Présent sur la table des négociations depuis 2019, le passage de 24 à 48 jours de télétravail pour les frontaliers belges vers le Benelux vient de refaire surface. Laissées longtemps au frigo, les discussions viennent de reprendre avec en toile de fond, la crise sanitaire qui nous touche actuellement.

Ce vendredi, les parlementaires luxembourgeois, hollandais et belges se sont entretenus en commission de coopération transfrontalière du Benelux afin de trouver un accord sur l’accroissement du nombre de jours de télétravail. Ces derniers devraient être revus à la hausse passant dès lors de 24 à 48 jours.

45.000 travailleurs vers le Luxembourg

Si cet accord est signé, il concernera un nombre important de travailleurs qui pourraient ainsi augmenter leur activité professionnelle hors du pays où est basée leur entreprise. Cela leur assurerait alors de rester sous le régime fiscal du pays dans lequel est attaché le contrat de travail. On évalue à près de 45.000 le nombre de Belges traversant la frontière belgo-luxembourgeoise chaque jour !

De nombreux points positifs se dégagent de ce projet de loi, notamment le désengorgement du réseau routier, un véritable fléau pour les travailleurs et sérieux vecteur d’augmentation du stress. Cet accord pourrait également amener une augmentation de l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle chez le travailleur qui permettrait, indirectement, une réduction de l’absentéisme au travail et augmentation de la productivité dans les entreprises.
Le calcul est vite fait ; 48 jours de télétravail, cela signifie un jour par semaine à domicile pour le travailleur.

Rien n’est encore gagné

Même si un consensus se dégage entre les différents représentants de la commission de coopération transfrontalière du Benelux rien ne serait acquis. Il s’agirait uniquement d’une avancée dans le dossier, mais elle permettrait une relance du processus de mise en place de cet accord.
La décision devrait être prise par les différents gouvernements et être transcrite dans les textes de lois nationaux propres à ces trois états.

Une nouvelle avancée et peut-être une bonne nouvelle en vue pour les transfrontaliers. Patience, encore et toujours !

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