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mardi, juillet 22, 2025
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Arlon-Messancy : prudence, ils se font passer pour la SRPA !

Des individus mal intentionnés se font passer pour des membres de la SRPA depuis quelques jours. Ils sévissent dans la région d’Arlon et de Messancy et tentent d’obtenir de l’argent.

Une nouvelle arnaque a été signalisée dans la région d’Arlon et de Messancy. Depuis plusieurs jours, des personnes sont démarchées à leur domicile par des soi-disant bénévoles de la Société Royale Protectrice des Animaux (SRPA) d’Arlon. Cette dernière recommande la plus grande vigilance.

Ces personnes mal intentionnées tentent d’obtenir des dons en faveur du refuge. Mais il n’en n’est rien. “Aucun bénévole n’a été mandaté pour effectuer ce genre de démarche” nous confirme la SRPA Arlon. “Le cas échéant, n’hésitez pas à prendre contact avec nous ou avec la police locale”.

Comment reconnaitre un vrai bénévole

À Messancy, un habitant a reçu la visite d’une fausse bénévole. Mais il ne s’est pas laissé duper. “Une dame est venue sonner à ma porte jeudi dernier. Elle vendait des loques pour récolter des dons en faveur de la SRPA. Mais comme elle n’avait aucun papier, j’ai refusé” nous confie-t-il.

Ce citoyen a eu le bon réflexe. Il faut en effet toujours réclamer les documents légaux à ce genre de personne. “Il suffit de réclamer d’une part sa carte de bénévole de la SRPA et d’autre part sa carte de commerçant ambulant. C’est obligatoire pour ce genre d’activité. Fatalement, la personne ne pourra rien vous montrer s’il s’agit d’une arnaque” précise la SPRA sur Facebook.

Bertogne : un distributeur automatique de pizza ! (+photos)

 Un distributeur automatique de pizzas artisanales vient de voir le jour à Bertogne. Le concept a été imaginé par Andrey et Kateline, un couple pour qui la nourriture est une passion.

Les amateurs de gastronomie italienne vont être ravis. Un distributeur automatique de pizzas artisanales et fraiches vient d’être installé sur la Place du Commerce à Bertogne. Il s’agit de l’unique modèle en province de Luxembourg. Le concept a été imaginé par Kateline Debarsy et Andrey Garcia, un couple dont les expériences horeca sont longues comme le bras.

Les deux tourtereaux se sont rencontrés en Australie, où ils travaillaient dans la restauration. Ils ont ensuite ouvert un food-truck dans les rues de Bogota, d’où est originaire Andrey. Mais l’attrait de la Belgique était trop forte : le couple s’est installé à Bertogne, le village de Kateline, avec un nouveau projet de restauration derrière la tête.

Le concept de distributeur automatique de pizzas est loin d’être nouveau. Il en existe déjà dans la province de Namur et ils sont très répandus en France où on en compte environ six cents. Mais c’est une grande première sur le territoire de la province de Luxembourg.

Distributeur automatique de pizzas à Bertogne

Prêtes en 3 minutes

La mécanique qui se cache derrière ce distributeur est impressionnante. Les pizzas fraîches sont préparées quotidiennement dans l’atelier de Kateline et Andrey, qui viennent approvisionner le distributeur plusieurs fois par jour en les déposant dans un chambre froide.  Lorsqu’un client se présente, un robot sélectionne la pizza désirée avec son bras articulé et la cuit ensuite dans un véritable four en 3 minutes ! Une fois prête, la pizza est mise dans une boite et le gourmet n’a plus qu’à partir avec.

Mais la prouesse ne s’arrête pas là. Grâce à une application connectée à Internet, les gérants peuvent tout surveiller depuis leur atelier en temps réel. Et notamment la fraicheur des pizzas. Le robot est programmé pour ne plus vendre les pizzas présentes depuis plus de 24h.

Pour l’instant, huit variétés classiques de pizzas sont proposées à la vente. Margherita, Hawaï, quatre fromages, saumon : il y en a pour tous les goûts. Les deux chefs souhaitent toutefois faire évoluer la gamme selon les demandes des clients. Les pizzas sont vendues entre 10 et 14€. Elles peuvent être achetées chaudes ou froides, pour les cuire à la maison.

Toutes les informations pratiques sont disponibles sur la page Facebook du distributeur en CLIQUANT ICI.

Arlon : l’hôtel Van Der Valk va construire un centre wellness géant !

L’hôtel Van Der Valk souhaite ainsi faire sortir de terre, à droite de l’établissement actuel, un bâtiment de 2000 m² dédié au bien-être. Il comprendra une piscine, un jacuzzi, un sauna, un hammam et un centre de fitness. Des massages et des soins de beauté seront également disponibles pour celles et ceux qui le désirent.

Ce centre wellness sera tout simplement l’un des plus grands et modernes dans la région. Et cerise sur le gâteau, il sera accessible à la fois aux clients de l’hôtel et aux personnes extérieures. Pour faire face à l’afflux de visiteurs, un nouveau parking de 200 places sera aménagé à proximité.

Mais ce projet d’envergure ne s’arrête pas là. A terme, Steven Zeeuw van der Laan et son épouse Sandra désirent augmenter leur nombre d’hébergement. En effet, plusieurs étages seront construits au-dessus … du wellness. Quarante chambres modernes et tout confort devraient voir le jour. Celles-ci porteront donc le total à 165 chambres.

A noter que les propriétaires souhaitent que leur nouveau projet soit écolo et s’intègre au mieux dans le paysage. Les nouvelles installations seront autonomes en énergie, grâce à un système de biogaz et des éoliennes. Esthétiquement, le bâtiment devrait arborer une façade végétale.

Avant de se délasser dans les chambres ou de se faire dorloter avec un massage, les amateurs devront prendre leur mal en patience. Les propriétaires attendent les permis d’urbanisme, avant de lancer le chantier. Celui-ci devrait prendre au minimum une année entière.

Arlon : lancement d’un Comedy Club en avril !

Une nouvelle initiative culturelle va prochainement voir le jour dans l’ancien Palais de Justice d’Arlon. Des spectacles d’humour seront organisés tous les mois. Des artistes renommés ont accepté de participer à l’aventure.

Le Palais du Rire : c’est le nom de ce concept qui va bientôt être lancé dans le chef-lieu luxembourgeois. Tous les mois, des spectacles d’humour auront lieu dans le cadre intimiste de l’ancien Palais de Justice. Accessible à tous, la programmation fera la part belle à des artistes qui sont les stars de demain.

Ce Comedy Club made in Arlon a été mis en place grâce aux efforts d’Antoine Schiltz et de Jean-Baptiste Robert. Fervents amateurs d’humour, ils ont retroussé leurs manches pour palier à l’absence de spectacles humoristes dans le Sud-Luxembourg.

N’ayant jamais organisé d’événement, les deux amis ont fait appel à Shootlux, une agence de communication et d’événementiel en province du Luxembourg. Ses équipes se sont en outre occupées du site web, de la mise en place de la billetterie en ligne, mais aussi de la stratégie de communication et de la consultance.

“L’objectif est de se trouver dans une philosophie “Jeudredi” consacrée à l’humour. Nous voulons permettre au public de sortir en semaine pour aller se détendre” nous explique Antoine. “Notre philosophie est vraiment d’amener un nouveau projet à Arlon. Mais sans faire doublon avec la Maison de la Culture. Le caractère intimiste de la salle et la proximité avec l’artiste sont ici les atouts recherchés”.

Une phase de test

En effet, les soirées seront limitées à 120 spectateurs afin de favoriser une proximité entre le public et les humoristes. A l’image de l’ambiance que l’on peut retrouver dans les Comedy Club.

“Chaque artiste est particulier. il marquera de sa patte les différentes soirées en proposant un cocktail personnel d’humour parfois plus piquant, parfois plus personnel”.

Afin de mettre la machine en route et recueillir les premiers échos du public, les fondateurs du Palais du Rire d’Arlon misent sur une phase test. Trois spectacles sont programmés entre avril et juin 2019. Des soirées d’ailleurs accessibles à toutes les bourses. Chaque spectacle coûte que 16,99€ et l’abonnement pour les trois soirées 42€.

Les premières dates au programme mettront le style « stand-up » en avant. Pour rappel, le stand-up est genre d’humour où l’humoriste s’adresse directement au public sans personnage, ni décor ni accessoire. Ce style est actuellement en plein boom parce qu’il favorise un rythme soutenu.

Le « stand-up » est donc tout à fait indiqué pour le public visé par le Palais du Rire. Un public qui souhaite se divertir en semaine. Le format de ces spectacles d’environ 1 heure convient d’ailleurs tout à fait à des représentations en semaine.

Les trois premières têtes d’affiche !

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Antoine et Jean-Baptiste n’ont pas chômé. Les deux compères ont réussi à décrocher des artistes relativement connus pour lancer leur Comedy Club. “Nous avons tout simplement expliqué l’approche et l’esprit de notre projets. Les humoristes ont accepté de se produire à Arlon pour le début de cette aventure” détaille Antoine.

La première représentation aura lieu le 03 avril avec l’humoriste française Tania Dutel.  Véritable étoile montante du stand-up en France, Tania Dutel cultive un style bien à elle. Celui d’une humoriste engagée, féministe et surtout cash ! Ses vannes, parfois crues, elle les invente en regardant autour d’elle. Puis elle note tout sur son téléphone. Féministe sans être clivante, Tania se réjouit de voir de plus en plus de “mecs” venir rire à ses spectacles.

C’est une grande chance pour le Palais du Rire de l’accueillir, sachant qu’elle se produira le lendemain au Grand Rex à Paris. Elle a également fait son entrée sur Netflix en 2019 dans une série dédiée au stand-up.

Le 09 mai, c’est Pierre-Emmanuel (alias PE) qui prendra le relais. Grand gagnant de la scène ouverte du “Festival International du Rire de Liège” en 2015, PE est une étoile montante de l’humour francophone. Remportant un grand succès, il a déjà assuré les premières parties d’artistes confirmés comme Jérémy Ferrari, Kev Adams et Gad Elmaleh. Il présentera son spectacle « #OPTIMISTE » relatant son parcours pour devenir humoriste.

Suite des aventures en octobre ?

Enfin, le dernier spectacle de cette phase de test sera celui Funky Fab, le 06 juin. Funky Fab vient de se produire sur la scène du Montreux Comedy 2018 où il a rencontré un énorme succès. Fab considère que l’on peut rire de tout mais pas n’importe comment. Il ne se met pas de barrière, pas d’interdit. Il excelle dans l’art de la dérision et de l’autodérision.

Les premiers spectacles n’ont pas encore eu lieu. Mais les fondateurs ont déjà de la suite dans les idées. “Si le public nous suit dans notre projet, nous espérons continuer. Sur base mensuelle à partir du mois de septembre ou octobre. Nous avons à cœur de présenter un mix entre des humoristes belges et français”.

“Nous souhaiterions inviter dans les prochains mois les humoristes belges qui sont prophètes en France mais qu’on voit peu en Belgique.

Informations pratiques :

Les informations pratiques sont disponibles sur la page Facebook du Palais du Rire, ou sur les événements dédiés aux spectacles : Tania Dutel, PE et Funky Lab.

Les soirées débuteront par un petit apéro à 19h. Ensuite, les spectacles en eux-mêmes auront lieu à partir de 20h30 précise. Les réservations se font uniquement sur la billetterie en ligne en CLIQUANT ICI. A noter que si vous êtes intéressés par les trois spectacles, l’abonnement vous permet d’économiser 8€.

Marche-en-Famenne : Jenifer en concert au WEX !

Les tickets sont en vente depuis ce jeudi 21 février sur le site du WEX

Maxime fabrique des instruments de musique avec des objets recyclés !

Un artiste originaire de la province de Luxembourg transforme des objets recyclés en instruments de musique. Il en résulte des créations pour le moins atypiques.

Primus Homemade Instruments : derrière ce nom se cache le projet de Maxime Primus. Si son nom ne vous est probablement pas familier, vous avez déjà peut être entendu parler de ses créations pour le moins originales. Depuis maintenant plus d’un an, Maxime créé des instruments de musique à partir d’anciens objets, détournés de leur fonction initiale.

L’artiste construit essentiellement des instruments à cordes. Le résultat est surprenant, mais fonctionne puisqu’il est possible de jouer avec les instruments. “Mes créations sont atypiques car, même sans compter les matériaux de récupération, utilisés, la plupart sont originaux également dans le nombre de cordes et l’agencement de celles-ci” nous confie Maxime, qui relate ses aventures sur sa page Facebook.

Dans son processus créatif, le jeune homme de 28 ans ne se pose aucune limite. Tous les objets qui tombent sous sa main peuvent faire office d’instrument. “Pour exemple, j’ai utilisé une ancienne batte de baseball pour le manche d’un instrument, dont la caisse de résonance était une vieille boîte de boutons de couture” nous raconte-t-il avec le sourire.

A la recherche de nouvelles sonorités

La curiosité de Maxime le pousse à tester la résonance de tous les instruments possibles et imaginables : bois, métal, plastique, membrane souple, etc. “Il y a une part d’expérimentation sonore qui me donne envie de tester un matériau bien précis. Mais je peux flasher sur n’importe quel objet. Tout part de ce que j’ai trouvé et de ses caractéristiques, car c’est ce qui définira mes possibilités”.

Mais si l’artiste passe des heures à construire des instruments atypiques, ce n’est pas uniquement pour la beauté de l’objet. Maxime souhaite découvrir de nouvelles sonorités. Différentes de celles que l’on retrouve dans la musique mainstream. Le mélomane s’est donc rapidement écarté de la guitare traditionnelle. Avec ses créations faites maison, Maxime tente des expériences acoustiques dans le but de trouver des sonorités originales.

“J’écoute beaucoup de genres de musique différents et j’aime vraiment les sonorités orientales. Je voulais donc pouvoir comprendre ce qui apportait au Saz turc ou au Morin khuur mongol cette profondeur et cette harmonie que nous n’avons pas forcément en occident. Je pense aussi qu’on peut faire de la musique avec vraiment tout et pour pas grand chose. Et je ne comprends pas que ça ne puisse pas être accessible à plus de monde”

“Quand je vois le prix de certains instruments, je trouve ça complètement aberrant. Après tout, la musique n’est-elle pas le seul langage universel ?”

La variété des instruments présents chez Maxime décuple sa créativité. “Passer d’un instrument à un autre, je trouve que ça décuple l’inspiration. Par exemple, passer d’une guitare à un banjo puis à une mandoline. Un instrument qui bouleverse tous tes repères de jeu, ça créé forcément des choses nouvelles”.

Un travail de longue haleine

Cette passion débordante pour la musique, Maxime l’a depuis plus de 20 ans. C’est en écoutant la mythique chanson “Scatman” sur une vieille cassette de son père que le virus de la musique s’est emparé de lui. Mais ce n’est que quelques années plus tard, vers 16 ans, qu’il a commencé à tripoter des cordes “sans trop savoir ce que je faisais”. En effet, Maxime est un autodidacte. Il a principalement appris par lui-même et a toujours préféré jouer de nouveaux instruments plutôt que de se perfectionner dans un seul.

Pour aboutir à un instrument qui tient la route, mieux vaut ne pas être un manchot du bricolage. Même s’il n’est pas nécessaire d’être un génie du bricolage. La maitrise de Maxime lui est venue en s’exerçant plusieurs heures et plusieurs jours. Chaque instrument présente des contraintes acoustiques ou techniques, et il apprend des nouvelles choses à chaque création.

La plus grande difficulté réside dans la précision qui doit être portée à l’instrument. Chaque élément doit être calculé et millimétré. Au moindre faux pas, l’instrument ne sonnera pas juste. D’autant plus avec les objets qui ont déjà bien vécu et ne sont plus de première fraicheur. Ce petit travail d’orfèvrerie demande du temps. Beaucoup de temps.

Une exposition et un concert !

Je n’ai compté qu’une seule fois le temps pris pour un instrument. C’était pour la Tea-Box, et j’ai mis environ 24 heures de travail. Il me faut un bon mois car je ne travaille dessus qu’après mon travail ou lors de mes congés” explique-t-il. “Mais c’est très variable. J’en ai récemment fait un pour ma copine pour lequel j’ai longuement sculpté le manche à la main, et alterné ponçage-huilage jusqu’à ce qu’il soit doux. Ça a dû mettre facilement le double du temps”.

Et force est de constater que le talent de Maxime ne passe pas inaperçu. Ses instruments ont été exposé l’année passée lors du DIY DAY à Bruxelles, et plus récemment au Star Waste, mettant en valeur des artistes utilisant les déchets.

Maxime a même pu donner vie à ses créations, en proposant un petit concert au cours duquel les visiteurs pouvaient s’amuser avec les instruments. Une expérience enrichissante pour l’artiste, qui aimerait bien mettre sur pied un vrai show.

“Pour le moment, je m’amuse. J’improvise. Je cherche des nouvelles façons de jouer. Mais pourquoi pas un vrai concert plus tard ?”

Le jeune homme entend en tout cas continuer dans cette voie. Tout du moins en tant que passionné.S’il a déjà réfléchi à en faire un véritable métier, le projet est encore dans les cartons. Il faut dire que Maxime vient de débuter un nouveau travail et que sa vie est déjà bien chargée. “Mais j’ai de nombreuses idées. Je n’ai pas le temps de les développer mais je sais que si je me retrouve sans emploi, je ne chômerais pas !” conclut-il avec humour.

La gare d’Arlon va complètement changer de visage !

Un vaste chantier de modernisation de l’infrastructure ferroviaire est prévu en province de Luxembourg. La gare d’Arlon va notamment faire l’objet d’importants travaux.

Les navetteurs luxembourgeois en font l’amère expérience quotidiennement : les infrastructures des chemins de fer sont très vétustes, voire dégradées en province de Luxembourg. Ce qui engendre de nombreux retards, des temps de parcours anormalement longs et des avaries techniques.

Mais tout cela fera bientôt partie de l’histoire ancienne. C’est en tout cas le souhait du Ministre de la Mobilité, François Bellot. Ce dernier était de passage à Arlon il y a quelques jours. Il a annoncé que la SNCB et Infrabel allaient investir environ 30 millions d’euros pour moderniser les installations.

1h de trajet en moins ?

Infrabel, la société gestionnaire de l’infrastructure, envisage notamment de rallonger les trois quais de la gare d’Arlon. Ces aménagements permettront d’accueillir des trains de 350 mètres, au lieu de 250m. “Les quais seront allongés pour pouvoir accueillir les M7 double étage, afin d’augmenter le % de gens qui utilisent le train, et qui est de 8.1%, en le faisant passer à 15%. On prépare la mobilité du futur, et on y consacre des moyens” a expliqué le ministre Bellot. Ces chantiers devraient se terminer en décembre 2020.

D’autres chantiers d’envergure sont prévus durant les prochaines années. Notamment celui de l’alimentation électrique, qui passera de 3.000 volts à 25.000 volts. La question du voltage avait fait grand bruit il y a quelques mois, quand les problèmes techniques s’étaient multipliés entre la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg, qui fonctionne déjà en 25.000 volts.

Plus de 14 kilomètres de rail vont également être remplacés dans la province de Luxembourg. La pose d’un matériel neuf permettra aux trains d’atteindre des vitesses plus élevées et donc de réduire significativement les temps de trajets. « Grâce à ces investissements, on va faire passer la vitesse de 130 à 160 kilomètres par heure. Actuellement, il faut 3h20 pour rejoindre Bruxelles depuis la capitale du Grand-Duché. L’objectif est d’arriver à 2h05 ! ».

Outre les nouveaux rails, Infrabel va redresser certains tronçons sinueux, qui font perdre beaucoup de temps. La vitesse entre Hatrival et Luxembourg sera augmentée. “On a commencé par redresser les courbes de cette ligne sinueuse, Bruxelles-Arlon, pour s’approcher des 160 Km par heure. Il y aura déjà des gains sur certains tronçons d’ici à 2020, et le bénéfice complet est attendu à l’horizon 2026″ détaille Frédéric Sacré, le porte-parole d’Infrabel.

La gare d’Arlon à l’arrêt complet en 2020

Le ministre fédéral reconnait d’ailleurs que la province de Luxembourg n’a pas toujours bénéficié des investissements qu’elle méritait. “Dans le passé, pour diverses raisons, on n’a pas suffisamment investi. Par exemple, l’axe 3 entre Bruxelles et Luxembourg n’a plus subi de travaux majeurs depuis l’exposition universelle de 1958 ! ».

Mais l’Etat compte bien rattraper le temps perdu. Au-delà des trente millions d’euros investis dédiés à la gare d’Arlon, d’autres gares et lignes seront modernisées. Ainsi, un réaménagement de la gare de Marbehan est prévu. Tout comme un assainissement de la voie L167 entre Autelbas et Athus.

Du côté de la gare d’Arlon, les navetteurs devront prendre leur mal en patience durant les travaux. « À l’été 2019, il n’y aura plus que deux voies traversantes au lieu de cinq actuellement. Un an plus tard, il y aura une coupure totale de trois semaines à la gare d’Arlon. » Un mal pour un bien ?

Rouvroy : les femmes à l’honneur au ROX !

Le centre sportif et culturel de Rouvroy organise du 8 au 10 mars 2019 un week-end dédié aux femmes. De nombreuses activités sont prévues durant trois jours.

À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, le centre sportif et culturel de Rouvroy a décidé de mettre sur pied un week-end dédié à celles-ci ainsi qu’aux familles. Cet évènement se déroulera les 08, 09 et 10 mars 2019. “Les femmes, hommes et enfants sont les bienvenues” indiquent les organisateurs.

L’objectif de ce week-end est mettre en lumière le talent des femmes, mais aussi de rappeler les discriminations dont elles font encore l’objet dans notre société. Grâce à des activités aussi que variées des concerts, conférences, expositions ou démonstrations sportives, tout un chacun pourra mener une réflexion personnelle sur les problématiques qu’elles rencontrent parfois au quotidien.

Le programme complet 

Le week-end débutera le vendredi 08 mars 2019 à 19h00, avec l’exposition « Femmes Célèbres ». 12 panneaux d’expositions présenteront des femmes célèbres dans différentes thématiques. A 20h00, vous pourrez assister gratuitement au spectacle « Lionnes » de la chorale de variété française uniquement féminine, Solid’Elles.

Tout au long du week-end, des stands seront présents. Parmi ceux-ci : AFC Créations qui propose des bijoux fabriqués en capsules de café ainsi que des bonnets où la qualité est le maître-mot. La Bibliothèque de Rouvroy présentera des livres traitant des sujets de l’exposition. Il y aura possibilité de les louer. Un stand consacré au magazine pour enfants Cognie sera présent uniquement le vendredi. Une présentation du magazine aura lieu ainsi que la mise en vente de ce dernier.

Le samedi 09 mars 2019, la journée débutera à 10h00 par une démonstration de Qi-Gong de la femme. Ensuite, une séance de yoga vous sera proposée par Anne-Marie Jonette de 11h00 à 12h00, suivi d’une démonstration de self-defense à 14h30 et de BodyGirl à 15h30 et 16h30.

Le Soleil du Coeur et La Maison du pain de Virton seront présents pour vous faire
découvrir leurs activités. Dès 13h30, Evelyne Huytebroek animera la conférence du Panathlon, consacrée aux femmes dans le sport. À 14h30, une conférence dédiée aux violences familiales sera donnée par Jean-Marc Herbiet. Pour clôturer la journée, le groupe Mademoiselle Orchestra, mêlant variétés, humour, rock et funk se produira sur la scène du ROx à 20h.

Les tickets sont déjà en vente

Le dimanche 10 mars 2019, la journée commencera par un tournoi de badminton
féminin à 10h00. La participation coûte 5€ pour toute personne extérieure au club désirant concourir. Vous aurez l’occasion de gagner des places de spectacles. A 14h30, une seconde démonstration de self-defense sera proposée. Et pour finir cette journée, à 15h30, une démonstration de danses de salon sera organisée par Filip Masset et Myriam Jacob, de grands champions de Belgique de la discipline. Durant celle-ci, des pâtisseries et du café vous seront offerts.

Informations pratiques :

Les activités sportives doivent obligatoirement faire l’objet d’une réservation. Veuillez donc vous inscrire en envoyant un e-mail à l’adresse : sport@rox-rouvroy.be. Les tickets pour les spectacles et concerts sont quant à eux disponibles sur le site de la billetterie du ROX en CLIQUANT ICI.

Pour tout renseignement, rendez-vous sur le site www.rox-rouvroy.be.

Goût du Lux : une blogueuse met à l’honneur les recettes luxembourgeoises

Une blogueuse arlonaise tient un blog culinaire dédié aux recettes de la province de Luxembourg et du Grand-Duché. Une encyclopédie pour les amateurs de gastronomie locale.

C’est une véritable bible pour les fins gourmets : Gout du Lux est un blog qui fait revivre les recettes locales, telles que les faisaient nos grands-mères. Un retour en arrière, un zoom sur nos traditions et l’histoire de nos produits. “Le terroir luxembourgeois regorge de savoureux produits qui méritent d’être mis en avant” nous explique Cathy Schandeler, qui tient ce blog depuis plusieurs années.

Originaire d’Arlon, et Luxembourgeoise de par sa grand-mère, Cathy est profondément attachée au terroir de sa région. Depuis son plus jeune âge, elle nourrit une véritable passion pour les livres de cuisine, qu’elle feuilletait avant même de savoir lire. “Je passais des heures à regarder ma mère et mes grand-mères cuisiner”.

La passion était plus forte

C’est donc tout naturellement que Cathy se rêvait en grande cuisinière, critique gastronomique ou journaliste culinaire. Mais ce n’est pourtant pas la voie qu’elle a choisie au moment de débuter ses études. Elle a même atterrie dans un secteur à des années lumières de sa passion : la finance.

“Après deux candis en traduction anglais-espagnol, suivies d’un graduat en secrétariat de direction, j’ai travaillé pendant près de 10 ans au Luxembourg, dans le secteur financier” nous raconte celle qui travaille aujourd’hui à la commune d’Arlon

Mais chassez le naturel, il revient au galop. Ainsi, après une très longue réflexion, Cathy s’est décidée à franchir le pas et lancer son propre blog dédié à la cuisine. Sur son site Internet, Cathy publie régulièrement des recettes issues du Pays d’Arlon et du Luxembourg. Pour agrémenter son recueil, la cheffe amateur peut notamment compter sur quelques très vieux livres de recettes régionales. Des ouvrages qui sont devenus pratiquement introuvables et qui ne sont plus édités.

“D’autres recettes m’ont été transmises de génération en génération” 

Un retour vers les produits sains

Pour Cathy, la gastronomie du Pays d’Arlon et du Grand-Duché est bien plus riche qu’on pourrait le penser. “Les Arlonais et les Luxembourgeois sont profondément attachés à leurs racines et à leur terroir. J’ai été vraiment étonnée de voir le nombre de partages et de commentaires sur des recettes telles que les Gedeimpter, la salade de bouilli, la bounenschloup” nous explique-t-elle.

L’arlonaise estime que si la cuisine luxembourgeoise possède autant d’amateurs, c’est parce qu’elle est simple, paysanne, sans chichis et très généreuse. Elle la compare même à la cuisine alsacienne. “Nos ancêtres n’avaient pas besoin de beaucoup de produits pour faire des plats savoureux. Pourtant, cette cuisine mérite qu’on s’y intéresse. Avec de bons produits et un budget limité, il est possible de faire de très bonnes recettes”.

Cathy observe aussi que les habitudes d’alimentation sont en train de changer. Les gens désirent une autre consommation, plus locale, plus écologique, plus bio. Elle observe notamment que les consommateurs veulent à nouveau produire eux-mêmes, avoir leur potager et faire leurs conserves.

“Un véritable retour aux sources est en train de s’opérer et je sens une véritable nostalgie pour les recettes et produits d’antan”

Le succès est tel que des expatriés aux États-Unis lui ont même écrit pour dire à quel point ils étaient heureux d’avoir retrouvé les recettes de ces plats qu’ils mangeaient chez leur grand-mère. “Ils avaient perdu le souvenir depuis longtemps, depuis qu’ils n’habitaient plus par ici. C’est pour moi une grande fierté”.

Au-delà de la cuisine

Mais attention : Gout du Lux ne se limite pas à un simple partage de recettes. Le blog se veut instructif et didactique. Ainsi, vous retrouverez également des fiches d’identité des produits, leur teneur en vitamines ou encore les différentes façons de les décliner.

“Ce qui est vraiment primordial pour moi, c’est le respect du cycle des saisons. Vous  trouverez les produits de saisons, mois par mois. Non seulement pour les fruits et légumes, mais également pour les viandes, poissons et fromages”

Le blog consacre également une rubrique aux restaurateurs, producteurs et éleveurs de nos régions. Objectif : profiter de sa visibilité pour leur offrir un coup de projecteur. Si la page n’est pas encore très fournie pour l’instant, Cathy y travaille d’arrache-pied. Elle nous confie même que son carnet d’adresses commence à se remplir.

A l’avenir, Cathy souhaite continuer dans cette voie-là. Elle aimerait répertorier tous les restaurateurs et producteurs qui méritent d’être mis en avant. Et ainsi remettre à l’honneur la cuisine telle que la faisaient nos ancêtres, en toute simplicité.

“Faire en sorte que nos racines, notre folklore, nos traditions soient connues au-delà de notre petite ville”

Retrouvez Gout du Lux sur son site officiel ou sur Facebook.

Bastogne : Mister Cover et Cré Tonnerre mettent le feu au Pat’Carnaval ! (+Vidéo/photos)

La première des trois journées du carnaval de Bastogne s’est tenue hier soir dans le centre-ville. Les groupes Mister Cover et Cré Tonnerre ont mis l’ambiance jusqu’au petit matin.

Les organisateurs de la 42e édition du Pat’Carnaval ne s’attendaient certainement pas à une telle ambiance. La première soirée du carnaval de Bastogne a attiré plusieurs milliers de participants. Une affluence record, qui promet des festivités carnavalesques sous les meilleures auspices ce week-end.

La soirée d’ouverture a en tout cas démarré sur les chapeaux de roues ce vendredi soir. Dès 18h30, le groupe Les Choffleux D’Buse a mis une ambiance rarement atteinte pour une première soirée de carnaval. Leur tournée des cafés a littéralement électrisé le centre-ville de Bastogne.

Cré Tonnerre Vs. Mister Cover, une belle ambiance !

Déjà bien motivés, les fêtards se sont ensuite déchainés au rythme des musiques du mythique groupe local Cré Tonnerre. “D’Arlon à Chassepierre, on est les forbans d’la Vierre. D’Heinstert à Nafraiture, on est les mat’lots d’la Sure” pouvait-on entendre à plusieurs centaines de mètre de la scène.

“Notre adolescence remonte à la surface lorsqu’on écoute Cré Tonnerre. C’est un groupe mythique en province de Luxembourg. Quel bonheur de les revoir sur scène !” nous confie Alexandre, qui participe au Pat’Carnaval depuis des années.

Celles et ceux qui avaient encore un petit peu d’énergie ont par la suite assisté au concert exclusif de Mister Cover. Le groupe de reprise, qui était passé au Baudet’Stival l’été dernier, a joué les plus grands tubes de l’histoire de la musique. Au grand bonheur des mélomanes présents dans la foule. Le concert s’est clôturé sur les coups de 2h45, dans une ambiance toujours aussi survolté qu’en début de soirée.

Les festivités carnavalesques continuent aujourd’hui et demain. L’ouverture des portes et l’intronisation du Prince et de la Princesse aura lieu ce samedi à 13h30. Un bal masqué pour les enfants, un concert du groupe Bard’Aff et un concours de dessin et animations rythmeront l’après-midi des bastognards. La grande soirée carnavalesque “Grand Gédiwi 2019” débutera quant à elle vers 21h30.

Enfin, le dimanche 3 mars sera réservé aux activités propres au carnaval. Les premières animations débuteront à 14h dans la Grand Rue, avant le départ du cortège à 14h30. Le Grand Rondi Final, à la place Patton, aura lieu à 17h, suivi par le souper carnaval à 19h (sur réservation à horizonbastogne@gmail.com). La grande soirée de clôture se tiendra à 22h avec un concert de La Bande à Lolo.

 

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