On ne s’attendait pas à entendre parler d’Arlon dans une chanson techno-pop générée par intelligence artificielle… et pourtant, c’est bien ce qu’a fait Johan, 37 ans, habitant de la ville depuis toujours. En combinant technologie, humour et un brin de nostalgie, il a donné naissance à un morceau inattendu mais résolument local.

« Je suis né à Arlon, j’y ai toujours vécu et je m’y suis toujours senti bien », explique-t-il simplement. Si cette démarche peut surprendre, elle trouve son origine dans un élan tout à fait personnel : « Tout a commencé quand j’ai composé une musique pour ma compagne Sara et pour ma fille Jeanne, qui est née le 18 juin. Je trouvais ça super cool de pouvoir créer quelque chose d’unique pour elles. »

De fil en aiguille, Johan s’amuse à créer un deuxième morceau pour ses amis, sur leurs soirées un peu folles. « Des musiques de guindaille, quoi ! » Et puis l’idée surgit : pourquoi ne pas faire une chanson pour sa ville ? Une sorte d’hymne décalé, sans prétention, mais chargé d’affection locale. Le résultat est une production rythmée, pleine de clins d’œil à la vie arlonaise, aux lieux emblématiques et à l’ambiance conviviale qui y règne. « Franchement, entendre cette chanson un jour pendant une festivité locale, ça me ferait vraiment rire ! », sourit-il.

Pour ce projet, Johan n’a pas écrit une seule note de musique, ni même une ligne de texte de sa propre main. Grand passionné de technologie depuis l’adolescence, il a utilisé plusieurs outils d’intelligence artificielle pour générer la musique, la voix et les paroles.

« Je vous avoue que je n’ai aucun talent particulier ni en musique, ni en écriture. J’ai simplement utilisé les bons outils, je les ai combinés, et c’est comme ça que la chanson sur Arlon est née. »

Ce n’est pas un hasard si Johan a su tirer parti de ces technologies émergentes. « Ma mère m’a mis un PC entre les mains à 14 ans, et ça a été le coup de foudre. L’informatique a toujours eu une place dans mon cœur, même si aujourd’hui, avec la vie de famille, c’est passé en troisième position. »

Derrière cette démarche, il y a surtout l’envie de faire sourire, de créer du lien, et pourquoi pas, de se lancer dans d’autres projets du même genre.

« Si quelqu’un a envie d’une chanson personnalisée – pour un bar, un club de sport, un événement… je suis dispo ! Ce serait vraiment cool de pouvoir créer d’autres morceaux pour des lieux ou des ambiances locales. »

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