Alors qu’en 2020 les carnavaleux bastognards avaient eu la chance in extremis de pouvoir organiser leur weekend festif avant la crise sanitaire, le Pat’Carnaval 2021 ne verra malheureusement pas le jour comme l’ont déjà déclaré les organisateurs hier soir via un communiqué.
On craignait cette annonce et elle était dans l’air depuis un certain temps. Hier soir, sur le coup de 21h00, l’annonce devenait officielle via un communiqué, annulation du Pat’Carnaval 2021 !
C’est lors d’une réunion réunissant les groupes prenant part habituellement au cortège que la lourde décision a été prise : “Cette décision n’a bien sûr pas été prise de gaieté de cœur, mais ce sont la raison et la situation sanitaire incertaine des prochains mois qui ont motivé celle-ci”, peut-on lire sur le communiqué publié.
Il est clair que le contexte incertain entourant le futur de cette crise sanitaire sème le doute dans l’esprit des organisateurs. Ne voulant pas couper une fois de plus dans leur budget, déjà amputé suite aux retraits de sponsors mais aussi aux refus de subsides entourant l’édition 2020 (le tout lié au Covid-19), les organisateurs veulent se montrer prudents “un carnaval de notre ampleur ne s’organise pas en 15 jours, mais des mois à l’avance.” Difficile donc d’engager des moyens financiers sans connaître l’avenir.”
Le point de vue pécuniaire ne prime cependant pas sur la santé publique. “Nous ne voulions pas être à la base d’une vague de contaminations dans la région” exprime Dominique Lambert, président.
Cependant, si le carnaval en tant que tel ne verra pas le jour en février prochain, ce dernier ajoute que les comité étudie toutes les possibilités afin de ne pas perdre l’ambiance joyeuse et festive lors de la période carnavalesque bastognarde.
Une première annonce qui, espérons-le, n’en appellera pas d’autres. Rien n’est moins certain ! Un nouveau coup dur à l’horizon pour les acteurs du monde de l’événementiel.
C’est une forte baisse du prix du diesel qu’on pourra observer ce mardi aux pompes luxembourgeoises ! Il affichera un prix jamais vu ces quatre dernières années, hors période covid.
Selon un communiqué du gouvernement luxembourgeois, le diesel va fortement baisser ce mardi dans les stations-service du pays.
C’est ainsi que le prix du diesel va passer à 0,931 euro le litre, soit une diminution de 2,5 centimes par rapport au prix en vigueur jusqu’à ce lundi à minuit.
Si on met de côté la période dite “covid” ayant vu les frontières du pays se fermer, impactant fortement la valeur des produits pétroliers, le diesel n’avait plus affiché un tel prix depuis août 2016 !
C’est une rentrée scolaire pour le moins chahutée qui a eu lieu dans la commune de Bertrix. En cause, le choix délibéré du bourgmestre, des pouvoirs organisateurs et des directeurs d’écoles de ne plus enseigner le néerlandais dans les écoles primaires de la commune. Et cela en a surpris plus d’un !
C’est un constat tiré par plusieurs personnes sur le terrain ; les cours de néerlandais ne séduisent plus les étudiants (et/ou leurs parents). “On remarque très peu d’intérêt pour cette langue” comme le confie le bourgmestre de la ville aux trois fers, Mathieu Rossignol.
C’est avec cette conclusion que le bourgmestre, appuyé par les pouvoirs organisateurs des écoles et leurs direction, a pris la décision de ne plus proposer l’apprentissage de la langue de Vondel au sein des écoles bertrigeoises, que ce soit au niveau du réseau secondaire libre ou de celui de la Fédération Wallonie Bruxelles.
Un choix qui s’explique aussi par une autre raison. Lorsque les élèves franchissent les portes des établissements secondaires, la première langue proposée après le français est l’anglais ! Pour le bourgmestre, il semblait illogique de proposer cette langue dans les établissements scolaires de sa commune alors qu’à l’échelon supérieur, cette option n’est pas proposée pendant les deux premières années.
Une “pause” de deux ans dans l’apprentissage de cette langue qui aurait comme conséquence, selon Mathieu Rossignol, une perte de connaissances importante.
“En proposant seulement l’anglais, nous voulons que les élèves qui arrivent dans le secondaire puissent être au même niveau que d’autres élèves qui arrivent d’autres écoles. Il n’y a aucun lien avec une quelconque querelle linguistique, je ne suis pas anti-flamand.” conclut le bourgmestre bertrigeois.
Chaque année, autour d’une thématique proposée au niveau wallon, les Journées du Patrimoine permettent de découvrir ou redécouvrir des sites, des bâtiments, parfois inédits ou simplement sous un autre angle, le tout gratuitement. Cette année, le thème retenu est “Patrimoine et Nature. Parcs, jardins, espaces verts et naturels”. La nature est aussi un patrimoine, qui, s’il est mieux connu, sera aussi mieux préservé. D’autres édifices bénéficient d’écrins naturels qui les complètent.
C’est ainsi que pour ces journées du patrimoine, cuvée un rien particulière en cette année 2020, Arlon propose de (re)découvrir quelques fleurons de sa ville.
Visite guidée – Le jardin des frères Gaspar
Le parc Gaspar est ouvert au public en 1954, lorsque la Ville d’Arlon prend officiellement possession des lieux après le décès de C. Gaspar, photographe, collectionneur et mécène de la ville. Que savons-nous de ce beau jardin du temps des frères Gaspar ? Au travers de votre visite et des photos anciennes de C. Gaspar, découvrez l’histoire de cet espace vert, mais aussi de ses essences remarquables, dont le séquoia est le plus majestueux représentant.
Ouverture : samedi et dimanche de 9h30 à 17h30 / Visites guidées : samedi et dimanche à 11h, 14h30, 16h
Visite libre ou guidée – Le belvédère de Saint-Donat et la Knippchen au fil du temps
Si la Knippchen arlonaise (petite colline) est occupée depuis l’époque romaine, c’est l’implantation d’un couvent de Capucins en 1625 qui lui donne sa configuration actuelle, avec un magnifique cloître de verdure (cornouillers) et l’emblématique église Saint-Donat. L’adjonction d’un belvédère en 1907 a donné au site un rayonnement touristique, car la montée des 144 marches offre un panorama paysager de 360° sur Arlon, sa région et les trois frontières.
Ouverture : samedi et dimanche de 10h à 18h.
Visite guidée samedi et dimanche à 10h30 sur réservation via belvedere@arlon.be
Visite guidée – Le parc archéologique – le vieux cimetière d’Arlon
Bien que situé hors les murs, le vieux cimetière d’Arlon a été, depuis son origine, un espace culturel et mémoriel fondamental pour la population locale. Il est resté en activité jusqu’au milieu du XIXe siècle. La découverte, en 1907, des vestiges des thermes romains et, en 1936, des restes de l’ancienne église Saint-Martin, a révélé l’importance du lieu. La visite se focalisera sur ces derniers éléments ainsi que sur les monuments funéraires encore présents sur le site, hébergé au cœur d’un écrin de verdure marqué entre autres par la présence d’ifs, typiques pour les cimetières. Le site est classé depuis 2010.
Ouverture : samedi et dimanche de 9h à 18h30 / Visites guidées : samedi à 15h et dimanche à 10h et 15h.
Caché derrière ses hauts murs, le parc du palais provincial est bien à l’abri des regards. Ne manquez pas l’opportunité de découvrir ce lieu et d’en apprendre davantage sur les jardins arpentés autrefois par les différents gouverneurs de la Province de Luxembourg et leurs hôtes prestigieux. Ce sera également l’occasion d’admirer le palais provincial sous un angle nouveau (extérieur uniquement), d’apprendre quelques anecdotes historiques sur les lieux, d’admirer les arbres remarquables qui s’y trouvent et d’observer les détails des sculptures qui y sont exposées. Le parc se laissera découvrir librement en présence d’un guide qui se fera un plaisir de répondre à vos questions.
Circuit guidé – Parcs et jardins d’Arlon : un autre patrimoine
Le parcours proposé vous invite à découvrir le patrimoine du centre-ville arlonais à travers ses écrins de verdure. En effet, la ville d’Arlon regorge de parcs, de plantes et d’arbres remarquables qui viennent souligner le patrimoine architectural des lieux. La visite reprendra certains points incontournables d’Arlon et abordera également les aspects “nature” de la ville à travers textes et écrits vantant leurs atouts. Vous passerez notamment par l’église Saint-Martin, classée patrimoine exceptionnel ; par les parcs Astrid, Léopold et Gaspar ainsi que par la butte Saint-Donat. Enfin, vous emprunterez la montée royale classée et vous vous rendrez au parc des remparts.
Les marais de Heinsch sont classés depuis 1986 en tant que site à caractère exceptionnel. Cette réserve naturelle possède une multitude de plantes formant ainsi une mosaïque de végétation. Sa faune n’est pas en reste puisqu’elle est, elle aussi, très diversifiée. Il est d’ailleurs possible d’y observer de nombreux insectes et invertébrés, ainsi que la migration de certains oiseaux. Mais quel est son rôle exactement ? Au départ de l’église Notre-Dame du Rosaire, venez découvrir pourquoi il est important d’entretenir cette réserve naturelle.
Circuits guidés : samedi à 10h et 14h (2h, prévoir bottes).
Le village classé de Guirsch date du VIIIe siècle. Celui-ci a su préserver son patrimoine architectural à travers le temps et se distinguer grâce à ses chapelles, ses églises, ses remarquables maisons, son château lui aussi classé et son jardin. Situé non loin d’Arlon, à la frontière luxembourgeoise, le village est implanté sur un éperon rocheux et s’inscrit dans des paysages naturels typiques de la Lorraine belge. Au départ de la chapelle de Guirsch, participez à une promenade alliant patrimoine et nature en admirant notamment les arbres remarquables situés près du château.
Toutes les activités se font uniquement sur réservation via le site www.journeesdupatrimoine.be entre le 29/8 et le 10/9. En cas de besoin, contactez le 063 21 63 60 ou info@ot-arlon.be.
Pour certaines visites, le nombre de places est limité.
Le Palais du Rire d’Arlon a confirmé que les spectacles d’humour programmés en septembre étaient bel et bien maintenus. Un soulagement pour les organisateurs dans le contexte sanitaire actuel.
“C’est avec une immense joie que nous pouvons vous confirmer la tenue des spectacles de D E N A, Charles Nouveau et Manon Lepomme au Palais du Rire reportés en septembre 2020 en raison de la situation sanitaire !” ont annoncé les organisateurs dans un communiqué publié sur Facebook.
Les personnes en possession de billets pour ces spectacles sont invitées à consulter leur adresse mail pour prendre connaissance de toutes les modalités pratiques pour ces dates un peu particulières. “Après de longs mois d’absence, de doutes, d’espoirs et de faux espoirs, nous nous faisons une réelle joie de tous vous retrouver, spectateurs et artistes” précisent-ils encore.
Afin de proposer ces spectacles dans le plus strict respect des protocoles sanitaires en vigueur, le Palais du Rire a cependant été contraints de prendre plusieurs mesures:
Le public de chaque spectacle sera réparti en 2 séances (19h00 et 21h00) afin de garantir des distances de sécurité entre les spectateurs.
Le port du masque est obligatoire dès votre entrée dans le bâtiment. Celui-ci devra être porté en permanence, y compris durant le spectacle.
Notre bar sera malheureusement fermé pour l’occasion.
Pour rappel, le Palais du Rire est le nom de ce concept qui a été lancé dans le chef-lieu luxembourgeois début 2019. Tous les mois, des spectacles d’humour ont dans le cadre intimiste de l’ancien Palais de Justice. Accessible à tous, la programmation fait la part belle à des artistes qui seront les stars de demain.
“L’objectif est de se trouver dans une philosophie “Jeudredi” consacrée à l’humour. Nous voulons permettre au public de sortir en semaine pour aller se détendre” nous avait expliqué Antoine Schiltz et Jean-Baptiste Robert, les deux fondateurs. “Notre philosophie est vraiment d’amener un nouveau projet à Arlon. Mais sans faire doublon avec la Maison de la Culture. Le caractère intimiste de la salle et la proximité avec l’artiste sont ici les atouts recherchés”.
Découvrir Arlon autrement, c’est l’objectif des sportives touristiques proposées par le Royal Office du Tourisme d’Arlon en collaboration avec Michel Mussot, coach sportif chez « plein air coaching ».
Deux activités sont au programme de ce nouveau rendez-vous : de la course à pied et de la marche nordique. La marche nordique se pratique à l’aide de bâtons, à un rythme assez soutenu. Dans les deux cas, marche nordique et jogging, les parcours seront agrémentés de brefs arrêts durant lesquels le coach sportif présentera le patrimoine arlonais.
Concernant la marche nordique, deux parcours de 6km sont proposés aux dates suivantes : 19/09, 17/10, 21/11 et 19/12.
A 14h : rendez-vous pour le parcours « Arlon découverte » dans la cour du Royal Office du Tourisme d’Arlon (Rue des Faubourgs, 2).
A 15h45 : rendez-vous pour le parcours « Au fil de la Semois » au parking du parc des expositions à Arlon.
Concernant la course à pied, un parcours de 10 km est proposé les vendredis 09/10, 13/11 et 11/12, à 18h. Rendez-vous au parking du parc des expositions d’Arlon.
Informations pratiques :
Prix : 10€/pers
Min 6 pers. / max 15 pers.
Inscription obligatoire au Royal Office du Tourisme d’Arlon 063/21 63 60 – info@ot-arlon.be. Paiement sur le compte du Royal Office du Tourisme d’Arlon : BE46 3670 0391 7136 (indiquer en communication : le nom, la date et l’heure). Le paiement valide l’inscription.
Un piéton a fait une grosse chute le mercredi 26 août en traversant le petit pont qui surplombe le rivière à l’entrée du parking du Cora Messancy. Les forces de secours sont intervenues en nombre, car la configuration des lieux était compliquée d’accès.
Gros déploiement de moyens ce mercredi 26 août à hauteur du Cora de Messancy. Peu avant 18h, les ambulanciers du poste d’Aubange ont été appelés au secours d’une personne ayant fait une chute verticale de 5 mètres environ. La chute a eu lieu au niveau du petit pont qui surplombe le rivière près de l’entrée du parking en venant de la N81.
Zone de secours Luxembourg
La configuration des lieux ne leur permettant pas d’accéder directement à la victime, les pompiers ont décidé de faire appel à leurs collègues du GRIMP (Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux). Sous la responsabilité de l’officier de secteur et secondés par les pompiers d’Aubange, les membres de cette équipe spécialisée ont rapidement évacué le patient dont les jours ne sont pas en danger.
Le SMUR de la clinique d’Arlon a également été demandé en renfort. La Zone de Police Sud-Luxembourg a, quant à elle, sécurisé les lieux.
Du 1er au 12 septembre, l’hypermarché cora Messancy organisera une grande récolte de livres en faveur du Télévie. Tous les ouvrages récoltés seront ensuite mis en vente pour la modique somme de 1€.
Votre grenier déborde de livres en bon état et réutilisables ? Bonne nouvelle : l’hypermarché cora Messancy va organiser une grande récolte de livres entre le 1er et le 12 septembre. Chaque livre déposé permettra de constituer un stock pour la bourse solidaire qui aura ensuite lieu du 14 au 19 septembre. Les milliers d’ouvrages récoltés seront ainsi proposés à la vente, dans une librairie éphémère, contre la somme symbolique de 1€.
L’occasion d’offrir une seconde vie à ces bouquins en bon état, mais surtout de participer à une action caritative puisque l’intégralité des bénéfices sera reversée au Télévie. Pour rappel, le Télévie récolte de l’argent au profit du Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS). L’objectif est notamment de progresser dans la lutte contre la leucémie et le cancer chez l’enfant et l’adulte.
Le même succès qu’en 2019 ?
Cette action de solidarité s’inscrit dans la démarche sociétale entreprise par cora Messancy. Tout au long de l’année, elle essaye notamment de venir en aide financièrement à différentes associations. “Cora soutient le Télévie depuis de nombreuses années.Chaque année, nous nous efforçons de trouver de nouvelles idées pour offrir encore plus d’argent pour le Télévie” nous explique Stéphanie Schmit. “Nous avons tous dans notre maison des livres que nous ne lisons plus et qui s’entassent dans nos greniers.Une occasion unique de déposer un livre que l’on ne veut plus où qu’on a déjà trop lu pour que d’autres en profite à leur tour”.
Et les livres invendus après la bourse ? Ils seront gracieusement offerts aux associations et aux établissements scolaires. Le Cora invite d’ailleurs les responsables d’associations et les directeurs d’école à prendre contact avec eux s’ils souhaitent récupérer des livres qui n’ont pas trouvé preneur.
Cerise sur le gâteau, les citoyens qui accepte de donner une nouvelle vie à leurs livres se verront récompensés. Si vous ramenez entre 5 et 20 livres, votre carte Cora sera en effet crédité d’un bon d’achat de 5€ ; 10€ entre 21 et 50 livres ramenés et 15€ au-delà de 51 livres. L’an dernier, lors d’une grande action de récolte, des centaines de clients avaient fait preuve d’un grand élan de solidarité. Au total, ce sont 7.300 ouvrages qui avaient pu être collectés. Des romans et bandes dessinées bien sûr, mais aussi des œuvres scientifiques ou encore des livres sur les plantes et les animaux.
Dans le cadre de “En piste les artistes !”, le projet culturel de mise en avant d’artistes habitant la commune de Libramont, nous sommes partis à la rencontre de l’auteur de bande dessinée Etienne Willem. Un artiste qui a déjà réalisé une douzaine de BD et vendu des centaines de milliers d’exemplaires.
Dans les recoins du village de Saint-Pierre, situé au cœur de la commune de Libramont, se cache un artiste aux multiples talents. Né en Belgique en 1972, Etienne Willem est auteur de bande dessinée depuis une quinzaine d’années. À son actif, une douzaine de BD et environ 100.000 exemplaires vendus à travers l’Europe. “J’ai toujours voulu faire ce métier” nous confie-t-il.
“Je ne me souviens pas avoir imaginé faire un autre métier. Bien entendu, mes parents souhaitaient un diplôme sérieux, histoire de m’assurer un avenir. J’ai donc suivi des études en philosophie et lettres, en section histoire médiévale, à l’Université de Liège. C’est un parcours que je ne regrette absolument pas, car il m’a donné le goût de farfouiller dans les archives et les documentations “.
Une formation dans le monde des dessins animés
Le parcours professionnel d’Etienne est tout à fait particulier. Le libramontois a débuté sa carrière au Grand-Duché de Luxembourg, au studio d’animation 352, comme superviseur storyboard. “Une fois le diplôme universitaire dans la poche, j’ai envoyé un premier projet chez Dupuis mais il n’a malheureusement pas été retenu. Au même moment, un ami m’a donné l’adresse d’un studio de dessin animé à Luxembourg” explique celui qui dessinait dans les marges de ses cahiers de cours au lieu d’écouter ses professeurs.
“Le studio était en pleine pré-production, donc à la recherche de dessinateurs. Je suis allé me présenter et le chef-présentateur de l’époque, qui travaille aujourd’hui chez Disney à Paris, a regardé mon book et m’a dit ‘Bon, il manque de la technique mais il y a quelque chose à faire’. Finalement, j’ai appris sur le tas et je suis resté dans ce studio pendant près de 20 ans”.
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Une expérience professionnelle enrichissante et formatrice, car le monde du dessin animé nécessite de travailler vite et de maîtriser plusieurs styles. “Dès qu’on change de projet, on change de style. J’ai eu la chance de travailler sur des productions télévisées, très faciles, tout comme sur des projets plus pointus, notamment “Le chant de la Mer”.
Etienne Willem a ensuite vraiment commencé la bande dessinée en 2005. “J’ai débuté aux Editions Paquet, une maison suisse qui m’a donné ma chance. J’ai eu la chance de faire chez eux trois séries différentes : ‘Vieille bruyère et bas de soie’, ‘L’épée de D’Ardenois’ et ‘Les ailes du singe'”. Ensuite, une autre maison d’édition m’a fait une proposition, avec un scénario qui me plaisait. Cela a débouché sur ‘La fille de l’Exposition Universelle’. Là, je ne m’occupais plus du scénario, j’étais au service d’un scénariste. Une première pour moi, mais une expérience reposante car je n’avais pas besoin de me poser à chaque fois des questions sur l’histoire.”
Les grandes étapes de la réalisation d’une BD
La création d’une BD débute toujours par une idée, d’un ou plusieurs auteurs. “Il faut d’abord écrire le scénario, un peu comme une pièce de théâtre. Ensuite, on s’occupe de réaliser un storyboard, qui est un dessin très schématique. C’est d’ailleurs le même fonctionnement qu’au cinéma. Angles de vue, positions des personnages, dialogues, composition d’image, il faut s’occuper de tous les aspects”.
“Une fois que le storyboard est terminé, il est soumis au scénariste et à l’éditeur. S’il est validé, on passe à la réalisation des planches, à l’ancienne (papier et crayon). Des planches qui doivent ensuite être une nouvelle fois validées avant un repassage à l’encre. En fin de processus, elles sont scannées et passent entre les mains des coloristes qui travaillent par informatique essentiellement”.
En parlant d’informatique, Etienne nous confie ne pas être un grand amateur des outils modernes. “J’ai du mal avec l’informatique. Je définis souvent l’informatique comme le meilleur moyen de gagner du temps quand on en a déjà” dit-il en rigolant. “C’est un outil formidable, qui permet beaucoup de choses. Mais les options sont si grandes que je m’y perdrais. Tandis qu’avec le papier, on est limité”.
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Près de 100.000 exemplaires vendus
En 15 ans de carrière, Etienne Willem a vendu entre 80.000 et 100.000 exemplaires. Un succès qui s’explique par le coup de crayon du dessinateur mais aussi par l’esprit créatif de l’auteur. “J’ai baigné dans les bandes dessinées durant mon enfance. Lucky Luke, Astérix, Spirou, les Schtroumpfs, un peu moins Tintin. À l’adolescence, j’ai découvert Thorgal, que j’ai dévoré” détaille Etienne.
“On s’inspire de tout. Jean Van Hamme, le scénariste de la BD XIII, disait qu’un bon scénario, c’est tout ce qu’on a lu, mais sans que cela ne se voit. Cela peut être l’extrait d’un film, une phrase dans un livre, un paysage, un objet. L’inspiration vient de tout. Toute la maestria d’un narrateur en BD, c’est justement de parvenir à remettre tous ces éléments sans qu’on sache dire exactement d’où ils viennent. De partir d’éléments disparates pour créer quelque chose de nouveau”
“La BD est un univers où sort chaque année 5000 nouveautés. Donc quand quelqu’un rentre dans une librairie et achète votre album, c’est déjà un petit miracle. J’ai la chance d’avoir un public qui me suit, des vieux fidèles qui me soutiennent depuis mes premiers albums”.
Rencontrer le public, un élément vital
Pour Etienne, la rencontre avec le public est un élément vital de sa profession. “La Quinzaine de la BD à Libramont (une fête durant laquelle le Neuvième Art est mis à l’honneur pendant deux semaines avec toute une série d’animations et activités sur, NDLR) est, par exemple, un événement très intéressant pour rencontrer le public libramontois, que finalement, je connais très peu. Quand je suis dans mon atelier, je travaille et quand je pars en festival, c’est souvent éloigné (Lyon, Québec, Pologne).”
“J’ai la chance de travailler à Libramont, au calme. En ville, il y a une émulation. On peut rencontrer les copains auteurs mais on peut aussi très vite se laisser distraire. Moi, le côté campagne retiré me plait bien. Quand j’en ai marre, je vais me promener dans la nature”.
La détermination d’Etienne Willem force d’autant plus le respect que le métier d’auteur de bande dessinée est un métier à risque, comme toutes les professions artistiques. “C’est un métier qui ne bénéficie d’aucun statut” précise l’artiste. “Déjà pas en France, mais encore moins en Belgique. La statut d’artiste, on ne sait pas trop à quoi ça ressemble. Dans ce métier, il faut donc toujours s’organiser en ayant un ou deux coups d’avance au cas ou un projet tombe à l’eau”. Mais avec un talent comme le sien, Etienne a encore de belles années devant lui.
La commune de Musson vient de prendre la décision d’interdire les rassemblements de plus de trois personnes de 20h à 8h du matin dans certains quartiers de la commune. Cette mesure fait suite aux comportements irresponsables de certains jeunes.
C’est une décision forte que vient de prendre la Commune de Musson. Désormais, et jusqu’au 30 septembre, les rassemblements de plus de trois personnes sont purement et simplement interdits entre 20h et 8h. Cette mesure s’applique aux quartiers suivants :
Place de l’Abbé Goffinet.
Rue de Gaume.
Quai de la Batte.
Rue Andréa Boucq (entrée du crassier – réserve naturelle).
Rue de France (abords du Centre sportif et terrain de football).
Rue du 113ème R.I.F. (abords de la maison de village et terrain de football).
Les autorités communales justifient cette mesure suite aux nombreuses plaintes formulées par les riverains à l’encontre de certains jeunes particulièrement bruyants et auteurs de dégradations. Les habitants se disent excédés par ces nuisances.
Des comportements violents
« De nombreuses plaintes ont été portées à la connaissance des autorités communales suite à ces désagréments commis par des rassemblements de personnes bruyantes, et plus particulièrement des attroupements de jeunes », explique la commune dans l’ordonnance de police. « De nombreux dégâts sont à déplorer suite à des dégradations, notamment à du mobilier communal, des bris de vitres, des dégâts commis à des bâtiments communaux mais également privés sont à déplorer ».
La bourgmestre estime dès lors que l’urgence la situation se justifie par le fait des les désagréments occasionnés par lesdits rassemblements incessants et en recrudescence, et que la fréquence de tels rassemblements occasion chez les riverains un état de nervosité qui est proche de la saturation et dont les éventuelles réactions qu’ils pourraient avoir sont de nature inquiétante.
Les infractions à cette ordonnance de police sont punies de sanctions administratives (SAC) d’un montant de maximum 350€ pour les personnes majeures et de 175€ pour les individus mineurs.