Le ministre luxembourgeois de la Mobilité, François Bausch, a annoncé que la bande de covoiturage présente entre Arlon et Sterpenich serait bien prolongée. Petit bémol : le Grand-Duché souhaite aménager cette voie … à gauche de l’autoroute. Or, côté belge, cette bande est à droite. 
 
Non, ce n’est pas une blague. Et ce sont les automobilistes qui rigolent jaune. Après avoir empoissonnée la vie de milliers de frontaliers pendant des mois interminables, la bande de covoiturage entre Arlon et Sterpenich continue de faire couler beaucoup d’encre. Pour rappel, cette voie, la deuxième qui existe en Wallonie avec celle du ring de Bruxelles, permet normalement de fluidifier le trafic en cas de bouchon vers le Grand-Duché.
Or, les règles entourant son utilisation sont terriblement difficiles à respecter. Ainsi, elle n’est accessible qu’aux voitures avec trois personnes à bord minimum (bientôt deux), est limitée à 50km/h et se termine une fois le poste frontière de Sterpenich franchi. Une ineptie pour bon nombre d’utilisateurs.

Une prolongation … de l’autre côté 

Une ineptie qui pourrait être qu’un lointain cauchemar. Enfin, pas tout à fait. Le Grand-Duché de Luxembourg, via son ministre de la Mobilité François Bausch, a confirmé son souhait de prolonger la bande de covoiturage au Luxembourg. Sauf que si le Luxembourg développe une voie réservée, il aimerait le faire à gauche de la route. Sauf que, côté belge, la bande réservée est à … droite.

«On prolongera ce couloir», réaffirme François Bausch au Luxembourg Wort. “Seulement, les spécificités de la portion luxembourgeoise qui pourrait être concernée sont telles que mieux vaudrait voir les covoitureurs rouler tout à gauche ou même au centre”. Mais pas à droite. La raison avancée ?  Les échangeurs autoroutiers grand-ducaux, très nombreux, qui poseraient problème lorsque des automobilistes souhaitent sortir ou s’engager sur l’A6.

Résultat des courses : la balle est dans le camp des  des ingénieurs des Ponts et Chaussées qui devront trouver une solution «d’ici quelques mois», assure leur ministre de la Mobilité. Pou rappel, côté belge, cette bande covoiturage, qui a couté la bagatelle de 12.650.000 euros aux contribuables, est un fiasco total.

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