La jeune Chapelle Musicale Saint Hubert d’Ardenne est un ensemble dévouée à la promotion du sanctuaire et de l’héritage de l’ancienne abbaye bénédictine. Motivée par les jeunes talents qui la compose, elle relève un défi de taille : aborder la musique symphonique et chorale, en y incorporant le fleuron musical de la culture « Saint-Hubert », la trompe de chasse. 

En effet, trois membres du beau quintette de Trompes « saint Hubert d’Ardenne » rejoindront l’équipe symphonique « pour le plaisir d’amener la trompes vers d’autres univers musicaux”. “Il s’agit même d’une forme de retour aux sources, quand on voit comment la trompe est totalement intégrée aux instruments de l’orchestre notamment dans la Symphonie de la Chasse de Haydn”, nous rapporte Gilles HERMAN, champion de Belgique et fondateur de l’École de Trompe Saint Hubert.

Et voilà comment en plein coeur du Week end des Hubertoises jaillit ce concert. Une « ode à la création » dans la capitale européenne de la chasse et de la nature. Trois œuvres de prestige seront jouées pour une soirée exceptionnelle.

Symphonie de la Chasse – N°73 de Joseph Haydn 

Haydn était compositeur viennois du XVIIIe siècle. Musicien d’un talent incontestable, il fut
soutenu d’une manière admirable par son employeur le prince Estrhazy. Ce dernier grand
chasseur et grand mélomane fut le premier à créer un orchestre fixe dont le compositeur avait la charge. Ainsi chaque soir se donnait un concert. Ce qui explique le grande nombre de symphonies qu’à pu composer Joseph HAYDN : 104. La symphonie de la Chasse, N°73 est destinée à précéder les agapes qui suivent une journée de chasse à court, où emportés par les élans héroïques de cette musique, les convives auront l’occasion d’exposer à tous les hauts faits du jour.

Le “Cantique des Créatures” de Jean-François Jung

La deuxième oeuvre qui sera exécutée pour ce concert exceptionnel est également un retour aux sources, puisqu’il s’agit d’une remise en musique du cantique des créatures de saint François d’Assise dont la musique originale est perdue. La poésie médiévale en français de ce texte a cette force de replacer la condition humaine au sein de la créatures. L’ouvre se faufilera entre des passages d’orchestre, de trompes, de chœur et de solos lyriques à la rencontre de notre frère le soleil, notre sœur la lune, notre sœur et mère la terre. Il s’agit là d’un éloge de la contemplation.

La Messe du “Couronnement”, kv 317 de Wolfgang Amadeux Mozart

Mozart dans la première partie de sa vie se destinait comme son père à entrer au service musical du culte. Ses œuvres religieuses de la première partie de sa vie sont teintées de deux influences majeur, en arrière fond le très rigoureux style ecclésiale franco-flammand, mais aussi est surtout une franche et assumée volonté théâtrale. Alors que certains y voient l’impatience du jeune compositeur à aborder l’opéra, on peut aussi apprécier un désir de proposer une approche du culte et de la spiritualité, plus sensuelle et humaine.
Cette œuvre conduite par le célèbre Karajan en la basilique st Pierre de Rome a été utilisée pour la messe d’intronisation du Pape Jean-Paul II.

Ce concert sera donné en deux endroits :

Vendredi 2 septembre, à 20h00 en l’église saint Nicolas de NAMUR
Samedi 3 septembre, à 20h00 en la basilique de Saint-HUBERT
22 euros en prévente // 25 euros sur place // 8 euros pour les étudiants // gratuit pour les enfants. Réservation : https://bit.ly/3A9zWLi

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