Vous étiez nombreux hier soir à réagir à cette annonce de cet événement live Facebook annulé par les autorités. Hier à travers une vidéo, un DJ à la base du projet “Dead or a live” dénonçait une situation dans laquelle on interdisait le collectif des trois DJ a organiser cette séance de musique live en direct d’un restaurant habaysien. Finalement, le live Facebook pourra avoir lieu comme il était prévu à la base ! 

Nous devons bien l’avouer, nous-même à la rédaction de Shootlux, nous ne comprenions pas la raison de cette interdiction qui provenait, il semblerait, du cabinet du Gouverneur.
Alors que ce nouveau collectif de DJ voulait organiser un live Facebook présentant un set en direct d’un restaurant habaysien, on leur a signifié que cela leur était interdit ! 

Un premier live samedi dernier

Depuis quelques semaines, ces trois DJ dont on vous parlait dans cet article, veulent à nouveau faire tourner leurs platines afin de montrer qu’ils existent encore alors que la crise sanitaire les remise au second plan depuis plus d’un an.

Voulant également se montrer solidaire envers les acteurs de la nuit et de l’horeca durement touchés également par cette pandémie et les mesures prises afin de contrer celle-ci, le groupe “Dead or a live” veut dans ce cadre, diffuser des Facebook live en direct d’établissements subissant de plein fouet la crise du Covid. Ainsi, la semaine dernière, c’est en direct du dépôt des établissements Daune, distributeur de boissons, que les trois DJ ont entamé leur “tournée” virtuelle. Un événement qui a rencontré un réel succès puisque plus de 1000 personnes l’ont suivi.

Interdiction formelle d’organiser l’événement

Cette semaine, un accord avait été trouvé avec le patron de l’établissement habaysien “L’enfant terrible” afin que les DJ’s se produisent en direct de ce bar branché bien connu de la région.

Mais stupéfaction de la part des organisateurs ! Une interdiction est prononcée par les autorités dans la journée de mercredi. Des raisons floues, nous devons bien le dire, sont alors évoquées. C’est l’incompréhension pour cette petite équipe, qui ne comprend pas les raisons invoquées. “C’était du jamais vu. On nous interdisait de produire notre musique en live, sans public puisque de manière virtuelle”, nous confie le collectif Dead or a live. “La situation dans laquelle on est, elle est déjà désastreuse. Mais nous priver de diffuser notre musique par passion, c’était comme un coup de grâce qu’on a reçu hier on prenant connaissance de l’interdiction.”

Très vite l’info circule sur les réseaux sociaux et provoque l’incompréhension également sur la toile. “Nous avons reçu beaucoup de messages de soutien mais également de gens qui ne comprenait pas pourquoi on nous interdisait ce live puisqu’il n’y avait aucune raison de la faire”, poursuit le collectif. Dans la foulée, une vidéo est publiée par le célèbre DJ de la sono “BreakOut” qui est également partagée rapidement des milliers de fois et dans laquelle il expose son étonnement, son incompréhension mais également son ras-le-bol face à la situation dans laquelle le secteur se trouve et de la façon dont il est considéré par les autorités.

Rendez-vous ce jeudi à 18h ! 

Disons que c’est peut-être ça qui a fait réfléchir les autorités à la base de cette interdiction. Puisque ce jeudi matin, nous apprenons que l’événement virtuel est finalement autorisé ! Comme on peut le lire sur la page de l’événement Facebook : “Parce que ce pays n’est pas (si) fou … Parce qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis … Parce que vous êtes si nombreux à nous soutenir, nous, l’horeca, les gens du monde culturel, les DJ’s et tous les secteurs impactés par cette crise … Parce que HORECA IS NOT DEAD ! L’événement est maintenu suite à la réflexion de monsieur le gouverneur et des différentes autorités sur le ridicule de la situation, et sur la nécessité de montrer leur soutien à ces secteurs qui ont un genou à terre …”

On pourrait penser que cette histoire est une tornade dans un verre d’eau mais force est de constater que ces secteurs sont vraiment à bout essayant tant bien que mal de survivre pendant la période ô combien difficile pour bon nombre de citoyens. Hier c’était, pour eux, la goutte qui faisait déborder le vase qui ne cesse d’être rempli depuis plus d’une année où ce secteur de l’événementiel n’aperçoit aucune perspective de reprise.

Quoi qu’il en soit, le collectif Dead or a live, rejoint cette semaine par Djaydeniz Labong, entend bien ce soir vous faire passer un excellent moment à l’aide de leurs platines qui chaufferont à l’occasion d’un set exclusif en direct de “L’Enfant Terrible”.
Vous pourrez le suivre, virtuellement donc comme prévu, dès 18h sur la page Facebook Event’s Dead Or Alive – Ed.2 – L’enfant Terrible 

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