Les prix des carburants continuent leur dégringolade dans les pompes à essence au Grand-Duché de Luxembourg. Dès ce vendredi 27 mars, l’essence SP98 passera en-dessous de la barre symbolique de l’euro.

La crise du coronavirus, ralentissant l’économie mondiale, continue de faire chuter drastiquement le prix des carburants. C’est notamment le cas au Grand-Duché, où le diesel et l’essence affichent désormais un prix inférieur à un euro.

Dès ce vendredi 27 mars, le SP98 baisse de 3,2 cents pour atteindre 0,994€/litre. Un prix rarement atteint dans la région. Il faut en effet remonter 11 ans en arrière, en mars 2009, pour retrouver un tarif aussi avantageux. A l’époque, le litre d’essence 98 coûtait 0,977€.

Pas de changement à noter cette semaine du côté du diesel et du SP95. Le gasoil s’affiche à 0.905 €/litre, tandis que l’essence SP95 est facturée à 0.925 €/l. Selon les experts, ces chutes de prix pourraient encore s’accentuer dans les tous prochains jours.

Soyons honnêtes : rares sont les automobilistes à pouvoir faire le plein actuellement, confinement oblige. Toutefois, certains frontaliers de la province de Luxembourg continuent à se déplacer un minimum et il arrive, à un moment ou à un autre, que le réservoir de sa voiture soit vide. Une question est alors dans tous les esprits : peut-on traverser la frontière pour faire son plein ?

Le gouverneur de la province de Luxembourg, Olivier Schmitz, a dissipé les doutes en rappelant les règles en vigueur dans notre région transfrontalière, y compris en matière de carburant. “Les pompes à essence du Grand-Duché de Luxembourg restent accessibles à tous ceux qui passent par là pour se rendre au travail et aux résidents frontaliers qui n’ont pas d’offre belge plus proche” a-t-il déclaré.

Il a également rappelé que les frontières n’étaient pas fermées, mais que la police y organisait de nombreux contrôles pour vérifier que vos déplacements sont bien essentiels. Aussi, les travailleurs employés au Grand-Duché de Luxembourg doivent se munir d’une attestation dument remplie par l’employeur.

“Concernant les éventuelles courses alimentaires faites en France, nous vous demandons de privilégier les magasins belges afin de ne pas ajouter un flux vers un pays qui souffre déjà énormément”, a encore précisé Olivier Schmitz.

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