HERS de Virton, les deux comparses ont décidé d’effectuer un stage de quatre mois au Bénin dans un centre de récupération nutritionnelle. Un voyage humanitaire que ne regrette pas les deux jeunes filles, qui apportent leur pierre à l’édifice.

La population de ce pays francophone de l’Afrique de l’Ouest doit faire face à une pauvreté extrême. A tel point que les enfants ne mangent pas à leur faim, avec les évidents problèmes de santé que cela engendre. Dans le centre Vi Ni-Do Gan de Hounnontin, les enfants en malnutrition âgés de 0 à 6 ans sont accueillis et soignés par des bénévoles. “Les infirmières participant au rétablissement complet et rapide des enfants malnutris. Mais aussi à la formation de la famille afin d’éviter une rechute” nous explique Maureen, qui sera sur place jusqu’au mois de mai.

Au niveau de l’aide pratique, chacun apporte un coup de main. Plusieurs personnes du village, ainsi que les mamans présentes, les volontaires, les stagiaires et les touristes tentent d’améliorer la situation. Le lieu occupé n’est qu’une location. Si les responsables avaient assez d’argent pour l’acheter, cela leur permettraient de procurer de meilleurs soins aux enfants.

L’humanitaire ? Une évidence !

Au moment où Maureen a du sélectionner la destination de son stage, l’hésitation n’a pas duré bien longtemps. Ce voyage en Afrique résonnait comme une évidence pour la jeune femme. “Si je fais ce voyage, c’est parce que je ne connais pas l’Afrique. Je suis quelqu’un qui aime voyager, découvrir le monde et les cultures qui vont avec”.

Le caractère humanitaire du voyage a finit par la persuader que c’était le bon choix. “J’aime l’humanitaire. Le volontariat est toujours quelque chose que j’ai voulu faire. Pour être honnête, je me considère parfois comme égoïste et chanceuse d’avoir ce que j’ai en Belgique” raconte la future éducatrice.

“Avec ce voyage, j’espère me découvrir, évoluer et devenir une meilleure personne. Tant grâce à mes actes sur place, que grâce aux personnes exceptionnelles que je vais rencontrer”

Présente sur place depuis deux semaines, Maureen a été marquée par le contraste colossal entre la pauvreté extrême et la richesse de certaines familles. Selon elle, le juste milieu est très difficile à atteindre au Bénin. Pour améliorer la situation à son échelle, Maureen organise également des activités deux jours par semaine avec les enfants des paysans.

“Sur place, nous sommes pris en charge par plusieurs personnes formidables. Dont nos deux grands frères, nos deuxièmes papas : Léon Ignace et Daniel Bienvenue. Des êtres humains exceptionnels, toujours là pour nous. La culture est si différente, si familiale. On se sent comme chez nous en étant pourtant à des milliers de kilomètres”.

Une cagnotte pour aider le centre

Une fois rentrée au bercail, Maureen aimerait continuer à s’investir. “J’espère me donner du temps afin de poursuivre les démarches que j’entreprends ici”. Et force est de constater que ce sont pas des vains mots. Depuis le Bénin, Maureen a lancé une cagnotte en ligne pour venir en aide au centre a court et moyen-terme. “Le centre est uniquement financé grâce aux deux gérantes : Firmine et Béatrice. Quelques dons en nourriture proviennent des habitants du village, ou bien des touristes et stagiaires” détaille-t-elle.

Le centre Vi Ni-Do Gan ne bénéficie par ailleurs d’aucune subside. Seule la vente de petits à cotés, fabriqués au centre, (Bisap “jus d’hibiscus”, sachets d’eau, beurre de cacahouètes,…) viennent maigrement gonfler les caisses désespérément vide. Pour assurer la viabilité du centre, une cagnotte Leetchi est à disposition des généreux donateurs qui souhaiterait participer au programme humanitaire. Mais pour l’étudiante, pas question de forcer les gens ou de se reposer sur la pitié.

“Je ne veux forcer personne. Pas de pitié. Je pense simplement que chacun a un jour besoin d’un coup de pouce. Chacun devrait vivre une telle expérience. Si je lance cette cagnotte de dons, c’est parce que la nécessité est bien présente”

A noter qu’au-delà de l’argent, le centre accepte d’autres dons. Le lait en poudre pour bébé, les vêtements en bon état et les jouets constituent aussi une aide précieuse.

Informations pratiques sur la page Facebook officiel en CLIQUANT ICI et sur le site de la cagnotte Leetchi en CLIQUANT ICI.

Arlon : énorme mobilisation pour le climat (+Photos)

Marche pour le climat - #Arlon #climat

La marche pour le climat a rassemblé 2000 personnes dans le centre-ville d’Arlon ce jeudi après-midi. La plupart des manifestants étaient des étudiants. Le monde politique était aussi présent.

Les manifestations étudiantes en faveur de la transition écologique se multiplient dans le monde entier. Notamment en Belgique, où des milliers de jeunes descendent chaque jeudi dans les rues de la capitale afin que les autorités politiques prennent conscience de l’enjeu.

Du côté de la province de Luxembourg, les jeunes commencent aussi à se mobiliser. Une grande marche était organisé ce jeudi après-midi dans le centre-ville d’Arlon à l’initiative de quatre étudiants de l’Institut Notre-Dame d’Arlon : Augustin, Jana, Calliste et Lucie. Soutenus et aidés par la police et les autorités communales, les jeunes ont pu bénéficier d’une organisation aux petits oignons.

Marche pour le climat – #Arlon #climat

La jeunesse s’était donnée rendez-vous sur le coup de 14h sur la place Léopold pour dire leur volonté de faire bouger les choses face à l’inaction générale. Avec un slogan imparable : “On est plus chaud que le climat”. Selon les premières estimations, environ 2000 personnes ont fait le déplacement. Des chiffres confirmés par la police d’Arlon. Un succès impressionnant, lorsqu’on sait que des villes comme Bruxelles et Leuven attirent en moyenne 10.000 étudiants.

Des slogans chocs !

La foule était composée essentiellement d’étudiants, mais aussi d’adultes et de citoyens qui se sentent concernés par les enjeux climatiques. Les élèves de l’INDA ont notamment été rejoint par les étudiants de l’Athénée Royal d’Arlon (ARA) et de l’Institut Saint-Marie d’Arlon (ISMA). Des écoles primaires participaient aussi à la marche.

“D’une certaine manière, nous avons du venir de manière illégale car nous avions reçu un message comme quoi nous ne pouvions pas nous y rendre” a confié Arnaud, un élève de 16 ans à l’ARA. Même son de cloche du côté de Guillaume. Pour cet étudiant de l’ISMA, originaire de Frassem, “il était nécessaire de louper les cours pour la bonne cause”.

Pour un autre étudiant du cortège, la fatalité n’a pas sa place dans ce combat. Selon lui, la nouvelle génération prend conscience de réalités qui n’était pas visible à l’époque.

“Il n’est pas trop tard. Il est justement plus que temps de réagir. Le climat bouge, et nous devons aussi nous bouger !”

Motivés comme jamais, les étudiants ont traversé les grandes artères de la ville dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Pendant deux grosses heures, les manifestants ont fait entendre leur mécontentement concernant les mesures du gouvernement fédéral, jugées dérisoires face à l’urgence de la situation.

Les centaines de pancartes qui dépassaient au-dessus des têtes reflétaient de l’inquiétude grandissante dans la population. Tout comme les slogans, sans équivoque : “Plus de pingouins sur la banquise, et moins dans le gouvernement” ; “No planet B” ; “C’est du concret qui nous sauverait” ; “Mother nature Vs. Capitalism” ou encore “Je sèche … comme la terre” en référence au fait que les élèves ont du faire l’école buissonnière pour être présent.

Une politique ambitieuse

Pour les jeunes que nous avons rencontré, le réchauffement climatique nécessite une politique ambitieuse. “La marche représente beaucoup pour nous car c’est pour notre avenir. Les choses sont graves” nous a expliqué une étudiante sur la place Léopold. Pour une autre, il était important qu’Arlon se mobilise. “On espère faire bouger le gouvernement. Si plusieurs villes le font, ils vont peut être prendre conscience”. 

Pour une mère de famille qui est venu avec ses enfants, cette grande mobilisation est nécessaire car “la planète se dégrade de plus en plus. Il faudrait que les politiciens agissent pour que les grandes entreprises se régulent au niveau de leur propre pollution” nous a-t-elle raconté, avec une pancarte où il était écrit “Fin des lobbys. Stop aux profits. Pensez à la vie”.

Le monde politique était aussi représenté ce jeudi après-midi. Le conseiller Romain Gaudron et le bourgmestre Vincent Magnus ont participé au cortège. Tout comme l’échevin des Sports et du Tourisme Didier Laforge. Selon lui, la mobilisation des jeunes est belle à voir. “Je suis content de voir tous ces jeunes. Bravo à eux. Ils doivent continuer et mettre sur pied d’autres actions”.

A la question de savoir quels sont les moyens mis en œuvre au niveau d’Arlon, M. Laforge explique que la ville a commencé “à réduire la consommation de CO2 en remplaçant les anciennes chaudières et en isolant mieux. Nous allons également prendre des mesures pour la mobilité douce, en favorisant les déplacements en vélo”.

Le symbole à retenir de cette belle mobilisation citoyenne et étudiante est peut-être ce slogan d’un groupe d’ami, référence évidente à la célèbre chanson du groupe français Téléphone.

“Je rêvais d’un autre monde où la terre serait plus saine”

Espérons que la parole de ces 2000 manifestants soit entendu auprès des décideurs politiques. Car les manifestants que nous avons interrogé préviennent déjà : ils n’hésiteront pas à redescendre dans la rue si besoin.

Messancy : 85 emplois menacés chez Magolux ?

Les employés de Magolux à Messancy sont actuellement en grève. Ils s’inquiètent du rachat de l’usine annoncé hier soir. L’arrêt de travail est prévu au minimum jusque 17 heures.

Douche froide pour les ouvriers de la fonderie Magolux à Messancy ? Le groupe Magotteaux vient de céder sa filiale Magolux SA à la société allemande Callista Private Equity, a-t-on appris mardi auprès du groupe Magotteaux. Il s’agit d’un fonds de pension allemand.

Depuis 1984, Magolux produit des pièces de fonderie grand format pour les marchés du dragage et des cimenteries. Malgré le soutien financier du groupe Magotteaux, à hauteur de “plus de 20 millions d’euros“, l’entreprise fait face à une concurrence rude en provenance des pays émergents. De plus, “la demande réduite de ces secteurs (NDLR: dragage et cimenteries) ne permettait plus à Magolux d’assurer son développement“, souligne-t-on au sein de l’entreprise.

Le groupe Magotteaux ajoute, par ailleurs, que Callista a été identifiée comme le meilleur partenaire afin de supporter le déploiement futur de l’unité en lui ouvrant des perspectives additionnelles dans des secteurs autres que ceux actuellement exploités. La société allemande souhaite en effet développer ses activités dans l’agriculture, le transport ferroviaire et la construction. La cession sera effective vers la mi-février.

Un piquet de grève de 24h

Cette transition vers Callista est la meilleure option en vue d’assurer l’avenir professionnel de Magolux et de ses travailleurs“, relève Sébastien Dossogne, CEO du groupe Magotteaux. Olaf Meier, CEO de Callista Private Equity, se dit fier d’ajouter Magolux au portefeuille de l’entreprise. “L’ensemble de l’équipe existante nous permettra de rapidement planifier le développement des activités et de viser une croissance à travers l’acquisition de nouveaux marchés“, a-t-il indiqué.

Mais du côté des 85 travailleurs, l’inquiétude est palpable. Comme le rapporte la RTBF, les acquis des travailleurs sont garantis pendant un an mais des inquiétudes subsistent. Notamment concernant l’ancienneté des travailleurs.

Les syndicats aimerait que l’ancienneté des travailleurs soit reconnu par Magotteaux. Mais selon les informations qui circulent, le groupe ne serait pas prêt à discuter. Une pilule difficile à digérer pour celles et ceux qui donnent leur meilleur d’eux-mêmes depuis 35 ans.

Les ouvriers ont débrayé mardi soir peu avant 17h, lorsqu’ils ont appris la nouvelle de la part de la direction. Le premier piquet de grève est prévu pour une durée de minimum 24h (c’est-à-dire jusque 17h ce mercredi). Le mouvement de grève pourrait toutefois être prolongé.

Un agent de la DNF arrêté par la police dans l’affaire de la peste porcine !

Shootlux

Un agent de la DNF a été arrêté mercredi matin par les forces de l’ordre à son domicile. Il est soupçonné d’être responsable, en partie, de la propagation de la peste porcine africaine.

La peste porcine africaine continue de provoquer beaucoup de remous dans la province de Luxembourg. Tant sur la plan environnemental que judiciaire. Pour rappel, une enquête a été ouverte au mois d’octobre dernier après la découverte des premières carcasses de sangliers contaminés. L’objectif des enquêteurs est de faire la lumière sur cette épidémie. A terme, ceux-ci espèrent découvrir comment le virus est arrivé jusque dans nos contrées.

Selon nos confrères de la Meuse Luxembourg, le dossier judiciaire a connu un avancement important ce mercredi matin. Un agent du Département Nature et Forêts (DNF) a été privé de liberté suite au mandat délivré par la juge d’instruction Mme Devaux. Il s’agit de Jean-Louis F. un habitant du petit village de Buzenol, dans la commune d’Etalle.

Les autorités le soupçonnent d’avoir joué un rôle, volontaire ou non, dans la propagation de la maladie. A l’heure d’écrire ses lignes, la police n’a pas souhaité divulguer d’autres informations. La présomption d’innocence prévaut et les devoirs d’enquête sont en cours.

Le premier à intervenir sur le terrain

L’interpellation de Monsieur F. pose en tout cas question. Et pour cause : il n’est pas inconnu au bataillon dans le dossier de la peste porcine. Cet agent responsable du triage d’Etalle fut l’un des premiers à intervenir sur le terrain lors de la découverte du premier sanglier mort.

Il s’était même confié en septembre dernier au quotidien l’Écho. A l’époque, il avait expliqué que le protocole avait été suivi à la lettre, “puisqu’on a été formé et qu’on a le matériel. Autant l’utiliser”. Avant d’ajouter avec fermeté que “les mesures prises sont les bonnes et il faut passer par là pour en sortir. Il faut maintenir les bois le plus tranquilles possible pour éviter la propagation”.

Les conséquences de cette crise sanitaire semblaient par ailleurs affectés humainement l’individu. “Il ne me fallait pas ça. J’aurais pu être pensionné il y a un an déjà. Depuis 10 jours, ça n’arrête pas. J’aimerais bien passer la main et transmettre mon savoir à des plus jeunes. Je n’en dors plus. La nuit, je vois des sangliers au pied de mon lit”.

Des propos qui résonnent étrangement aujourd’hui. Et qui tranchent avec les témoignages qui circulent dans la région depuis le mois d’aout dernier. En effet, un mois avant le déclenchement de la crise, plusieurs habitants de Buzenol avaient interpellé l’individu pour lui signaler la présence d’un sanglier malade. Contactée ce matin par Shootlux, une riveraine a confirmé cette anecdote étonnante. “Quand nous l’avons prévenu, celui-ci nous a répondu “laissez-le crever””.

Les autorités publiques lui reprochent-ils une négligence ? Voire des manquements graves alors qu’il était au courant qu’un animal présentait des symptômes inquiétants ? L’enquête devra le déterminer.

Arlon : un concert exceptionnel pour la bonne cause !

Un concert rock sera organisé dans le centre-ville d’Arlon le vendredi 8 février. Les bénéfices seront reversés à deux associations locales.

C’est un événement pas comme les autres qui aura lieu le vendredi 8 février prochain à l’ancien Palais de Justice. Quatre artistes de la région, et non des moindres, se produiront bénévolement pour récolter un maximum de fonds à destination de deux associations bien connues dans le tissu associatif local. C’est la deuxième année que ce concert caritatif a lieu.

L’affiche du cru 2019 s’annonce particulièrement relevée. Florent Brack, le gagnant de The Voice Belgique, fera l’honneur de sa présence pour nous offrir quelques chansons en solo et en duo. Les jeunes de Zoids, qui viennent de faire la première partie de Dole, seront aussi de la partie.

Les Fathers feront la démonstration de leur savoir-faire sur scène (pour l’anecdote, il s’agit d’un groupe dont la majorité des membres sont les parents des … Zoids), tandis que Florianne Casters ravira les mélomanes avec sa voix si particulière. Un featuring Caster-Brack est même prévu durant la soirée !

Record à battre : 3.200€ !

L’intégralité des bénéfices de ce concert sera reversé à deux associations locales. La première est La Saint Vincent de Paul Arlon. L’association sans but lucratif a pour raison d’être de rendre service aux personnes démunies. Leur pauvreté trouve son origine dans la difficulté pécuniaire (due au surendettement, aux loyers trop élevés, aux frais médicaux, au manque de formation, aux familles monoparentales…), dans l’isolement, le manque d’affection. La Saint-Vincent de Paul d’Arlon aide 300 familles de notre région chaque année.

La deuxième association est Un Geste pour Evalentine. Elle a été créée en l’honneur d’Eva et Valentine, deux jeunes filles victimes du cancer de l’enfant. L’association travaille en partenariat avec la Fondatioun Kriibskrank Kanner qui accompagne au quotidien les familles d’enfants atteints d’un cancer ou d’une maladie rare à danger vital. Elle soutient activement la recherche onco-pédiatrique avec un seul but : traiter mieux et plus.

L’an dernier, le concert avait permis de récolter 3.200€. Un montant colossal pour des associations dont l’existence ne repose en grande partie que sur les dons des particuliers. Pour la deuxième édition, les organisateurs espèrent bien battre ce record.

Les places de concert sont disponibles chez Stéphanie Jean (organisatrice de l’événement et bénévole à la St Vincent de Paul) ou dans le magasin Optique Pierre Escarmelle. Le prix du ticket est de 5 €.

Informatiques pratiques sur l’événement Facebook officiel en CLIQUANT ICI.

Les spécialistes mondiaux des Kinder Surprise seront formés à … Arlon !

L’usine Ferrero du chef-lieu luxembourgeois continue de développer ses activités. Le centre mondial de formation du groupe sera installé à Arlon. Les spécialistes des Kinder Surprise seront donc formés chez nous.

C’est l’une des fiertés de la province de Luxembourg : présente à Arlon depuis 1989, l’usine Ferrero Ardennes emploi des centaines de personnes et est un acteur économique de premier plan. 2 millions de Kinder Surprise, 4 millions de Raffaello et 18 millions de Schoko-Bons sortent … quotidiennement des lignes de production. Preuve de l’importance du site aux yeux des dirigeants : l’usine arlonnaise est la seule au monde à produire les fameux Schoko-Bons et est également le site de production de Kinder Surprise le plus important du groupe.

Fondée en Italie par Pietro Ferrero, l’entreprise agroalimentaire spécialisée dans la confiserie est tellement satisfaite de son usine d’Arlon que les projets d’investissements se multiplient depuis plusieurs années. Entre 2016 et 2018, la chocolatier italien avait dégagé un budget de 110 millions d’euros pour installer de nouvelles lignes de productions et moderniser ses équipements. Une nouvelle ligne de fabrication des Kinder Surprise 100gr a notamment vu le jour, avec une cinquantaine d’emplois à la clef.

Les spécialistes des Kinder Surprise formés à Arlon

Fort de son succès, la multinationale a débloqué une enveloppe similaire pour réaliser d’importants investissement lors des trois prochaines années. De nouvelles lignes de production de Schoko-Bons sont déjà en cours d’installation, et une nouvelle usine en face de l’actuelle devrait bientôt voir le jour. L’entreprise est en train de finaliser l’achat de 10.000 mètres carrés de terrain.

Interrogé par la RTBF, le directeur du site Marco Arvigo confirme que l’usine d’Arlon est l’une des plus importantes du Groupe Ferrero. “Nous sommes la quatrième du groupe après l’Allemagne, l’Italie et la Pologne. 97% de notre production sort de Bénélux, et nous exportons en Europe, en Amérique Latine, et en Asie. On voit une forte évolution des volumes. Il y a un essor de l’usine qui est accompagné par beaucoup d’investissements.”

Les investissements serviront également à mettre sur pied le centre mondial de formation du groupe : la Ferrero Univeristy. L’ancien siège administratif de Ferrero, situé à Schoppach derrière l’Arlux, va en effet être transformé. Inoccupé depuis des années, le bâtiment va subir d’importants travaux de rénovation. A terme, le centre de formation deviendra un point de chute incontournable pour les cadres de l’entreprise Ferrero. Ceux-ci seront formés aux méthodes de travail et apprendront sur le bout des doigts la gamme de produits Ferrero.

Le chantier, d’un budget de 5 millions d’euros, devrait débuter dès cette année. Cerise sur le Schoko-Bons, le bureau d’architectes en charge du projet est A3 Architecture, un cabinet originaire d’Arlon.

Bientôt la fin des pesticides en province de Luxembourg ?

Les pesticides seront prochainement interdits dans une région bien délimitée de la province de Luxembourg. Celle-ci servira de zone test “zéro pesticide”. 

La province de Luxembourg va-t-elle devenir le bon élève en matière d’écologie ? C’est en tout cas le souhait du ministre wallon de l’agriculture René Collin. Celui-ci a annoncé la mise en place d’une zone de test “zéro pesticide” dans le parc naturel de la vallée de l’Attert.

Cette mesure s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de favoriser une agriculture plus durable et des pratiques respectueuses de l’environnement. Les produits phytosanitaires seront progressivement exclus des élevages répartis sur le territoire. A terme, l’objectif est que ces produits toxiques disparaissent complètement du paysage agricole.

Une démarche volontaire

Ce sont des agriculteurs belges et luxembourgeois qui se sont eux-mêmes engagés dans cette démarche dans le but de mieux valoriser leurs productions. “Des agriculteurs vont se mobiliser sur une base volontaire pour réduire progressivement leur consommation de produits phytosanitaires” a expliqué le ministre Collin au micro de Vivacité.“Le but est de mieux répondre aux préoccupations environnementales mais aussi d’assurer une plus-value pour ces exploitations agricoles qui vont y adhérer”.

Bien évidemment, tous les secteurs n’ont pas la même facilité pour se convertir à l’agriculture bio. Mais rien n’est impossible. “Le secteur de la betterave et de la pomme de terre, ont plus de difficultés à trouver des alternatives. Mais pour d’autres, on a intensifié les recherches. Notamment au niveau de notre centre régional agronomique. Et par exemple, pour les prairies, l’élevage, c’est là que l’agriculture biologique se développe le plus. Nous voulons faire un pas plus loin” a conclut le ministre.

Province de Luxembourg : une prime de 1000€ pour votre kot !

Arlon : la boutique de cannabis (CBD) contrôlée par la police !

Plusieurs boutiques de cannabis CBD ont été contrôlées par la police la semaine dernière en province de Luxembourg. Une partie des produits ont été saisis pour vérification.

Depuis quelques mois, l’établissement Green Shop vend du cannabis light, contenant du CBD, dans le centre-ville d’Arlon. L’échoppe fait son commerce en toute légalité car les produits vendus contiennent presque exclusivement que du cannabidiol. Cette dernière est une substance contenue dans le cannabis traditionnel. À la vue et à l’odeur, cela ressemble à s’y méprendre à du cannabis.

Sauf que le CBD ne présente pas les effets psychotropes propres au THC, la principale molécule active du cannabis. Autrement dit, cette substance offrirait les mêmes effets thérapeutiques que le cannabis, mais sans les effets néfastes sur la santé. En Belgique, le CBD peut être vendu et acheté légalement sous certaines formes et si des critères bien définis sont respectés, comme notamment un taux de THC inférieur à 0,2%.

Descentes de police en province de Luxembourg !

Mais même si ces commerces gèrent leur activité en toute légalité, les autorités veillent au grain pour éviter les abus. Ces derniers jours, des contrôles ont été effectués dans trois CBD shops à Arlon et Marche-en-Famenne. Police, ASFCA, contrôle des lois sociales, vérification de la pharmacie, SPF Santé ont ainsi débarqué par surprise pour procéder à un contrôle. Ils ont saisi une grande partie de la marchandise. Celle-ci sera testée en laboratoire pour vérifier qu’elle contient moins de 0,2% de THC.

A Marche-en-Famenne, Maxime Carrot, le fondateur d’une chaine de CBD Shop, regrette la façon dont ces contrôles ont eu lieu. Il aurait préféré le dialogue à la répression. “C’est la manière qui nous fait un peu de peine. On essaye vraiment d’être en adéquation avec l’État. D’où nos QR Code et nos systèmes de traçabilité. Mais on s’aperçoit qu’il y a encore des choses à modifier. C’est aux autorités de nous dire la marche à suivre”.

Le parquet de Luxembourg précise que l’objectif de ces descentes de police n’est pas de mettre à mal cette activité mais bien d’éviter les dérives. “Nous voulons nous assurer que ces magasins, qui utilisent une niche légale, respectent effectivement cette obligation que la cannabis soit en dessous d’un certain seuil” explique Marie Olivier, substitut du procureur du roi. “C’est très encadré, et on veut éviter que cela soit une façade pour de la vente d’autres produits”.

Tous les produits saisis à Arlon !

Du côté d’Arlon, la boutique Green Shop, au milieu de la rue des Faubourg, n’a pas été épargnée par les contrôles inopinés des forces de l’ordre. Ceux-ci ont débarqué par surprise le vendredi 25 janvier. Le magistrat a décidé de saisir la totalité des fleurs et pollens pour procéder à une analyse scientifique. L’établissement a même du fermer ses portes le samedi, faute de marchandise.

GREEN SHOP à Arlon – Boutique de CBD à Arlon

La gérante Marie tient “à remercier les policiers présents pour leur humanité. Ces contrôles sont monnaie courante et la plus part s’en remettent”.

Si la jeune femme était légitimement inquiète de perdre sa clientèle, il n’en a rien été. “Pas un seul client ne m’a tourné le dos. Je n’ai eu que des encouragements et des marques de sympathie”.

Arlon : une marche pour le climat le 7 février !

Une marche pour le climat se tiendra dans le chef-lieu luxembourgeois le jeudi 7 février. L’initiative provient d’un étudiant de 14 ans.

Les marches pour le climat se multiplient à travers le monde. Notamment à Bruxelles, où des milliers d’étudiants se rassemblent tous les jeudis pour faire prendre conscience aux autorités qu’il est temps d’agir contre le réchauffement climatique.

Du côté de la province de Luxembourg, les jeunes commencent aussi à se mobiliser. Un élève de 14 ans, scolarisé à l’Institut Notre-Dame d’Arlon, a lancé une perche pour mettre sur pied une grande marche le jeudi 7 février. L’idée a déjà séduit des centaines d’autres étudiants, et l’événement est en cours d’élaboration.

Le parcours de la marche

“Comme vous l’avez sûrement remarqué, ces dernières semaines ont été agitées par de nombreuses manifestations étudiantes à Bruxelles mais aussi dans plusieurs autre ville du pays” expliquent les organisateurs dans un communiqué. “Les jeunes manifestent pour montrer leur mécontentement face à l’inaction du gouvernement au sujet du réchauffement climatique”.

“Il est temps d’agir à notre tour ! C’est pourquoi nous organisons une marche pour le climat à Arlon”

Le point de rassemblement est prévu le 7 février à 13h30 sur la Place Léopold. Selon les informations transmisses sur l’événement Facebook, la marche traversera les rues de la ville et passera par :

– rue des Faubourgs
– rue de Bastogne
– rue François Boudart
– rue Scheuer
– rue de Neufchâteau
– rue de Saint-Dié
– rue du Gazomètre
– rue Zénobe Gramme
– rue de la Semois
– rue Albert Goffaux
– rue du Général Molitor

Un plan avec le parcours dessiné dessus sera prochainement posté. La marche se terminera vers 16h au point de départ.

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