Une école de langues privée a ouvert ses portes dans le centre-ville d’Arlon il y a plus de quatre ans. Une aubaine pour les enfants, adolescents et adultes qui souhaitent apprendre ou se perfectionner dans une langue étrangère. Shootlux est parti en immersion à la rencontre des élèves et des professeurs pour mieux comprendre cette success-story arlonaise.

C’est dans un bâtiment de la rue Victor Tesch qu’une école de langues avait décidé de poser ses bagages en mars 2015. Baptisé LudiLingua, l’établissement propose des cours et des stages d’anglais, de néerlandais et d’allemand sous forme ludique et thématique. Le centre de langues est accessible aux enfants dès 3 ans, aux adolescents, aux adultes ainsi qu’aux entreprises. L’accent y est mis sur l’oral et l’audition, compétences souvent perçues comme les plus difficiles. Contrairement à d’autres écoles, les cours se donnent en immersion et l’apprentissage se fait en contexte.

Par petits groupes et dans l’amusement

Afin de garantir un apprentissage efficace, les cours sont dispensés par petits groupes 3 à 8 personnes. Chez les plus petits, des activités récréatives sont créées afin qu’ils apprennent la langue étrangère en s’amusant. Les élèves sont répartis par niveaux en priorité, puis par âges.

“J’ai été attirée par ce travail car la méthode est très différente. L’objectif est de faire aimer l’apprentissage des langues aux élèves et de leur (re)donner le goût de parler anglais” nous explique Dee, une professeure d’anglais originaire d’Irlande. “Les professeurs participent à la création des supports de cours, utilisent leur imagination pour apporter de nouvelles idées. C’est une nouvelle façon d’enseigner”.

Une méthode qui semble porter ses fruits auprès des élèves. Lucile, une jeune adolescente de 11 ans, a trouvé son bonheur en s’inscrivant aux cours d’anglais. “On apprend tout en jouant, en faisant des jeux sur les tableaux”. “J’avais d’autres cours avant, dans une autre école, mais je n’avais aucun plaisir. On n’interagissait pas avec le prof. Ici, nous avons de petites classes et on a une relation complice avec les professeurs” estime quant à elle Joséphine.

Même son de cloche du côté des parents. Stéphanie, dont les quatre enfants sont inscrits à LudiLingua, est ravie des progrès accomplis par ses chères têtes blondes. “Ils s’amusent, ils ne se plaignent pas et sont contents de venir” nous explique-t-elle. “C’est une approche plus moderne : ils jouent et rigolent en apprenant. De plus, les professeurs enseignent leur langue maternelle et n’ont pas le droit de parler français pendant les cours. C’est donc mieux pour l’apprentissage”.

Forte demande pour l’Allemand et le Néerlandais

Après cinq années d’existence, force est de constater que LudiLingua est une véritable réussite. Une fierté pour Laure Bertrand, la fondatrice de l’école. Cette jeune femme originaire du chef-lieu a fait le pari de mettre en place un apprentissage différent. “J’ai fait des études en langues germaniques, à finalité traduction, et puis l’agrégation. J’ai beaucoup voyagé pour mettre en pratique mes connaissances en allemand et en anglais” nous détaille-t-elle.

“J’avais envie de proposer quelque chose de plus professionnalisant et de plus amusant. De partager les langues de manière “fun” mais efficace”. Une approche payante puisque plusieurs centaines d’élèves fréquentent l’école chaque année. Une réussite qu’elle doit aussi à l’évolution du monde professionnel, où la maitrise d’une langue étrangère est plus que jamais une compétence indispensable pour décrocher un emploi.

Julien Delva, l’administrateur délégué de l’entreprise arlonaise Odometric l’a bien compris. Il propose depuis deux ans à ses employés de suivre une formation dans la langue de Shakespeare. “Nous travaillons de plus en plus à l’international donc il est nécessaire d’avoir un bon niveau d’anglais” confie-t-il à notre micro. “Nous avons choisi LudiLingua car son approche et la façon de donner cours nous a bien plu. Les cours sont focalisés sur nos métiers et on aborde des sujets qui nous concernent directement”.

Aujourd’hui, l’anglais reste la langue phare. Mais les demandes sont de plus en plus importantes pour le néerlandais et l’allemand, la proximité avec le Grand-Duché de Luxembourg n’étant pas étrangère à ce phénomène. Gageons que les professeurs de LudiLingua prépareront au mieux leurs élèves à évoluer dans une société multilingue.

La demande des consommateurs pour le vin augmente toujours en fin d’année. En cause, la saison des vendanges mais aussi les fêtes de fin d’année qui approchent à grands pas. L’occasion d’interroger un spécialiste sur les grandes tendances viticoles.

La dernière partie de l’année engendre bien souvent une augmentation de la demande en vin. L’occasion pour les amateurs de se mettre à la recherche de nouvelles cuvées et parfois de compléter leur collection de bonnes bouteilles. Une dynamique que ressent bien Fabian Moris, le responsable de Tendance Vins, une boutique spécialisée à Pétange. “On observe en effet une augmentation de la consommation en fin d’année. Surtout pendant les fêtes de Noël où les gens n’hésitent pas à augmenter le budget pour une bouteille de vin voire une bouteille prestigieuse”.

Pour l’œnologue, les conditions météorologiques jouent aussi un rôle important dans la consommation. “Dans notre région, on ne boit pas beaucoup de vin rouge lorsqu’il fait chaud. La transition entre les mois de juillet et août avec le mois de septembre est saisissante” nous explique Fabian. “Les demandes en rouge reviennent au grand galop dès la mi-septembre alors que pour les deux mois précédents, c’est plutôt du rosé et du blanc”.

Au niveau des tendances, notre expert note un net recul des vins de Bourgogne. Principalement à cause de l’emballement des prix ces cinq dernières années résultant de l’énorme demande asiatique et le prix du foncier qui a explosé. “Mais généralement, les vins français gardent la cote et Bordeaux reste plus que jamais la région la plus demandée en rouge. Cependant, les vins de la vallée du Rhône progressent d’année en année”.

Quel argent dépenser pour un bon cru ?

Côté portefeuille, il n’y pas de miracle. “Plus le prix de la bouteille sera élevé, plus la qualité sera là” nous confie l’œnologue, qui parcourt les vignobles depuis plus de 15 ans pour rencontrer les producteurs des vins qu’il propose. “Attention cependant, il faut nuancer. Je déguste chaque année au mois d’avril les 400 plus grands vins de Bordeaux en une semaine. Les plus chers sont les meilleurs mais certains ne valent parfois pas le prix demandé car on sort du cadre classique pour entrer dans la rareté et la loi de l’offre et la demande”.

Quel prix faut-il alors débourser pour une bouteille correcte ? “Le prix convenable pour une bouteille varie en fonction des régions. En Bourgogne, à moins de 15€ c’est extrêmement difficile de trouver une bouteille de qualité. Dans le Bordelais, c’est tout à fait courant et dans le Rhône vous avez déjà quelque chose de belle qualité. A moins de 10€, vous trouverez aussi des Languedoc et Alsace très sympas”.

Dans le milieu du vin, tout le monde ne se ressemble pas. Fabian se considère par exemple comme un découvreur de vins. “Par rapport aux grandes surfaces, la grosse différence se situe au niveau du conseil et du service et de la qualité des vins. J’aime les choses qui sortent de l’ordinaire, des sentiers battus et j’adore les petits domaines. Chaque année, je cherche, je me renseigne, je fouine pour trouver des nouveautés” nous indique-t-il sourire aux lèvres.

Pour Fabian, la grande surface est un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage. Lorsqu’un supermarché sélectionne un vin pour son catalogue, il commande au producteur minimum entre 5000 et 10.000 bouteilles. “C’est pour cette raison qu’elle ne s’intéresse pas aux petits producteurs. Les bons petits producteurs n’ont pas assez de vins et ne s’intéressent pas à la grande surface. Pourtant, c’est chez ce genre de producteurs qu’on peut trouver la perle. Souvent, le rapport qualité prix est bien plus intéressant que chez les grosses enseignes. On parle ici de vin ayant une identité, une caractère et une qualité affirmée”.

Un week-end de dégustation exceptionnel !

Ses conseils et son expertise, Fabian les mettra au service du public le samedi 5 et dimanche 6 octobre prochain lors d’un week-end de dégustation entièrement gratuit. Les deux journées auront lieu dans les Caves de l’Hôtel de Ville de Virton. Un cadre majestueux où les amateurs pourront déguster principalement des vins du Rhône et de Bourgogne.

“Il y a des bouteilles pour tous les budgets. Le plus petit prix est un vin du Rhône à 9,00 EUR. Mais il y aura aussi quelques cuvées de prestige. En tout une vingtaine de vins seront proposés à la dégustation” nous détaille Fabian. “Cette dégustation est ouverte à toute personne qui s’intéresse aux vins, qui veut avoir un peu de vin chez elle. Tout est mis en œuvre pour donner un maximum d’informations aux gens”.

Des fiches techniques complètes seront réalisées pour chaque vin avec capacité de garde, accords mets-vins et description gustative. Fabian Moris sera évidemment présent pour répondre aux interrogations des participants, mais aussi présenter une cuvée mystère. “Mon coup de cœur cette année est un vin que j’ai découvert en août. Je suis le premier à l’avoir dégusté au domaine et à le présenter. Un vin atypique, hors norme dans sa conception, sa vinification et son packaging et bien entendu … un véritable délice pour un prix inférieur à 20,00 EUR”.

Les informations pratiques sur le week-end dégustation de Tendance sont disponibles sur la page de l’événement. La boutique située à Pétange possède également sa propre page Facebook.