Un épisode digne de la série policière « Criminal Minds », avait lieu au tribunal correctionnel d’Arlon ce mercredi…

Un jeune homme, bien connu dans le milieu de la nuit pour des prestations DJ en province du Luxembourg était suspecté de plusieurs cas de cyberprédation, d’attentats à la pudeur et de prévention de crime de viols sur mineurs dans les environs d’Etalle.

Le présumé auteur des faits, âgé de 26 ans, comparaissait à la suite de plusieurs plaintes et auditions en cours depuis 2013 (20 ans à l’époque des faits). Le modus operandi toujours le même était le suivant.  Le prévenu, alors à peine majeur à l’époque, rentrait en contact avec ses victimes à l’aide de Messenger, se faisant passer pour un jeune avec les mêmes centres d’intérêts. De fil en aiguille, des liens se créaient, des cadeaux s’échangeaient, et le prévenu demandait de lui envoyer des Nudes « photos déshabillées » de ses victimes entre 12 et 16 ans.

En côtoyant ses victimes, l’homme par exemple en jouant une partie de Playstation a sauté sur l’une de ses victimes. Après s’être débattue, la victime aurait pris la fuite et coupé tout contact avec cette dernière. Dans certains cas où les proies du prévenu tentaient par elles-mêmes de couper les ponts, celui-ci entamait une période de harcèlement par messages insistants. D’autres faits de fellations et attouchements auraient également eu lieu.

Au moment de son interpellation, le prévenu aurait fondu en larmes devant les policiers, demandant de l’aide. Les démarches pour entamer une guidance spécialisée avec un sexologue auraient été mises en place pour endiguer des risques de récidives. Du contenu pédopornographique auraient également été retrouvé sur son ordinateur. Selon le rapport d’expertise psychiatrique, le prévenu, d’abord victime de ce genre d’abus à répétition à l’âge de neuf ans incriminant un voisin, aurait tout bonnement eu son enfance, son adolescence et son entrée dans l’âge adulte brisée.

Ce dernier aurait inévitablement été amené à une immaturité sexuelle, croire en une histoire d’amour et à minimiser la prise de conscience de ses actes lors des faits et essayant de se dédouaner par la suite.

La procureure a requis une peine de 5 ans d’emprisonnement ainsi qu’une guidance spécialisée. Le jugement devrait être rendu le 14 novembre.

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